"Si vous avez suivi la course à la maison Blanche vous avez pu entendre que les jeux sont faits et que les républicains sont cuits. »
C’est dans un courriel adressé à 5 millions de sympathisants républicains que le directeur de campagne de John McCain ajoute « Si 130 millions de personnes vont voter mardi, 18,5 millions sont susceptibles de voter au dernier moment. Je crois que nous nous trouvons dans une course très compétitive. »
Malheureusement, est ce que cela suffira pour rassurer les sympathisants républicain ?
Le constat s’impose de lui-même, est-ce la fin des conservateurs ?
C’est dans un courriel adressé à 5 millions de sympathisants républicains que le directeur de campagne de John McCain ajoute « Si 130 millions de personnes vont voter mardi, 18,5 millions sont susceptibles de voter au dernier moment. Je crois que nous nous trouvons dans une course très compétitive. »
Malheureusement, est ce que cela suffira pour rassurer les sympathisants républicain ?
Le constat s’impose de lui-même, est-ce la fin des conservateurs ?
Un piège tactique
La tempête que connait Wall Street aura été le coup fatal pour le camp républicain.
En effet, la plupart des mesures prises par les conservateurs sont jugées par les citoyens américains comme responsable du désastre financier.
John McCain, en choisissant de faire campagne dans 4 états remportés par les démocrates (Pennsylvanie, New Hampshire, Wisconsin, et Minnesota) , se retrouve dans un piège tactique.
En profitant de son avantage financier pour faire campagne dans autant d'endroits, Obama a contraint McCain à dépenser des fonds pour se maintenir dans des états qui étaient considérés comme assurés pour les républicains (Indiana, Missouri par exemple) tout en se limitant à passer à l'offensive en territoire démocrate.
Au final, étant donné l'impopularité du président Bush et la nature particulière de cette crise, l'issue la plus probable du 4 novembre est une répudiation spectaculaire des républicains à tous les niveaux.
Paru dans le journal britannique The Independant , un élu républicain avoue qu'une défaite écrasante mardi serait le remède idoine.
Ils appellent ainsi de leurs vœux un échec purificateur du genre de ceux qui ouvrent la voie à une renaissance spectaculaire, comme en 1964.
Cette année la, non seulement Lyndon Johnson l'a emporté sur Barry Goldwater avec 22 points d'avance, mais les deux chambre du Congrès comptaient deux fois plus de démocrates que de républicains. Pourtant quatre ans plus tard les républicains reprenaient la Maison Blanche.
En effet, la plupart des mesures prises par les conservateurs sont jugées par les citoyens américains comme responsable du désastre financier.
John McCain, en choisissant de faire campagne dans 4 états remportés par les démocrates (Pennsylvanie, New Hampshire, Wisconsin, et Minnesota) , se retrouve dans un piège tactique.
En profitant de son avantage financier pour faire campagne dans autant d'endroits, Obama a contraint McCain à dépenser des fonds pour se maintenir dans des états qui étaient considérés comme assurés pour les républicains (Indiana, Missouri par exemple) tout en se limitant à passer à l'offensive en territoire démocrate.
Au final, étant donné l'impopularité du président Bush et la nature particulière de cette crise, l'issue la plus probable du 4 novembre est une répudiation spectaculaire des républicains à tous les niveaux.
Paru dans le journal britannique The Independant , un élu républicain avoue qu'une défaite écrasante mardi serait le remède idoine.
Ils appellent ainsi de leurs vœux un échec purificateur du genre de ceux qui ouvrent la voie à une renaissance spectaculaire, comme en 1964.
Cette année la, non seulement Lyndon Johnson l'a emporté sur Barry Goldwater avec 22 points d'avance, mais les deux chambre du Congrès comptaient deux fois plus de démocrates que de républicains. Pourtant quatre ans plus tard les républicains reprenaient la Maison Blanche.
Cette défaite envisagée par le camp républicain aurait elle pu être prédite d'avance?
Pas évident même si des données nous prouvent le contraire.
Alors que la course à l'investiture démocrate aura été disputée jusqu'au bout il n'en est pas de même dans le camp républicain.
John McCain à eu la chance d'avoir face à lui une brochette d'adversaires particulièrement inefficaces: un gouverneur du Massachusetts protéiforme et aussi sincère qu'un commercial ( Mitt Rommey), un ancien pasteur qui a trouvé sa nouvelle vocation ; présentateur télé ( Mike Huckabee) et un maire plus impopulaire de semaines en semaines ( Rudolph Giuliani).
Il aura ainsi suffit que McCain attende que ses trois adversaires se cassent la figure pour obtenir l'approbation se son parti et il n'a jamais eu besoin de chercher le consensus entre les différentes factions républicaines.
Les conservateurs attachés à la sécurité nationale l'ont adoré pour sa soif de guerre.
Du coté des questions économiques, les conservateurs des milieux des affaires ont vite compris qu'il sera toujours de leur coté.
La seule difficulté se trouvait du coté des questions de société.
Et le candidat républicain a eu la brillante idée pour séduire les conservateurs s'occupant des questions sociale de dégoter une colistière parmi eux.
Sarah Palin aura été sans nul doute le pire choix de l'Histoire, punissant du même coup tout les conservateurs sur les questions de société.
En d'autres termes, tous les piliers qui soutiennent le conservatisme sont en train de s'écrouler.
Être conservateur voudra toujours dire quelque chose ou bien une surprise nous attend ce soir?
Alors que la course à l'investiture démocrate aura été disputée jusqu'au bout il n'en est pas de même dans le camp républicain.
John McCain à eu la chance d'avoir face à lui une brochette d'adversaires particulièrement inefficaces: un gouverneur du Massachusetts protéiforme et aussi sincère qu'un commercial ( Mitt Rommey), un ancien pasteur qui a trouvé sa nouvelle vocation ; présentateur télé ( Mike Huckabee) et un maire plus impopulaire de semaines en semaines ( Rudolph Giuliani).
Il aura ainsi suffit que McCain attende que ses trois adversaires se cassent la figure pour obtenir l'approbation se son parti et il n'a jamais eu besoin de chercher le consensus entre les différentes factions républicaines.
Les conservateurs attachés à la sécurité nationale l'ont adoré pour sa soif de guerre.
Du coté des questions économiques, les conservateurs des milieux des affaires ont vite compris qu'il sera toujours de leur coté.
La seule difficulté se trouvait du coté des questions de société.
Et le candidat républicain a eu la brillante idée pour séduire les conservateurs s'occupant des questions sociale de dégoter une colistière parmi eux.
Sarah Palin aura été sans nul doute le pire choix de l'Histoire, punissant du même coup tout les conservateurs sur les questions de société.
En d'autres termes, tous les piliers qui soutiennent le conservatisme sont en train de s'écrouler.
Être conservateur voudra toujours dire quelque chose ou bien une surprise nous attend ce soir?