L’utilisation des données personnelles sur Internet interroge !
L’utilisation des données personnelles sur Internet interroge un nombre croissant d’internautes. Les plus jeunes affirment généralement bien contrôler leur réputation numérique. Deux études permettent cependant de souligner certaines contradictions. L’Institut BVA a réalisé récemment un sondage par téléphone auprès d’un échantillon de 1 011 personnes représentatif de la population âgée de 15 ans et plus.
Plus l’échantillon interrogé est jeune plus l’opinion : « on peut très bien s’inscrire sur des réseaux comme Facebook. Il suffit simplement de faire attention aux informations personnelles que l’on y met et aux personnes qui y ont accès » l’emporte largement. 89 % des 15 à 24 ans pensent ainsi alors que cette affirmation remporte seulement 40 % des suffrages chez les 65 ans et plus. Des internautes de 65 ans et plus par ailleurs absents des dits réseaux sociaux ( Etude Crédoc ). Une autre étude a été réalisée par la société Iligo à la demande de la société Nimjan. Cette enquête a été auto-administrée en ligne auprès d’un échantillon de 1003 internautes. La méthode des quotas a été appliquée.
Dans cette enquête, 58 % des mères se disent inquiètes au sujet des informations concernant leurs enfants. Mais 72 % des internautes ayant des enfants déclarent communiquer, même s’ils disent le faire rarement, des informations sur des membres de leur famille. Quant aux données les concernant, les adeptes des réseaux sociaux ont tendance à les communiquer facilement. 88 % fournissent leur date de naissance, 70 % leur statut matrimonial, 69 % leur niveau d’étude, 55 % leurs goûts ou leurs centres d’intérêt.
63 % des internautes qui ont communiqué leur numéro de téléphone sur Internet se disent inquiets de l’avoir fait. Mais on peut aussi se demander combien de ces personnes inquiètes apparaissaient dans l’annuaire téléphonique pourtant consultable par tous, voilà quelques années.
48 % de ceux qui ont communiqué leur mail sont également inquiets. A-t-on suffisamment expliqué à ces internautes l’utilité de disposer de plusieurs mails selon le type de destinataire auquel on s’adresse ?
61 % des internautes estiment contrôler les informations qu’ils publient sur le net. 92 % déclarent même avoir entrepris des actions pour préserver leurs informations sur les réseaux sociaux.
Pour ce qui est de rechercher les traces que l’on laisse sur la toile, il semble que cette pratique soit plus ou moins fréquente selon l’usage que l’on fait des sites communautaires. Plus l’internaute fréquente les réseaux sociaux, plus il exerce sa vigilance. Pour se protéger, 78 % des internautes n’acceptent pas toutes les demandes de contact, 74 % ont déjà modifié leurs paramètres de confidentialité sur Facebook. 47 % ont supprimé des informations qu’ils avaient renseignées à l’origine. Il est indéniable qu’il y a une prise de conscience croissante des risques. On peut regretter cependant que 26 % des utilisateurs de Facebook ne configurent toujours pas leurs paramètres de confidentialité, que la vérification des traces que l’internaute laisse sur la toile fasse l’objet d’une surveillance bien trop occasionnelle.
Certes, les paramétrages de confidentialité sur Facebook ne sont pas toujours explicites... et surtout changent souvent ! C'est pourquoi j'ai eu l'occasion d'animer des modules de formation de type « Pas à pas sur Facebook » à destination des différents intervenants auprès des jeunes et des adolescents.
Plus l’échantillon interrogé est jeune plus l’opinion : « on peut très bien s’inscrire sur des réseaux comme Facebook. Il suffit simplement de faire attention aux informations personnelles que l’on y met et aux personnes qui y ont accès » l’emporte largement. 89 % des 15 à 24 ans pensent ainsi alors que cette affirmation remporte seulement 40 % des suffrages chez les 65 ans et plus. Des internautes de 65 ans et plus par ailleurs absents des dits réseaux sociaux ( Etude Crédoc ). Une autre étude a été réalisée par la société Iligo à la demande de la société Nimjan. Cette enquête a été auto-administrée en ligne auprès d’un échantillon de 1003 internautes. La méthode des quotas a été appliquée.
Dans cette enquête, 58 % des mères se disent inquiètes au sujet des informations concernant leurs enfants. Mais 72 % des internautes ayant des enfants déclarent communiquer, même s’ils disent le faire rarement, des informations sur des membres de leur famille. Quant aux données les concernant, les adeptes des réseaux sociaux ont tendance à les communiquer facilement. 88 % fournissent leur date de naissance, 70 % leur statut matrimonial, 69 % leur niveau d’étude, 55 % leurs goûts ou leurs centres d’intérêt.
63 % des internautes qui ont communiqué leur numéro de téléphone sur Internet se disent inquiets de l’avoir fait. Mais on peut aussi se demander combien de ces personnes inquiètes apparaissaient dans l’annuaire téléphonique pourtant consultable par tous, voilà quelques années.
48 % de ceux qui ont communiqué leur mail sont également inquiets. A-t-on suffisamment expliqué à ces internautes l’utilité de disposer de plusieurs mails selon le type de destinataire auquel on s’adresse ?
61 % des internautes estiment contrôler les informations qu’ils publient sur le net. 92 % déclarent même avoir entrepris des actions pour préserver leurs informations sur les réseaux sociaux.
Pour ce qui est de rechercher les traces que l’on laisse sur la toile, il semble que cette pratique soit plus ou moins fréquente selon l’usage que l’on fait des sites communautaires. Plus l’internaute fréquente les réseaux sociaux, plus il exerce sa vigilance. Pour se protéger, 78 % des internautes n’acceptent pas toutes les demandes de contact, 74 % ont déjà modifié leurs paramètres de confidentialité sur Facebook. 47 % ont supprimé des informations qu’ils avaient renseignées à l’origine. Il est indéniable qu’il y a une prise de conscience croissante des risques. On peut regretter cependant que 26 % des utilisateurs de Facebook ne configurent toujours pas leurs paramètres de confidentialité, que la vérification des traces que l’internaute laisse sur la toile fasse l’objet d’une surveillance bien trop occasionnelle.
Certes, les paramétrages de confidentialité sur Facebook ne sont pas toujours explicites... et surtout changent souvent ! C'est pourquoi j'ai eu l'occasion d'animer des modules de formation de type « Pas à pas sur Facebook » à destination des différents intervenants auprès des jeunes et des adolescents.
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