Crise du logement, les principaux chiffres
Le prix de l’immobilier a été multiplié par deux en dix ans ce qui rend l’achat d’une maison ou d’un appartement bien plus difficile que précédemment car les salaires, quant à eux n’ont que très peu augmentés. La proportion consacrée au logement représente ¼ du revenu des Français sans compter que cette part est beaucoup plus importante pour les plus défavorisés. On estime qu’il manque 900 000 logements en France. La répartition de ceux-ci est très inégale puisque 10 % des personnes les plus aisées détiennent 46 % du patrimoine tandis que les plus modestes en possèdent seulement 7 %. La Fondation Abbé Pierre a dénombré 685 000 personnes sans domicile personnel. Parmi elles, 133 000 n’ont aucun domicile, 38 000 vivent dans des chambres d’hôtel, 85 000 dans des habitations de fortune (camping, mobil-home...). On compte également 2,78 millions de gens dans des conditions de logement très difficiles et 3,2 millions en surpeuplement dans leur domicile. Les impayés concernent 1,2 millions de personnes ce qui est un chiffre énorme. Enfin, on dénombre 86 000 gens du voyage dans des aires d'accueil. Donc un Français sur six est victime du mal-logement. Nous sommes cependant un pays développé et riche. Il faut penser à répartir davantage les richesses en France où pourtant, grâce à l'éducation mise en œuvre dans le pays, même les plus défavorisés ont leur chance. Voyons à présent la politique de l’actuel gouvernement en faveur du logement.
Crise du logement, la politique du gouvernement Sarkozy en matière de logement
M. Sarkozy avait fait campagne en promettant une France de propriétaires. On peut voir qu’en effet, la France est en retard par rapport à la moyenne européenne : notre pays compte 58 % de propriétaires contre 70 % en Europe. Grâce au gouvernement, on a pu mettre en place un nouveau prêt à taux 0 % qui s’obtient sans condition de richesse et qui est destiné aux familles modestes. Cela coûtera 480 millions à l'État. Le gouvernement espère bien de cette manière atteindre les 70 % de propriétaires pour s’aligner sur les autres pays européens. Les familles les plus démunies ne peuvent évidemment pas devenir propriétaires et certains petits propriétaires pauvres se voient même expulsés de leur logement. Cela peut survenir après un licenciement, un problème grave de santé etc… Les assurances et les banques pensent enfin à accorder des prêts aux personnes malades qui, auparavant ne pouvaient pas emprunter sauf à des taux hors de prix. Cela était très injuste. Les mesures vont dans le bon sens mais il y a vraiment des familles démunies à qui ces mesures ne servent à rien car elles sont bien trop pauvres. Que préconise l'association Abbé Pierre dans le but d'aider les plus modestes ?
Crise du logement, Que faire pour résorber la crise du logement ?
La fondation Abbé Pierre propose la construction de 500 000 nouveaux logements par an. L’organisation préconise également de construire 25 % de logements sociaux contre 20 % actuellement dans les communes de plus de 3 500 habitants. Elle veut que l'accès au logement soit une des grandes causes du futur Président français. Les candidats se verront d’ailleurs remettre une charte par la fondation. Celle-ci suggère également la création d’une loi foncière et d’une loi de programmation sur cinq ans, une réforme de la fiscalité plus égalitaire ainsi que des mesures engageant la mixité sociale. Il est clair qu’il ne suffit pas d’encourager les familles modestes à devenir propriétaires, il faut aussi penser aux plus démunis. Plutôt que de voir flamber les prix des logements, les logements vides de Paris devraient plutôt proposer des loyers à prix réduits dans le but de loger tous le monde. Des logements vides quand des personnes sont à la rue et peuvent mourir en hiver. On comprend pourquoi certains s'installent dans ces logements. Il est évident que cette solution est pensable mais il faut la réglementer. Les propriétaires ne doivent pas avoir des locataires qui squattent. Il faut trouver une solution en accordant des aides par exemple afin que le propriétaire soit payé et que les personnes ne soient plus à la rue. Soyons solidaires, seuls les plus riches sont presque épargnés si une maladie ou un accident de la vie survient, qui peut vous ruiner ou vous poser de graves problèmes pour vous loger. Pensons-y !
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