La situation actuelle concernant les retraites
En France, le système des retraites assure une solidarité entre les générations par répartition. Mais cela a un prix fort élevé : en effet, les pensions de retraites coûtent 279 Mds € ce qui équivaut à 14% du PIB pour subvenir aux besoins de 16 millions de retraités. Ceux-ci touchent en moyenne 1 400 € par mois.
En raison du départ en retraite de la génération du baby boom, le nombre de retraités a considérablement augmenté : 280 000 par an depuis 2006 ce qui pose un problème de déficit conséquent : actuellement il est de 32 Mds €. Si aucune mesure n’est prise pour modifier le système, on prévoit qu’il sera de 70 Mds € en 2030 et de 100 Mds € en 2050. Il est donc urgent d’agir et de réformer. Le système risque de s’effondrer lorsque le nombre d’actifs sera inférieur au nombre de retraités d’autant plus que les retraités vivent de plus en plus longtemps (l’espérance de vie ne cesse d’augmenter).
La France veut conserver son système par répartition qui tient également compte des aléas de la vie (accidents…) et des personnes fragiles alors que d’autres pays s’appuient sur la capitalisation privée : les actifs épargnent pour leur propre retraite. L’âge légal pour avoir droit à la retraite est de 60 ans. Dans certains cas, il est possible de prendre sa retraite à 50 ou 55 ans (pour certains métiers de la fonction publique et notamment lorsque l’on a servi dans l’armée) ou le départ en retraite peut aussi être anticipé pour invalidité.
En raison du départ en retraite de la génération du baby boom, le nombre de retraités a considérablement augmenté : 280 000 par an depuis 2006 ce qui pose un problème de déficit conséquent : actuellement il est de 32 Mds €. Si aucune mesure n’est prise pour modifier le système, on prévoit qu’il sera de 70 Mds € en 2030 et de 100 Mds € en 2050. Il est donc urgent d’agir et de réformer. Le système risque de s’effondrer lorsque le nombre d’actifs sera inférieur au nombre de retraités d’autant plus que les retraités vivent de plus en plus longtemps (l’espérance de vie ne cesse d’augmenter).
La France veut conserver son système par répartition qui tient également compte des aléas de la vie (accidents…) et des personnes fragiles alors que d’autres pays s’appuient sur la capitalisation privée : les actifs épargnent pour leur propre retraite. L’âge légal pour avoir droit à la retraite est de 60 ans. Dans certains cas, il est possible de prendre sa retraite à 50 ou 55 ans (pour certains métiers de la fonction publique et notamment lorsque l’on a servi dans l’armée) ou le départ en retraite peut aussi être anticipé pour invalidité.
Les perspectives du COR (Conseil d’orientation des retraites)
Le COR a été créé en 2000 et comprend 39 membres chargés d’analyser le financement des retraites et d’établir des projets à ce sujet pour les années à venir. Outre les baby boomers arrivés à l’âge de la retraite, le système est aussi affaibli par la crise économique de 2008. Celle-ci a pour effet d’augmenter le nombre de chômeurs, de diminuer la production dans le court terme, de baisser considérablement les investissements, et a également des répercussions sur la productivité difficiles à établir.
Pour leurs projections, le COR explique qu’il y a trois facteurs qui influent sur le système de répartition, premièrement les facteurs démographiques notamment la fécondité et l’espérance de vie, deuxièmement, les facteurs économiques dont le taux de chômage et la croissance ainsi que le nombre de cotisants et troisièmement la législation en matière de retraite : principalement le taux de cotisation et les prélèvements assurant la retraite, le montant des pensions.
Selon les statistiques et les hypothèses du COR, l’âge moyen du départ à la retraite passerait de 60,6 ans en 2008 à 61,6 ans en 2020 de même que les pensions augmenteraient en moyenne de 10%. À long terme, le montant des prélèvements devraient être plus élevé pour assurer l’équilibre du système. Face à cette étude gouvernementale, quelles sont les positions de nos politiciens concernant nos retraites ?
Pour leurs projections, le COR explique qu’il y a trois facteurs qui influent sur le système de répartition, premièrement les facteurs démographiques notamment la fécondité et l’espérance de vie, deuxièmement, les facteurs économiques dont le taux de chômage et la croissance ainsi que le nombre de cotisants et troisièmement la législation en matière de retraite : principalement le taux de cotisation et les prélèvements assurant la retraite, le montant des pensions.
Selon les statistiques et les hypothèses du COR, l’âge moyen du départ à la retraite passerait de 60,6 ans en 2008 à 61,6 ans en 2020 de même que les pensions augmenteraient en moyenne de 10%. À long terme, le montant des prélèvements devraient être plus élevé pour assurer l’équilibre du système. Face à cette étude gouvernementale, quelles sont les positions de nos politiciens concernant nos retraites ?
Le clivage gauche/droite sur les retraites et les solutions à apporter
Selon François Hollande, la droite a pour solution d’augmenter la durée de cotisation en différant l’âge de la retraite : nous partirions donc en retraite plus tard. Monsieur Hollande et son parti proposent d’autres solutions pour maintenir l’âge de la retraite à 60 ans : par exemple de se procurer de nouvelles ressources en prélevant sur les revenus du capital et sur les bénéfices des banques. Les cotisations devront comprendre l’intéressement, la participation et les stock-options. Il souhaite conserver les avantages de la population. Peut-être faut-il penser à d’autres solutions également comme permettre aux jeunes retraités de travailler à temps partiel et de gagner leur vie par le fruit de leur travail et un pourcentage de leur retraite.
Des calculs devraient être effectués sur leurs meilleures années et leurs dernières années en travaillant partiellement devraient leur permettre de vivre plus aisément qu’en bénéficiant de leur retraite complète. Cela permettrait de créer davantage de richesse et d’épargner une bonne partie du montant des pensions à verser. Il est évident que malgré l’espérance de vie qui augmente, un sexagénaire n’est souvent plus en mesure de travailler comme un actif plus jeune c’est pourquoi son temps de travail doit être réduit sans pour autant lui porter préjudice.
De même la pénibilité du travail devrait être prise en compte pour diminuer le nombre d’heures de travail tout en étant payé à plein temps. En ce temps de débat sur les retraites face à l’énorme déficit actuel et futur, toutes les propositions sont les bienvenues. On peut aussi penser à faire comme dans d’autres pays et à épargner de plus en plus pour nos retraites.
Des calculs devraient être effectués sur leurs meilleures années et leurs dernières années en travaillant partiellement devraient leur permettre de vivre plus aisément qu’en bénéficiant de leur retraite complète. Cela permettrait de créer davantage de richesse et d’épargner une bonne partie du montant des pensions à verser. Il est évident que malgré l’espérance de vie qui augmente, un sexagénaire n’est souvent plus en mesure de travailler comme un actif plus jeune c’est pourquoi son temps de travail doit être réduit sans pour autant lui porter préjudice.
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