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PHOTOS 2006/2007
PASCALE *****
19/11/2007
Mots à insérer
JOURNEE : journal, jalousie, or, ouverture, unique, uniforme, rêve, raillerie, nuit, naturel, ébahie, élégant, étoile, euh.
JOKER : rire, facile, pur.
Journal...
Une journée. Vingt quatre heures si l’on compte la nuit. Jour. Nuit. Elle ne voit plus clair. N’a plus la notion du temps. Elle lutte. Contre les heures qui l’amènent plus près d’un désespoir pire encore. Contre l’étau qui enserre son cœur, son âme, son énergie, ficelés jusqu’à ne plus être. Le journal qui repose sur la table la nargue et la jalousie s’empare d’elle au point qu’elle ne sait plus si on est hier, aujourd’hui, demain ou tout à l’heure… depuis combien de temps est-elle là, figée comme une statue ? Elle l’ignore…
Or, si l’on considère les reliefs de son dernier repas, cela fait un sacré bout de temps !
Dès l’ouverture de la page centrale, l’unique idée qu’elle eut et qu’elle continue d’explorer fut (et cela demeure) d’aller « lui faire la peau ». Ce monstre en uniforme, elle ne pouvait l’avoir aimé un jour ! Elle rêvait. C’est cela. Elle cauchemardait même. Le sourire railleur, il semblait la narguer au-delà de l’objectif et du papier froissé. La nuit rendait naturellement les événements plus oppressants encore mais l’air ébahie et devant l’élégance innée de l’homme sur la photo, elle s’empara d’un gros marqueur et dessina un marteau qui vint vite s’écraser sur la tête du malotru. Au dessus elle dessina autant d’étoiles que de coups qu’elle aurait aimé lui porter. Puis elle partit d’un grand éclat de rire en voyant le résultat final. Euh, c’était facile finalement. Au moyen du feutre, elle gribouilla toute la surface de l’article et comme si cela ne suffisait pas, elle le termina aux ciseaux…
Elle exorcisa sa peine en découpant la page en mille morceaux puis en la brûlant précautionneusement dans l’évier, morceau par morceau regardant s’évanouir ses regrets, sa colère, ses idées de pureté aussi mais tant pis, dans de souveraines volutes de fumée grises.
Oui. C’était facile finalement. Les cendres disparurent en un clin d’œil dans le tourbillon d’une bonde d’évier elle-même survoltée. Fin de l’histoire. En route pour de nouvelles aventures…
Pascale Martin-Debève pour le 19 novembre 2007.
Une journée. Vingt quatre heures si l’on compte la nuit. Jour. Nuit. Elle ne voit plus clair. N’a plus la notion du temps. Elle lutte. Contre les heures qui l’amènent plus près d’un désespoir pire encore. Contre l’étau qui enserre son cœur, son âme, son énergie, ficelés jusqu’à ne plus être. Le journal qui repose sur la table la nargue et la jalousie s’empare d’elle au point qu’elle ne sait plus si on est hier, aujourd’hui, demain ou tout à l’heure… depuis combien de temps est-elle là, figée comme une statue ? Elle l’ignore…
Or, si l’on considère les reliefs de son dernier repas, cela fait un sacré bout de temps !
Dès l’ouverture de la page centrale, l’unique idée qu’elle eut et qu’elle continue d’explorer fut (et cela demeure) d’aller « lui faire la peau ». Ce monstre en uniforme, elle ne pouvait l’avoir aimé un jour ! Elle rêvait. C’est cela. Elle cauchemardait même. Le sourire railleur, il semblait la narguer au-delà de l’objectif et du papier froissé. La nuit rendait naturellement les événements plus oppressants encore mais l’air ébahie et devant l’élégance innée de l’homme sur la photo, elle s’empara d’un gros marqueur et dessina un marteau qui vint vite s’écraser sur la tête du malotru. Au dessus elle dessina autant d’étoiles que de coups qu’elle aurait aimé lui porter. Puis elle partit d’un grand éclat de rire en voyant le résultat final. Euh, c’était facile finalement. Au moyen du feutre, elle gribouilla toute la surface de l’article et comme si cela ne suffisait pas, elle le termina aux ciseaux…
Elle exorcisa sa peine en découpant la page en mille morceaux puis en la brûlant précautionneusement dans l’évier, morceau par morceau regardant s’évanouir ses regrets, sa colère, ses idées de pureté aussi mais tant pis, dans de souveraines volutes de fumée grises.
Oui. C’était facile finalement. Les cendres disparurent en un clin d’œil dans le tourbillon d’une bonde d’évier elle-même survoltée. Fin de l’histoire. En route pour de nouvelles aventures…
Pascale Martin-Debève pour le 19 novembre 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/11/2007 à 18:24