Acrostiche...



Faisons, s’il vous en plait
Route en commun, petit sentier,
Ami et finissons bien vite
Nouveau vin et petite cuite.
Coûte que coûte, marchons serrés
Obligeons-nous, pas assuré…
Impossible, dites-vous ? Mais…
Sur quoi donc vous basez-vous ?
Et de quels maux donc souffrez-vous ?

Chagrins d’amour
Hurlant toujours
Riant, malins
Indignes et vains
Sottes idées que celles d’aimer..
Tenez-vous bien. Je suis blindée,
Irascible et sans état d’âme,
Amours en croix, que Dieu les damne.
N’est-il pas vrai qu’au lieu d’aimer
Ecrire « jamais » est moins risqué ?

Mais sans amour, rien n’est parfait !
Ames et corps sont en danger.
Rares sont les solitaires heureux
Ils ont beau dire, c’est nébuleux
Et je suis sûre que dans le fond
Font ce qu’ils veulent mais tournent en rond.
Regrettant nos chamailleries
Annonçant les pires nostalgies
Naissantes dès que le sommeil fuit
Couchés, néants, seuls sur leur lit.
Et débattant lors des dîners, des avantages à être lui…

Pourquoi ne pas y croire encore,
Aimer un peu, aimer plus fort
Sans se soucier des rires en coin, des
Coups du sort, on verra bien.
Alors que gisent sous d’autres cieux
Les saints endormis des aïeux
Et tous ceux que nommer je n’ose.

Laissons-leur le soin de régler
Ici pour nous l’éternité.
Laissons-nous le besoin d’aimer.
Y’a-t-il plus belle nécessité ?

Allons ami, riez un peu
Levons nos verres à l’amitié,
Laissons-là les réalités
Osons plus que cette barrière
Nous ôtant la joie de naguère.
Serrons-nous la main et les coudes
Alors que nos voisins, eux, boudent
Et montrons-leur le vrai chemin
Initions-les à nos quatrains…

Pascale jeu du 4 février 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 15/02/2008 à 08:23