Le permis à puce : une bonne idée
Mis en circulation en septembre 2013, le nouveau format du permis de conduire, en forme de carte de crédit plastifié incluant une puce électronique, avait remplacé le célèbre « papier rose ».
Les informations contenues dans la puce renseignent sur l’état-civil du titulaire, la photographie, le numéro du titre, la date et l’autorité de délivrance, les catégories de permis obtenues, la date d’obtention et la fin de validité de certaines catégories, le numéro de dossier du titulaire et d’éventuelles restrictions de conduite comme le port de lunettes ou l’aménagement spécial du véhicule.
Initialement, ce nouveau permis avait été lancé afin de faciliter la libre circulation des personnes et de l’information entre administrations nationales et ce grâce à un système d’échange de données au niveau européen.
A long terme, cette carte à puce se serait transformée en une carte multi-usages, offrant toute une série de services supplémentaires. Il même été question d’inclure dans la puce les empreintes digitales du conducteur, le nombre de points restants, les stages récupération de points suivis et l’historique des PV.
Les chiffres des fraudes étaient imparables : selon le ministère, près de 10% des permis en circulation sont des faux, ce qui représente tout de même 2,7 millions de conducteurs. De nombreuses personnes, qui n’ont pas les moyens de passer par une auto école ou qui n’ont pas récupérer les points de leur permis de conduire, choisissent de frauder et de rouler avec un permis falsifié. La mise en place de ce permis à puce devait donc être un moyen de lutter efficacement contre les fraudes. Plus fiable et surtout moins facile à falsifier, le nouveau permis à puce avait de beaux jours devant lui.
Les informations contenues dans la puce renseignent sur l’état-civil du titulaire, la photographie, le numéro du titre, la date et l’autorité de délivrance, les catégories de permis obtenues, la date d’obtention et la fin de validité de certaines catégories, le numéro de dossier du titulaire et d’éventuelles restrictions de conduite comme le port de lunettes ou l’aménagement spécial du véhicule.
Initialement, ce nouveau permis avait été lancé afin de faciliter la libre circulation des personnes et de l’information entre administrations nationales et ce grâce à un système d’échange de données au niveau européen.
A long terme, cette carte à puce se serait transformée en une carte multi-usages, offrant toute une série de services supplémentaires. Il même été question d’inclure dans la puce les empreintes digitales du conducteur, le nombre de points restants, les stages récupération de points suivis et l’historique des PV.
Les chiffres des fraudes étaient imparables : selon le ministère, près de 10% des permis en circulation sont des faux, ce qui représente tout de même 2,7 millions de conducteurs. De nombreuses personnes, qui n’ont pas les moyens de passer par une auto école ou qui n’ont pas récupérer les points de leur permis de conduire, choisissent de frauder et de rouler avec un permis falsifié. La mise en place de ce permis à puce devait donc être un moyen de lutter efficacement contre les fraudes. Plus fiable et surtout moins facile à falsifier, le nouveau permis à puce avait de beaux jours devant lui.
Des coûts trop élevés
La sécurité a un prix mais elle a aussi un coût. En effet, la version moderne à puce du permis de conduire coûte environ 30 fois plus cher à produire qu’un document dans puce.
Dès le mois de janvier, il sera donc remplacé par un permis au format carte de crédit mais sans électronique.
Dès le mois de janvier, il sera donc remplacé par un permis au format carte de crédit mais sans électronique.
Les fabricants Français en colère
Après cette décision du Gouvernement de retirer la puce électronique des permis de conduire, les fabricants français de cette technologie ont vivement réagi. Rassemblés au sein de l'Alliance des Composants et Systèmes pour l'Industrie électronique, ils viennent d'adresser une lettre au Premier Ministre dans lequel ils expliquent désapprouver cette décision et parlent même de « position totalement anachronique » et qui serait destructrice d’emplois en France.
Ils rappellent également que cette technologie portée par des fabricants français constitue une avancée majeure.
Ils rappellent également que cette technologie portée par des fabricants français constitue une avancée majeure.