Sympathisante des Verts depuis 2004, adhérente depuis 2006, j’ai eu la chance de m’inscrire naturellement dans la mouvance créée et développée par Cécile Duflot et l’équipe qui s’est constituée autour d’elle.
J’y ai trouvé l’enthousiasme moteur de mon action politique locale.
Faire de la" politique autrement", rassembler les forces citoyennes autour de pratiques démocratiques renouvelées, articuler de façon nouvelle les liens entre les citoyens et les « élu /es », mobiliser ainsi toutes les énergies au service de la transformation écologique de notre société « civile », tel est l’objectif auquel je souhaite modestement apporter ma pierre.
Si Europe Ecologie Les Verts a su – et de façon irréversible - lier l’urgence sociale et l’urgence écologique, il faut y ajouter aujourd’hui une urgence démocratique.
Bagneux est une terre populaire, sans public naturellement « acquis » , où la mutation écologique porte l’enjeu de protéger les plus fragiles, face entre autres, à la précarité énergétique qui s’annonce dans la quasi indifférence des forces politiques de ce pays, à l’exception de notre mouvement.
Grâce à la voie que Cécile Duflot ouvre, je peux très clairement m’inscrire dans la dynamique de solidarité «sociale » que sait porter la gauche, tout remettant en cause à la fois, le productivisme et l’aveuglement face aux investissements nécessaires à l’urgence de la conversion écologique de notre économie, qui dépassent largement le clivage droite/gauche, en phase d’obsolescence.
Comme le dit Nicolas Hulot, la conversion écologique de la société ne peut pas se faire en mettant à contribution les plus modestes. Rien n'est plus clair.
Je milite également pour la protection de la biodiversité - en ville et dans la métropole parisienne, qui est aussi, au-delà de l’urgence écologique, un atout social pour créer une nouvelle urbanité, de nouvelles solidarités.
Par ailleurs, le climat déliquescent que la droite sarkozyste fait régner, me rappelle tous les jours, de façon de plus en plus pressante, en particulier au sujet des sans papiers, mais aussi en ce qui concerne toutes les minorités, que la plus grande vigilance est à accorder à la défense des droits fondamentaux qui protègent l’être humain, dans sa diversité.
Personnellement, et pour la constitution de la première équipe dirigeant notre nouveau mouvement, je suis convaincue que Maintenant ! et l’équipe emmenée par Cécile Duflot incarne les idées-forces capables de créer la métamorphose - unique dans le paysage politique français - de notre mouvement.
En toute sincérité – et sans vouloir « convertir » personne, je dirai ceci .
C’est heureuse d'avoir vu naître EELV, impatiente de participer à la suite, de voir effectivement EELV inventer enfin, une nouvelle façon de faire de "la politique", inquiète aussi que cela n'aboutisse pas, que je choisis d’investir mes espoirs du côté de Maintenant ! en espérant là, une vraie évolution, pensée, voulue et suivie patiemment, pas à pas, dans le temps.
Pourquoi ne pas jeter mes regards vers la motion emmenée par DCB qui parle de renouvellement et d’ouverture ?
Deux raisons .
1/ Parce que leurs pratiques ne reflètent pas les idées qu’ils portent !
Tous les efforts d'ouvertures, de liens entre les ex-Verts et Europe écologie ont été portés par Cécile Duflot.
C'est objectif.
Y compris les efforts en termes de "pratiques" à l'interne, pour pallier les entourloupes que l’ouverture à 50% de candidats nouveaux aux élections régionales a engendré (des deux côtés Verts et non Verts) : c’était un pari énorme ! Aucun autre parti en France n’aurait pu réaliser cela !
Aujourd'hui, a-t-elle terminé sa mission ? Je ne le pense pas.
Est-elle maintenant gâtée par le pouvoir, au point de ne pas vouloir le lâcher ? Serait-ce cela sa motivation pour se représenter ?
Non ! Malgré tout ce que l’on peut entendre de la part des tenants de la motion de DCB , « Construire l’écologie pour toutes et tous », et malgré les propos tenus par Marie Bové, qui avec tout le respect que l’on doit à tout/e candidat/e, n’a pas la carrure ni l’expérience qu’a su se forger Cécile Duflot en un peu plus de 4 ans ! (Et oui, c’est un talent, un engagement particulier qu’incarne Cécile.)
Etrange d’ailleurs, ce climat de calomnies que font régner les plus ouverts - soi-disant – de la partie que jouera ce Congrès fondateur.
Tout ce bruit, pas sincère et un peu nauséabond, un peu "vieux" par son climat de "gagne à tout prix", est à l’opposé de l’esprit de la motion emmenée par Cécile, au point même qu’on peut craindre de ne pas l’entendre assez.
Voyons ce qu’écrit Cécile Duflot sur le site de la motion Maintenant ! « Vers une écologie de la majorité ? », extrait.
« Notre Congrès doit être un moment de rassemblement plutôt que de division, et de débats politiques plutôt que d’affrontements. Nous avons besoin d’un mouvement rassemblé autour d’une ligne claire : poursuivre le rassemblement des écologistes pour construire une écologie de la majorité, une écologie qui ose convaincre toutes et tous, de la radicalité et de la responsabilité de ses propositions, non pas une écologie de l’adaptation, mais bien une écologie de transformation qui portera pour demain l’ambition du XXIe siècle. »
Un des enjeux important « pour faire de la politique autrement » est de pouvoir débattre politique sans se battre !
C’est cela un congrès ! D’ailleurs, notre vote à la proportionnelle, pour des candidats ordonnancés par listes, devrait éviter ce genre de guerre !
Maintenant ! n’a jamais utilisé les armes de son adversaire, pas utilisé de fichier d’adresses e-mail au-delà du périmètre autorisé et choisi collégialement par le mouvement ; pas de polémiques douteuses.
Bref, dans ce monde énervé difficile de faire entendre le désir d’avancer ensemble dans la diversité, mais en paix et dans le respect de l’autre.
Et de fait, on nous entend moins ; et les arguments fallacieux de certains sont tellement convaincants qu’ils brillent ! Certes, mais ils sont faux !
Ce qui motive l’équipe de Maintenant ! c’est le désir de peser dans la campagne de l'élection présidentielle, pour qu'elle soit différente, et que l’écologie politique y trouve la plus grande place possible ; le désir de continuer à ouvrir EELV, sans que personne ne perde son âme.
Le désir surtout de réussir la « coopérative » pour que l’écologie s’installe au cœur de la société civile et tisse des liens clairs et transparents et constructifs avec une pratique politique enfin renouvelée, et respectable !
Pour que le slogan que l'on doit à Dany "Peu importe d'où vous venez, l'important et où vous voulez aller", s'incarne.
2/Second point.
Il est primordial pour faire progresser nos idées au niveau local que nous ayons un candidat écolo durant la campagne présidentielle : c’est ma conviction.
Daniel Cohn Bendit, contrairement à ce qui est écrit dans les textes de sa motion n’y est pas favorable. Il me parait extrêmement gênant qu’il ne l’exprime pas en toute sincérité.
C’est la seconde raison qui fait que cette motion plus critique que constructive – malgré les apparences - et pas claire dans son positionnement politique - n’a pas réussi à me convaincre.
Je sais que les soutiens de la motion Maintenant !, ceux avec lesquels je parle, ou que j’entends souvent, Yves Cochet, Pascal Durant, Philippe Meirieu, Jean-Paul Besset, et bien d’autres, feront tout, pour qu’à l’issue des débats et du vote de la primaire écologiste, il n’y ait pas un /e perdant/e et un /e gagant /e, mais une candidature collégiale :
Nicolas Hulot / Eva Joly, pour une campagne différente !
Et ce n’est pas gagné !
Et l’on est encore dans cette espèce de miracle que Cécile Duflot nous fait vivre depuis 2008 !
Certes avec Dany, mais sans Cécile, il y a très longtemps que toute cette histoire serait finie.
PM
Bagneux, le 26 mai 2011
J’y ai trouvé l’enthousiasme moteur de mon action politique locale.
Faire de la" politique autrement", rassembler les forces citoyennes autour de pratiques démocratiques renouvelées, articuler de façon nouvelle les liens entre les citoyens et les « élu /es », mobiliser ainsi toutes les énergies au service de la transformation écologique de notre société « civile », tel est l’objectif auquel je souhaite modestement apporter ma pierre.
Si Europe Ecologie Les Verts a su – et de façon irréversible - lier l’urgence sociale et l’urgence écologique, il faut y ajouter aujourd’hui une urgence démocratique.
Bagneux est une terre populaire, sans public naturellement « acquis » , où la mutation écologique porte l’enjeu de protéger les plus fragiles, face entre autres, à la précarité énergétique qui s’annonce dans la quasi indifférence des forces politiques de ce pays, à l’exception de notre mouvement.
Grâce à la voie que Cécile Duflot ouvre, je peux très clairement m’inscrire dans la dynamique de solidarité «sociale » que sait porter la gauche, tout remettant en cause à la fois, le productivisme et l’aveuglement face aux investissements nécessaires à l’urgence de la conversion écologique de notre économie, qui dépassent largement le clivage droite/gauche, en phase d’obsolescence.
Comme le dit Nicolas Hulot, la conversion écologique de la société ne peut pas se faire en mettant à contribution les plus modestes. Rien n'est plus clair.
Je milite également pour la protection de la biodiversité - en ville et dans la métropole parisienne, qui est aussi, au-delà de l’urgence écologique, un atout social pour créer une nouvelle urbanité, de nouvelles solidarités.
Par ailleurs, le climat déliquescent que la droite sarkozyste fait régner, me rappelle tous les jours, de façon de plus en plus pressante, en particulier au sujet des sans papiers, mais aussi en ce qui concerne toutes les minorités, que la plus grande vigilance est à accorder à la défense des droits fondamentaux qui protègent l’être humain, dans sa diversité.
Personnellement, et pour la constitution de la première équipe dirigeant notre nouveau mouvement, je suis convaincue que Maintenant ! et l’équipe emmenée par Cécile Duflot incarne les idées-forces capables de créer la métamorphose - unique dans le paysage politique français - de notre mouvement.
En toute sincérité – et sans vouloir « convertir » personne, je dirai ceci .
C’est heureuse d'avoir vu naître EELV, impatiente de participer à la suite, de voir effectivement EELV inventer enfin, une nouvelle façon de faire de "la politique", inquiète aussi que cela n'aboutisse pas, que je choisis d’investir mes espoirs du côté de Maintenant ! en espérant là, une vraie évolution, pensée, voulue et suivie patiemment, pas à pas, dans le temps.
Pourquoi ne pas jeter mes regards vers la motion emmenée par DCB qui parle de renouvellement et d’ouverture ?
Deux raisons .
1/ Parce que leurs pratiques ne reflètent pas les idées qu’ils portent !
Tous les efforts d'ouvertures, de liens entre les ex-Verts et Europe écologie ont été portés par Cécile Duflot.
C'est objectif.
Y compris les efforts en termes de "pratiques" à l'interne, pour pallier les entourloupes que l’ouverture à 50% de candidats nouveaux aux élections régionales a engendré (des deux côtés Verts et non Verts) : c’était un pari énorme ! Aucun autre parti en France n’aurait pu réaliser cela !
Aujourd'hui, a-t-elle terminé sa mission ? Je ne le pense pas.
Est-elle maintenant gâtée par le pouvoir, au point de ne pas vouloir le lâcher ? Serait-ce cela sa motivation pour se représenter ?
Non ! Malgré tout ce que l’on peut entendre de la part des tenants de la motion de DCB , « Construire l’écologie pour toutes et tous », et malgré les propos tenus par Marie Bové, qui avec tout le respect que l’on doit à tout/e candidat/e, n’a pas la carrure ni l’expérience qu’a su se forger Cécile Duflot en un peu plus de 4 ans ! (Et oui, c’est un talent, un engagement particulier qu’incarne Cécile.)
Etrange d’ailleurs, ce climat de calomnies que font régner les plus ouverts - soi-disant – de la partie que jouera ce Congrès fondateur.
Tout ce bruit, pas sincère et un peu nauséabond, un peu "vieux" par son climat de "gagne à tout prix", est à l’opposé de l’esprit de la motion emmenée par Cécile, au point même qu’on peut craindre de ne pas l’entendre assez.
Voyons ce qu’écrit Cécile Duflot sur le site de la motion Maintenant ! « Vers une écologie de la majorité ? », extrait.
« Notre Congrès doit être un moment de rassemblement plutôt que de division, et de débats politiques plutôt que d’affrontements. Nous avons besoin d’un mouvement rassemblé autour d’une ligne claire : poursuivre le rassemblement des écologistes pour construire une écologie de la majorité, une écologie qui ose convaincre toutes et tous, de la radicalité et de la responsabilité de ses propositions, non pas une écologie de l’adaptation, mais bien une écologie de transformation qui portera pour demain l’ambition du XXIe siècle. »
Un des enjeux important « pour faire de la politique autrement » est de pouvoir débattre politique sans se battre !
C’est cela un congrès ! D’ailleurs, notre vote à la proportionnelle, pour des candidats ordonnancés par listes, devrait éviter ce genre de guerre !
Maintenant ! n’a jamais utilisé les armes de son adversaire, pas utilisé de fichier d’adresses e-mail au-delà du périmètre autorisé et choisi collégialement par le mouvement ; pas de polémiques douteuses.
Bref, dans ce monde énervé difficile de faire entendre le désir d’avancer ensemble dans la diversité, mais en paix et dans le respect de l’autre.
Et de fait, on nous entend moins ; et les arguments fallacieux de certains sont tellement convaincants qu’ils brillent ! Certes, mais ils sont faux !
Ce qui motive l’équipe de Maintenant ! c’est le désir de peser dans la campagne de l'élection présidentielle, pour qu'elle soit différente, et que l’écologie politique y trouve la plus grande place possible ; le désir de continuer à ouvrir EELV, sans que personne ne perde son âme.
Le désir surtout de réussir la « coopérative » pour que l’écologie s’installe au cœur de la société civile et tisse des liens clairs et transparents et constructifs avec une pratique politique enfin renouvelée, et respectable !
Pour que le slogan que l'on doit à Dany "Peu importe d'où vous venez, l'important et où vous voulez aller", s'incarne.
2/Second point.
Il est primordial pour faire progresser nos idées au niveau local que nous ayons un candidat écolo durant la campagne présidentielle : c’est ma conviction.
Daniel Cohn Bendit, contrairement à ce qui est écrit dans les textes de sa motion n’y est pas favorable. Il me parait extrêmement gênant qu’il ne l’exprime pas en toute sincérité.
C’est la seconde raison qui fait que cette motion plus critique que constructive – malgré les apparences - et pas claire dans son positionnement politique - n’a pas réussi à me convaincre.
Je sais que les soutiens de la motion Maintenant !, ceux avec lesquels je parle, ou que j’entends souvent, Yves Cochet, Pascal Durant, Philippe Meirieu, Jean-Paul Besset, et bien d’autres, feront tout, pour qu’à l’issue des débats et du vote de la primaire écologiste, il n’y ait pas un /e perdant/e et un /e gagant /e, mais une candidature collégiale :
Nicolas Hulot / Eva Joly, pour une campagne différente !
Et ce n’est pas gagné !
Et l’on est encore dans cette espèce de miracle que Cécile Duflot nous fait vivre depuis 2008 !
Certes avec Dany, mais sans Cécile, il y a très longtemps que toute cette histoire serait finie.
PM
Bagneux, le 26 mai 2011
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
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