CHRISTIANE J.*****

Mots à insérer :

Virtuel : virus, voie, image, indulgence, rencontre, retour, tentation, tournure, usure, unanime, écho, étourdi, larme, lampion.
Jokers : pur, ciel chose.


Atelier du 23.06.06 (virtuel)

Passé sans retour

Coucou ! ou plutôt cocorico, on se connaît bien, on me rencontre au détour des promenades dans la campagne, je suis une véritable image d’Epinal, l’emblème de la nation et accessoirement le cousin de Chantecler, oui je suis le coq gaulois.

On m’appelle aussi le roi de la basse-cour, pourquoi « basse » d’ailleurs ? mais ça ne me gêne pas, je prends de la hauteur, juché sur mon perchoir.

Souverain, je règne sur mon petit monde, on admire ma tournure, ma queue en faucille, la crête dentelée qui coiffe ma tête. Ma prestance fait l’unanimité.

J’assure avec application les tâches qui m’incombent et qui méritent considération : dès les premières lueurs de l’aube je lance des cocoricos sonores, mes congénères me répondent en écho. je réveille les alentours et certains seraient bien tentés de me tordre le cou, mais ça m’importe peu : rien ne m’empêchera de chanter, les poules caquettent mais moi je chante éperdument et je vous aurai toujours à l’usure.

Mes fonctions ne consistent pas seulement à m’égosiller, je veille à l’ordre et à la sécurité de mes poulettes. Je les aime mes cocottes, je les honore, leurs couvées sont prolifiques et chacun s’attendrit sur la nuée de poussins qui pépient gaîment.

Nous courons en liberté sous le ciel des Landes, c’est bien connu. J’ai l’œil, si quelque étourdie se perd dans les fourrés je piaffe, je trépigne et la remets sur la voie. Je n’ai pas craint le virus qui a affolé le monde des gallinacés mais ça m’a tout de même mis en colère car nous avons été enfermés dans un poulailler nuit et jour.

Moi ce qui m’inquiète c’est plutôt le renard, notre ennemi séculaire.
Il rôde le soir pas loin de nous, lorsque nous avons regagné nos abris.

Une nuit il a même réussi à s’introduire dans notre enclos, le tapage qu’il a provoqué a réveillé le voisinage, notre maîtresse est arrivée dare-dare avec sa loupiote pour le mettre en fuite.

Je sais qu’un jour j’aurai cessé de plaire, et avant que ma chair ne soit trop dure, je serai farci, rôti ou mijoté dans une sauce au vin. Lorsque j’arriverai tout fumant sur la table, personne ne pleurera sur mon sort, ou tout au plus des larmes de crocodile, ingrats qu’ils sont tous.

Christiane J. pour le 23 octobre 2006.

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 25/10/2006 à 16:41

CHRISTIANE J.*****

1. Choisir une carte qui attire
2. Avant d'écrire, explorer la carte avec tout ce qui éveille l'intérêt : les formes, les couleurs, la lumière, les personnages, l'ambiance... Observer ce qui est là, imaginer ce qui est caché... Des émotions naissent et grandissent. Des souvenirs reviennent...
3. Se laisser entraîner dans l'écriture à partir du ressenti. Si c'est juste une idée d'intrigue ou de récit, entamer ce récit...



Jeu du 16 octobre 2006...
Hep ! Igor ! Réveille-toi, redresse la tête, l’aube est là, le soleil va se lever, c’est le plus beau moment de la journée que tu vas rater.
Déplie tes ailes, respire, regarde la glace, regarde notre colonie, regarde la banquise tant qu’elle est encore là, tu sais bien qu’elle fond, qu’elle dérive, Dieu sait où elle nous entraînera si encore nous pouvons garder les pattes dessus.
Ne fais pas l’autruche, emplis tes yeux, hume l’air pur, ce n’est pas un rêve qui nous attend, c’est un cauchemar qui se profile à l’horizon, les hommes se rapprochent avec leurs machines infernales et bruyantes, et les poissons … bientôt c’est avec leurs élevages qu’ils nous nourriront ?

Le jour se lève, le soleil rosit notre univers ancestral dans lequel nos petits s’ébattent.

Oui Igor, contemple-le, il n’y a plus de temps à perdre, à moins que …
Tu sais bien, comment disent-ils ?
Ah oui, c’est ça, « les accords de Kyoto ».

Christiane J jeu du 16 octobre 2006.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/10/2006 à 18:16

Jeu du jour :


Partez de bon matin pour être le premier
et parcourez les livres comme on parcourt les rues.
Cherchez, fouiner, chinez autant que vous voudrez
Pour trouver le bon mot, celui qu'il vous fallait.
Puis un autre, des plus rares, des plus étonnants.
Installez tous ces mots dans votre page en blanc
Et n'oubliez jamais de bien les entourer
D'autres mots que déjà vous aviez dénichés.

Et ça fait un poème.
Enfin, ça se pourrait...


A votre tour, transformez une recette de cuisine, un mode d'emploi d'aspirateur ou la notice d'utilisation de votre appareil photo en art poétique. Vous pouvez aussi choisir la chasse aux papillons, le plaisir de chiner en quête d'un bel objet dans une brocante, même celui de surfer sur Internet pour base de votre écrit, mais n'oubliez pas d’écrire une chute qui ramène la recette à ce qu'elle est : une plaisanterie…






Un premier texte publié qui donne envie d'en lire beaucoup d'autres!
Partez de bon matin au marché pour choisir les ingrédients les plus frais.

Et parcourez les étals en vous attardant mais point trop car vos fourneaux vous attendent.

De retour, cherchez la recette que vous aviez sélectionnée, déjà le feu aux joues en fouillant fébrilement dans vos tiroirs.

Pour finalement vous résoudre à faire appel à votre imagination culinaire.

Puis installez vos légumes, viandes, bouquets d’herbes, épices, sur votre table de travail, respirez et prenez votre élan, vos instruments, épluchez, coupez, lavez, redécoupez, saisissez, assaisonnez, faites rissoler, arrosez, remuez, déglacez, pendant que vous frémissez à l’idée que vos invités vont bientôt sonner.

Humez, goûtez, réglez le thermostat, plus haut, plus bas, faites glisser sur le plat de service.

Epongez-vous !

Ouf, souriez, ils arrivent après la bataille.

Christiane J.


Rebelle, j'avais oublié comme il était doux hi hi, de respecter les consignes! Merci Christiane.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 11/10/2006 à 17:54

CHRISTIANE J.*****

03/10/2006


à la petite nouvelle que...




tout le monde accueille avec plaisir : merci de nous rejoindre et de nous faire confiance...



Pascale pour Christiane J. le 2 octobre 2006.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 03/10/2006 à 00:10