Mots à insérer :
Lunette : libre, loisir, uni, unique, nourriture, nœud, élégant, estime, turpitude, tulipe, théâtre, tampon, esthétique, envie.
Jokers : beau, dans, bleu.


Journal du jour.

- Courses matinales. J’ai acheté des bulbes de tulipe présentés en libre service. J’imagine déjà l’élégance printanière de leur floraison.

- Le temps exécrable m’à laissé tout loisir pour achever enfin de lire, « Les nouvelles confessions ». Ce titre s’inspire de celui de l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau dont la lecture a profondément marqué le destin du héros. Le roman commence par une phrase dure : « Mon premier acte en venant au monde fut de tuer ma mère ». De son enfance écossaise à sa dernière retraite, le héros relate -non sans théâtralité- le cours de sa vie, les évènements imprévus, ses turpitudes et avanies, ses aventures, qui le conduisirent en Europe et aux Etats-Unis tout en traversent les deux guerres mondiales. Les derniers instants du récit ne dénouent pas le suspense final !

- A 14 heures, j’ai cédé à l’envie de sortir dans le bois car j’avais besoin de m’oxygéner. La nature étalait son esthétique automnale. Malgré la buée sur les lunettes, j’ai découvert -émergeant de la mousse et des feuilles mortes- un gisement de pieds de mouton qui viendront nourrir la maisonnée. J’ai mésestimé le pouvoir pénétrant de la pluie : suis rentré trempé.

- Au courrier, le tampon de l’unique lettre à trahi sa provenance. Merci à notre grande voyageuse de nièce d’avoir pensé à nous. Le quotidien régional pour sa part rapporte un attentat de plus… Il parle aussi de la mise en cause judiciaire de dirigeants actuels du Rwanda. Coïncidence ou non, je suis allé voir lundi le film Kigali qui témoigne du génocide de 1994. Deux témoins directs : un french doctor et un général des casques bleus, y déplorent leur impuissance. Pour les victimes de massacres qui n’étaient pas inévitables, il est -encore une fois- trop tard.

- Ce soir, je ne suis pas allé écouter les informations de la télévision.

René pour le 27 novembre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 28/11/2006 à 00:24