Le programme PISA de l'OCDE
Le programme PISA (acronyme pour « Programme for International Student Assessment » en anglais, et pour « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » en français) est un ensemble d'études de l'OCDE visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres. Leur publication est triennale. La première étude fut menée en 2000, deux autres suivirent en 2003 et en 2006, les résultats des études menées en 2009 sont en cours d'analyse et leur publication est attendue pour décembre 2010. Les méthodes et les objectifs de PISA évoluent au cours du temps.
Programme PISA, explications ...
PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 34 pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires. Elle évalue l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire. Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond. Lors de chaque évaluation, un sujet est privilégié par rapport aux autres. Les premières collectes de données ont eu lieu en 2000, les suivantes en 2003, en 2006 et en 2009. La prochaine collecte est prévue pour 2012.
Plutôt que la maîtrise d’un programme scolaire précis, PISA teste l’aptitude des élèves à appliquer les connaissances acquises à l’école aux situations de la vie réelle. Les facteurs conditionnant leurs performances ainsi que leur potentiel pour l’apprentissage tout au long de la vie font également l’objet d’une analyse au moyen de questions portant sur l'approche de l'apprentissage et le milieu social des élèves. Grâce à un questionnaire complété par les proviseurs, PISA prend également en compte les particularités d’organisation des écoles. Dans chacun des pays participants, entre 4 500 et 10 000 élèves remplissent le questionnaire de fond pour chaque évaluation. Les étudiants sont sélectionnés à partir d’un échantillon aléatoire d’établissements scolaires (publics ou privés) ainsi que sur un critère d’âge (à partir de 15 ans et 3 mois à 16 ans et 2 mois au début de l’évaluation), et non en fonction de leur classe.
Par ailleurs, les élèves sélectionnés dans chaque pays doivent passer des tests écrits avec des questions ouvertes ou à choix multiple. À chaque évaluation, un temps d’épreuve plus long est prévu pour le sujet principal par rapport aux autres sujets. L’élaboration et la mise en oeuvre du test sont réalisées par un Consortium international qui travaille en étroite collaboration avec les directeurs nationaux de projet. Le Consortium communique ses résultats au Secrétariat de l’OCDE, qui gère le projet, ainsi qu’au Comité directeur du PISA, qui élabore ses orientations politiques.
Plutôt que la maîtrise d’un programme scolaire précis, PISA teste l’aptitude des élèves à appliquer les connaissances acquises à l’école aux situations de la vie réelle. Les facteurs conditionnant leurs performances ainsi que leur potentiel pour l’apprentissage tout au long de la vie font également l’objet d’une analyse au moyen de questions portant sur l'approche de l'apprentissage et le milieu social des élèves. Grâce à un questionnaire complété par les proviseurs, PISA prend également en compte les particularités d’organisation des écoles. Dans chacun des pays participants, entre 4 500 et 10 000 élèves remplissent le questionnaire de fond pour chaque évaluation. Les étudiants sont sélectionnés à partir d’un échantillon aléatoire d’établissements scolaires (publics ou privés) ainsi que sur un critère d’âge (à partir de 15 ans et 3 mois à 16 ans et 2 mois au début de l’évaluation), et non en fonction de leur classe.
Par ailleurs, les élèves sélectionnés dans chaque pays doivent passer des tests écrits avec des questions ouvertes ou à choix multiple. À chaque évaluation, un temps d’épreuve plus long est prévu pour le sujet principal par rapport aux autres sujets. L’élaboration et la mise en oeuvre du test sont réalisées par un Consortium international qui travaille en étroite collaboration avec les directeurs nationaux de projet. Le Consortium communique ses résultats au Secrétariat de l’OCDE, qui gère le projet, ainsi qu’au Comité directeur du PISA, qui élabore ses orientations politiques.
Des résultats Francais globalement dans la moyenne de l’OCDE
En ce qui concerne la compréhension de l’écrit, la France compte 496 points contre 493 en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les élèves français sont une majorité à déclarer que les professeurs les invitent à lire. Au niveau de la lecture, on remarque que plus les lectures sont éclectiques, meilleurs sont les connaissances et les résultats des élèves. En culture mathématique, nous sommes également dans la moyenne : 497 points contre 496 points en moyenne pour l'ensemble des pays de l'OCDE. En revanche, en culture scientifique, nous sommes légèrement en dessous de la moyenne de tous ces pays qui se situe à 501 points contre 498 points pour notre pays.
Face à ce résultat, Luc Chatel, notre ministre de l’Éducation a annoncé la création d’un « plan sciences » d’ici le mois prochain afin de remédier à cette situation. En France, il faut remarquer que les élèves lisent beaucoup par le biais d’Internet et des nouvelles technologies qui ont été intégrées dans l’étude de Pisa. Les élèves qui lisent au moins une demi-heure par jour ont de meilleurs résultats que les autres et ceux qui lisent par plaisir également. Ceux qui ne savent pas apprécier la lecture sont souvent en difficulté. Interrogeons-nous désormais sur les différences de résultats entre filles et garçons.
Face à ce résultat, Luc Chatel, notre ministre de l’Éducation a annoncé la création d’un « plan sciences » d’ici le mois prochain afin de remédier à cette situation. En France, il faut remarquer que les élèves lisent beaucoup par le biais d’Internet et des nouvelles technologies qui ont été intégrées dans l’étude de Pisa. Les élèves qui lisent au moins une demi-heure par jour ont de meilleurs résultats que les autres et ceux qui lisent par plaisir également. Ceux qui ne savent pas apprécier la lecture sont souvent en difficulté. Interrogeons-nous désormais sur les différences de résultats entre filles et garçons.
Enquête PISA 2009, Les filles meilleures que les garçons
Dans tous les pays de l'OCDE, l’écart s’est creusé entre filles et garçons à la faveur de celles-ci. Cette différence s’est accrue dans le temps : en 2000, l’écart était de 29 points en France, il est désormais de 40 points dans notre pays. Dans certains pays ceci est également dû à une régression dans les résultats des garçons. Les différences existent aussi en lecture : les filles lisent fréquemment des récits de fiction ou des œuvres documentaires tandis que les garçons lisent davantage de bandes dessinées. En revanche, en France, les filles ont de moins bons résultats que les garçons en mathématiques (de 16 points) et en sciences (de 3 points). Ce sont sûrement des écarts liés au cerveau humain et à son fonctionnement différent chez les femmes et les hommes.
Les garçons apparemment plus logiques et les filles ayant une tendance plus littéraire et artistique. En compréhension de l’écrit, les filles ont également 40 points d’avance sur les garçons ce qui est l’équivalent d’une année d’études environ. En France, se pose le problème de la discipline, nous sommes un des pays où les élèves sont les plus irrespectueux durant les heures de cours. Ceci est certainement en rapport avec les résultats en baisse par rapport à l'année 2000 où nous étions classés parmi les meilleurs de l’OCDE. Il faut reprendre nos enfants et nos adolescents en main : c’est à la fois le rôle des parents et de l'Éducation nationale. Les filles ont de meilleurs résultats certainement parce qu'elles sont plus mûres que les garçons et ont en général moins de problèmes de discipline.
Les garçons apparemment plus logiques et les filles ayant une tendance plus littéraire et artistique. En compréhension de l’écrit, les filles ont également 40 points d’avance sur les garçons ce qui est l’équivalent d’une année d’études environ. En France, se pose le problème de la discipline, nous sommes un des pays où les élèves sont les plus irrespectueux durant les heures de cours. Ceci est certainement en rapport avec les résultats en baisse par rapport à l'année 2000 où nous étions classés parmi les meilleurs de l’OCDE. Il faut reprendre nos enfants et nos adolescents en main : c’est à la fois le rôle des parents et de l'Éducation nationale. Les filles ont de meilleurs résultats certainement parce qu'elles sont plus mûres que les garçons et ont en général moins de problèmes de discipline.
Des disparités éducatives liées au contexte familial et à la catégorie socio-professionnelle des parents
Il s’avère que les enfants qui ont les meilleurs résultats scolaires sont issus de familles de cadres ou de professions libérales. Les enfants des ouvriers ou des inactifs ont des résultats plus faibles. Les bons résultats sont également liés à la pré-scolarisation. Les autochtones ont également davantage de facilités par rapport aux enfants étrangers de première ou deuxième génération : la seconde génération a de meilleurs résultats (de 23 points par rapport à la première mais globalement inférieurs aux Français autochtones). Il est évident que la langue peut être un atout comme une barrière. C’est une chance pour un surdoué que d’être biculturel et de parler deux langues couramment mais cela est un frein pour la plupart des enfants qui ont du mal à s’intégrer du fait qu’ils parlent une langue étrangère en famille. La différence liée au milieu familial a un impact de 28 % sur les résultats scolaires de l’enfant.
Le nombre d’enfants dans la famille et l’environnement familial (nombre de livres à la maison, présence de matériels informatiques …) influent également sur la facilité de l’enfant à apprendre et à s’ouvrir sur le monde. La stratégie de certains pays consiste à pallier aux manques des familles défavorisées afin de remettre leurs enfants à niveau car en France, les écarts se creusent entre les meilleurs élèves et les plus en difficultés. En conclusion, aidons nos enfants et favorisons la lecture qui est le meilleur moyen d'en faire d'excellents élèves.
Le nombre d’enfants dans la famille et l’environnement familial (nombre de livres à la maison, présence de matériels informatiques …) influent également sur la facilité de l’enfant à apprendre et à s’ouvrir sur le monde. La stratégie de certains pays consiste à pallier aux manques des familles défavorisées afin de remettre leurs enfants à niveau car en France, les écarts se creusent entre les meilleurs élèves et les plus en difficultés. En conclusion, aidons nos enfants et favorisons la lecture qui est le meilleur moyen d'en faire d'excellents élèves.
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