Participatif, Le mot est sur toutes les lèvres
Le web 2.0, celui des réseaux sociaux et des blogs, sites de partage vidéo et autres plates-formes communautaires, a durablement défini la nature des échanges sur le net nouvelle génération. Ce sont les utilisateurs qui fournissent le contenu, la plupart du temps gratuitement. Les échanges sont, en ce sens, horizontaux : celui qui ne sait pas, demande ; celui qui sait, partage. Cet esprit propre à la toile remonte à ses premières heures, lorsqu’à la fin des années soixante, une poignée d’universités américaines mettaient en commun leurs recherches.
Les forums, les wikis et les différents sites « formateurs » (tutoriaux, sites spécialisés) sont les avatars particulièrement tenaces de ces données fondamentales. Les géants actuels du web doivent leur réussite fulgurante au strict respect de ces principes quasi trinitaires : gratuité, participation, communauté. FaceBook, MySpace, Skyblog, Wikipédia … tous ont mis l’utilisateur au centre de toutes les attentions afin que celui-ci s’implique de fait à leur succès.
Ne reste qu’à vendre leur volume aux annonceurs… Cette philosophie du partage, qu’il semble de bon ton aujourd’hui d’essayer de détourner, se répand massivement et déborde des frontières d’internet, qui sont de plus en plus poreuses. Le participatif devient le pilier de toute stratégie commerciale et de toute production. Le cinéma (voir ci-dessous), la musique, l’édition, la publicité, la banque, le sport (voir ci-contre) et même la démocratie deviennent participative.
Les forums, les wikis et les différents sites « formateurs » (tutoriaux, sites spécialisés) sont les avatars particulièrement tenaces de ces données fondamentales. Les géants actuels du web doivent leur réussite fulgurante au strict respect de ces principes quasi trinitaires : gratuité, participation, communauté. FaceBook, MySpace, Skyblog, Wikipédia … tous ont mis l’utilisateur au centre de toutes les attentions afin que celui-ci s’implique de fait à leur succès.
Ne reste qu’à vendre leur volume aux annonceurs… Cette philosophie du partage, qu’il semble de bon ton aujourd’hui d’essayer de détourner, se répand massivement et déborde des frontières d’internet, qui sont de plus en plus poreuses. Le participatif devient le pilier de toute stratégie commerciale et de toute production. Le cinéma (voir ci-dessous), la musique, l’édition, la publicité, la banque, le sport (voir ci-contre) et même la démocratie deviennent participative.
Les passionnés
Les dernières tentatives de référencement des utilisateurs par types sont formelles : seuls 24 % des internautes créent ou participent réellement à la création de contenu (North American Technographics) et plus de 73 % sont de simples spectateurs (lecture de blogs, écoute de podcasts, visionnage de vidéos…). Si le déséquilibre semble important, le volume de créateurs reste tout de même impressionnant. La grande force d’internet est d’avoir permis aux passionnés de tous pays de s’unir et de partager. Ce réservoir représente une formidable ressource pour les industriels et les publicitaires et ouvre des horizons tout à fait intéressants.
Le monde 2.0
Les rapports entre annonceurs et clients, entre clients et entreprises, entre téléspectateurs et télévision se calquent sur ceux que l’on peut trouver sur la toile. La dernière campagne publicitaire de Numéricable le prouve : ce sont les abonnés qui ont été appelés pour réaliser les différents spots.
Aux États-Unis, une sorte étonnante de prêt d'argent s’est installée et gagne du terrain : le prêt de pair à pair, également dénommé financement participatif ou encore prêt d'argent participatif. Des particuliers avancent donc de l’argent à d’autres, évaluant eux-mêmes les risques qu'ils prennent, et calculant les intérêts en fonction des conditions octroyés. Un système de notation des débiteurs complète l’ensemble.
L’expérience du géant du jouet Lego est également révélatrice de ce glissement prometteur vers le participatif. L’industriel, en suivant quelques forums ou sites d’amateurs, s’est rendu compte qu’il existait une communauté qui produisait d’incroyables créations virtuelles. Voyant cela, Lego a décidé de leur fournir les outils pour développer leur passion. À partir des plans envoyés par les utilisateurs, l’entreprise fournit, dans une boîte bien conditionnée, les briques adéquates. En échange, les productions sont disponibles pour tous sur le site de la société.
Il n’aura pas non plus fallu attendre longtemps pour que la politique (de l’UMP à Désir d’avenir en passant par Les Verts et le Parti socialiste) s’empare de l’incroyable puissance de proposition et de rayonnement que représente le caractère actif du web. Le XXie siècle sera participatif ou ne sera pas.
Aux États-Unis, une sorte étonnante de prêt d'argent s’est installée et gagne du terrain : le prêt de pair à pair, également dénommé financement participatif ou encore prêt d'argent participatif. Des particuliers avancent donc de l’argent à d’autres, évaluant eux-mêmes les risques qu'ils prennent, et calculant les intérêts en fonction des conditions octroyés. Un système de notation des débiteurs complète l’ensemble.
L’expérience du géant du jouet Lego est également révélatrice de ce glissement prometteur vers le participatif. L’industriel, en suivant quelques forums ou sites d’amateurs, s’est rendu compte qu’il existait une communauté qui produisait d’incroyables créations virtuelles. Voyant cela, Lego a décidé de leur fournir les outils pour développer leur passion. À partir des plans envoyés par les utilisateurs, l’entreprise fournit, dans une boîte bien conditionnée, les briques adéquates. En échange, les productions sont disponibles pour tous sur le site de la société.
Il n’aura pas non plus fallu attendre longtemps pour que la politique (de l’UMP à Désir d’avenir en passant par Les Verts et le Parti socialiste) s’empare de l’incroyable puissance de proposition et de rayonnement que représente le caractère actif du web. Le XXie siècle sera participatif ou ne sera pas.
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