Au quotidien
Il est temps de reprendre le cours de ce blog.
Tellement de choses à faire depuis le mois de Mars. Tellement de rencontres, de nouvelles problématiques à envisager, de travail à faire juste à temps, tellement de débats intéressants... de difficultés aussi - surtout administratives - qu'on a plaisir à voir se résoudre sous l'impulsion d'une équipe qui, sincèrement, à envie de faire avancer Bagneux, vers plus de qualité, plus de solidarité encore, au-delà même des opinions et des sensibilités différentes.
Enfin, c'est comme cela que moi je ressens les choses, car au delà des combats politiques et depuis ce qu'il m'est possible d'appréhender - je ne suis pas au cœur de l'exécutif de la mairie - cette équipe est "honnête". Il ne faudrait pas que nous lourdeurs administratives masquent nos efforts, mais là aussi beaucoup de changements.
Voici venu le temps de se poser un peu et d'écrire.
Et pour commencer, je ne résiste pas à citer un texte d'Eva Joly :
"Si nous en venons un jour à imaginer que notre médecin ne va pas nous implanter un pacemaker parce que c'est nécessaire mais parce qu'il va toucher une commission, quelque chose vital se brisera, qui ne reviendra plus.
Si les employés se mettent à douter des intentions de leur patron et se rendent compte que les accords commerciaux qu'il passe servent à détourner les profits de l'entreprise, comment pourront-ils pointer encore chaque matin ?
Si des syndicalistes signent des convictions collectives non par conviction, mais contre des versements de pots-de-vin au Luxembourg, quel crédit continuer à leur accorder ? Si la loi ne concerne plus que les salariés et les petits entrepreneurs, tandis qu'une partie de l'élite dirigeante s'affranchit de toutes les règles, c'est le contrat social tout entier qu'il faut revoir. Si chacun des habitants de ce pays ne peut pas penser spontanément que les marchés passés par l'Etat sont conclus dans l'intérêt général de la nation mais parfois pour alimenter les comptes occultes de décisionnaires ou faire fructifier des réseaux, la confiance des électeurs sera définitivement détruite pour des décennies.
Est-ce dans ce monde là que nous voulons vivre ?"
Eva Joly, "Notre affaire à tous", avec la collaboration de Laurent Beccaria, Folio, 2008
Je pense que nous sommes maintenant dans ce "temps là", et moi de toutes mes forces, je souhaite me battre contre l'idée qu'il n'y aurait rien à faire contre cela. A droite comme à gauche - et comme aussi dans ce nouvel espace politique qu'il nous faut inventer - les respect des électeurs et la probité sont à recréer.
Tellement de choses à faire depuis le mois de Mars. Tellement de rencontres, de nouvelles problématiques à envisager, de travail à faire juste à temps, tellement de débats intéressants... de difficultés aussi - surtout administratives - qu'on a plaisir à voir se résoudre sous l'impulsion d'une équipe qui, sincèrement, à envie de faire avancer Bagneux, vers plus de qualité, plus de solidarité encore, au-delà même des opinions et des sensibilités différentes.
Enfin, c'est comme cela que moi je ressens les choses, car au delà des combats politiques et depuis ce qu'il m'est possible d'appréhender - je ne suis pas au cœur de l'exécutif de la mairie - cette équipe est "honnête". Il ne faudrait pas que nous lourdeurs administratives masquent nos efforts, mais là aussi beaucoup de changements.
Voici venu le temps de se poser un peu et d'écrire.
Et pour commencer, je ne résiste pas à citer un texte d'Eva Joly :
"Si nous en venons un jour à imaginer que notre médecin ne va pas nous implanter un pacemaker parce que c'est nécessaire mais parce qu'il va toucher une commission, quelque chose vital se brisera, qui ne reviendra plus.
Si les employés se mettent à douter des intentions de leur patron et se rendent compte que les accords commerciaux qu'il passe servent à détourner les profits de l'entreprise, comment pourront-ils pointer encore chaque matin ?
Si des syndicalistes signent des convictions collectives non par conviction, mais contre des versements de pots-de-vin au Luxembourg, quel crédit continuer à leur accorder ? Si la loi ne concerne plus que les salariés et les petits entrepreneurs, tandis qu'une partie de l'élite dirigeante s'affranchit de toutes les règles, c'est le contrat social tout entier qu'il faut revoir. Si chacun des habitants de ce pays ne peut pas penser spontanément que les marchés passés par l'Etat sont conclus dans l'intérêt général de la nation mais parfois pour alimenter les comptes occultes de décisionnaires ou faire fructifier des réseaux, la confiance des électeurs sera définitivement détruite pour des décennies.
Est-ce dans ce monde là que nous voulons vivre ?"
Eva Joly, "Notre affaire à tous", avec la collaboration de Laurent Beccaria, Folio, 2008
Je pense que nous sommes maintenant dans ce "temps là", et moi de toutes mes forces, je souhaite me battre contre l'idée qu'il n'y aurait rien à faire contre cela. A droite comme à gauche - et comme aussi dans ce nouvel espace politique qu'il nous faut inventer - les respect des électeurs et la probité sont à recréer.
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
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