CHRISTIANE L. *

04/12/2006


Mots à insérer : honneur, hirsute, hiver, otage, obstacle, nulle, nouveau, nuage, nature, époque, échos, utile, unanime, rare, rivage.
Jokers : vent, le, air




Monsieur Charton,

Par les présentes, j’ai l’honneur de vous demander la main de votre fille que j’aime éperdument et qui partage mes sentiments.
Je puis vous assurer que je la rendrai heureuse et que vous n’aurez pas à regretter votre accord.
Je sais que lors de notre dernière rencontre, j’avais une barbe hirsute et j’ai croisé votre regard désapprobateur, je vous prie d’accepter mes excuses pour cette situation tout à fait exceptionnelle qui s’explique par un week-end de détente passé à la campagne sans confort.
Nous sommes en hiver et nous pourrions fixer une date pour le mariage au printemps. En attendant, je vous en prie, ne gardez pas Eva en otage, je ne le supporterais pas.
Je ne vois aucun obstacle à votre accord et vous propose de fixer le jour de notre union dès maintenant afin que nous commencions d’ores et déjà les démarches pour que tout soit au point en temps utile et qu’aucune nullité ne viennent entacher les formalités au dernier moment.
J’insiste sur la période choisie, temps de renouveau, sans nuage où la nature s’éveille ; époque de croissance des plantes, des arbres dans lesquels nichent les oiseaux qui chantent et se répondent en échos dans toute la forêt.
Il sera utile aussi de prévoir un cadre champêtre pour le déjeuner, nous pourrions ainsi mieux profiter de cette nature. L’auberge du Lac me paraît tout à fait correspondre à cet évènement et ce choix fera je pense, l’unanimité. Il est en effet très rare de trouver un lieu aussi accueillant si près de chez nous.
L’après-midi nous pourrions nous promener sur la rive et prendre l’air. Que de merveilleux moments nous allons vivre.
J’attends donc avec impatience votre réponse.
Je vous prie de recevoir, Monsieur CHARTON, mes salutations distinguées.


Christiane L. pour le 4 décembre 2006.



Dans l'ordre ce qui n'était pas évident : chapeau l'artiste!

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 04/12/2006 à 19:53