Tous à vos plumes!
NOS LIENS
Flâneries diverses
Rubriques
PHOTOS 2006/2007
RENE
17/01/2007
Mots à insérer :
Avions : alarme, assurance, vivant, vorace, irruption, incendie, ordre, orifice, noyer, numéro, sauvetage, sirop.
Jokers : noir, nuage, feu.
Ailes brisées.
La foule était au rendez-vous samedi après-midi à la journée portes ouvertes de la B.A.118 pour admirer l’exposition des matériels et des avions militaires, les tenues martiales des personnels et pour profiter du meeting aérien de haute volée. L’atmosphère était à la fête, le ciel sans nuage et la température caniculaire tandis que le fracas des réacteurs des jets faisait irruption au dessus des têtes. La recommandation diffusée par haut parleur, de siroter force boissons rafraîchissantes, était bien suivie. Quant aux glaces, elles devaient être consommées avec voracité avant qu’elles ne liquéfient.
Alors que la patrouille de France achevait son numéro final par un bouquet de fumigènes tricolore, rares furent les spectateurs qui se soucièrent de la fumée noirâtre s’élevant au loin en direction de l’Est, derrière le rideau de la pinède. C’est un peu plus tard que la nouvelle s’est répandue : le Cap 232 du champion de voltige Patrick M. est tombé sur le territoire de la commune de Lucbardez.
Au cours de l’après-midi, Patrick avait gratifié le public d’un spectacle époustouflant associant des figures de voltige codifiées, à d’autres beaucoup plus libres comme le vol à reculons, les décrochements, la chute en feuille morte, qui laissaient accroire à l’accident alors que le pilotage était parfaitement assuré. Lorsque l’alarme à été donnée par la tour de contrôle de la Base, Patrick avait repris l’air depuis quelques instants pour regagner Toulouse. Il venait de signaler le déclenchement d’un feu à bord, puis le contact radio s’est interrompu.
Grâce au repérage des fumées pour la défense contre l’incendie, le lieu de chute a été rapidement localisé et les secours ont convergé sur le site. Ils étaient constitués d’équipes de la Base, des pompiers, du SAMU. de forces de gendarmerie et d’un poste de commandement mobile. L’ordre a été donné de ne laisser pénétrer ni curieux ni badauds dans le périmètre de sécurité.
Selon des informations officieuses, le pilote doit la vie sauve à son parachute. L‘on ignore le degré de gravité de ses blessures et il a été évacué vers le Centre hospitalier. Par ailleurs, les supputations sur la ou les causes du sinistre vont bon train: court-circuit, échauffement mécanique, orifice de réservoir défectueux, collision avec un oiseau migrateur, etc. En tout cas, l’impact avec le sol et les flammes ont totalement détruit l’avion. Le début d’incendie forestier qu’il avait provoqué, a été rapidement noyé. Les conclusions des enquêtes prendront leur temps. Un communiqué officiel est attendu en fin de journée.
Nous souhaitons à Patrick de reprendre rapidement le manche.
René pour le 15 janvier 2007.
La foule était au rendez-vous samedi après-midi à la journée portes ouvertes de la B.A.118 pour admirer l’exposition des matériels et des avions militaires, les tenues martiales des personnels et pour profiter du meeting aérien de haute volée. L’atmosphère était à la fête, le ciel sans nuage et la température caniculaire tandis que le fracas des réacteurs des jets faisait irruption au dessus des têtes. La recommandation diffusée par haut parleur, de siroter force boissons rafraîchissantes, était bien suivie. Quant aux glaces, elles devaient être consommées avec voracité avant qu’elles ne liquéfient.
Alors que la patrouille de France achevait son numéro final par un bouquet de fumigènes tricolore, rares furent les spectateurs qui se soucièrent de la fumée noirâtre s’élevant au loin en direction de l’Est, derrière le rideau de la pinède. C’est un peu plus tard que la nouvelle s’est répandue : le Cap 232 du champion de voltige Patrick M. est tombé sur le territoire de la commune de Lucbardez.
Au cours de l’après-midi, Patrick avait gratifié le public d’un spectacle époustouflant associant des figures de voltige codifiées, à d’autres beaucoup plus libres comme le vol à reculons, les décrochements, la chute en feuille morte, qui laissaient accroire à l’accident alors que le pilotage était parfaitement assuré. Lorsque l’alarme à été donnée par la tour de contrôle de la Base, Patrick avait repris l’air depuis quelques instants pour regagner Toulouse. Il venait de signaler le déclenchement d’un feu à bord, puis le contact radio s’est interrompu.
Grâce au repérage des fumées pour la défense contre l’incendie, le lieu de chute a été rapidement localisé et les secours ont convergé sur le site. Ils étaient constitués d’équipes de la Base, des pompiers, du SAMU. de forces de gendarmerie et d’un poste de commandement mobile. L’ordre a été donné de ne laisser pénétrer ni curieux ni badauds dans le périmètre de sécurité.
Selon des informations officieuses, le pilote doit la vie sauve à son parachute. L‘on ignore le degré de gravité de ses blessures et il a été évacué vers le Centre hospitalier. Par ailleurs, les supputations sur la ou les causes du sinistre vont bon train: court-circuit, échauffement mécanique, orifice de réservoir défectueux, collision avec un oiseau migrateur, etc. En tout cas, l’impact avec le sol et les flammes ont totalement détruit l’avion. Le début d’incendie forestier qu’il avait provoqué, a été rapidement noyé. Les conclusions des enquêtes prendront leur temps. Un communiqué officiel est attendu en fin de journée.
Nous souhaitons à Patrick de reprendre rapidement le manche.
René pour le 15 janvier 2007.
Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/01/2007 à 21:25