1,3 tonnes de cannabis saisi au viaduc de Millau

Le GIGN assisté de douaniers (une soixantaine de personnes) ont installé de fausses épaves de véhicules et fourgonnettes réaménagées pour ralentir la circulation sur l’A75. Deux voitures ont été interceptées qui contenaient 1,3 tonnes de cannabis. Les 4 occupants des voitures ont été interpellés. L’A75 est en effet un axe clé qui relie l’Espagne, la région parisienne et le Nord de l’Europe. Les voitures utilisaient la technique "go fast", c’est-à-dire qu’elles roulaient à toute vitesse vers les zones de consommation et de cargaisons de drogues. Les voitures : une Mercedes et une Seat avaient été repérées grâce à l’étude des flux. Elles étaient en provenance d’Espagne. Le cannabis était contenu dans 36 valises marocaines. Les policiers ont également découvert un pistolet automatique, une paire de jumelles de vision nocturne et une douzaine de téléphones portables. Les voitures avaient tenté de faire demi-tour mais elles ont été bloquées par des véhicules lourds disposés par les douaniers. Le conducteur de la Mercedes a tenté de prendre la fuite et la voiture a été accidentée. Cela s’est passé hier, vendredi 4 février. Rappelons les dangers du cannabis et des autres drogues. Quelles sont les attitudes des jeunes quand ils ont fumé de la drogue ? À quels dangers s’exposent-ils ? Quelles sont les conséquences graves sur leur vie psychique ?

Un adulte sur 25 consomme du cannabis dans le monde c’est-à-dire 166 millions de personnes. Cela peut sembler bénin mais une grande consommation de cette substance peut mener tout individu à la folie. Plus de 10 % des consommateurs occasionnels deviennent des consommateurs réguliers d’après les chiffres des États-Unis. Le cannabis augmente le nombre d’accidents de la route : 2,5 % des accidents sont directement liés à la prise de cannabis. Contrairement au tabac qui cause des cancers du poumon, le cannabis lui, augmente la proportion de cancers de la tête, du cou et de la cavité buccale. Le cannabis diminue globalement les capacités intellectuelles notamment des atteintes dans l’apprentissage verbal, des troubles de la mémoire et de l’attention. Enfin 13 % des schizophrénies pourraient être évitées si les malades ne consommaient pas de cannabis. Effet moins grave, le cannabis peut entraîner une dépression ou l'aggraver. Enfin l’usage du cannabis chez les schizophrènes peut provoquer des délires et empire leur état de santé. Il est à noter que le cannabis est une des drogues les moins dangereuses. L’individu met réellement sa santé mentale en danger en prenant des drogues dures (cocaïne, héroïne etc…). Sous certaines drogues, des passages à l’acte peuvent se produire, notamment des sujets délirants qui peuvent se mettre à assassiner des gens. Le problème de la drogue est très grave. C’est un fléau dans notre société qui détruit la vie de beaucoup de jeunes, qui innocents, ne voient pas le danger. Parlons plus en détail des troubles psychiques occasionnés par le cannabis.

L’usage du cannabis favorise les conduites à risques : abus sexuels, rapports sans préservatifs, conduite dangereuse…Le cannabis détruit la motivation et pousse les consommateurs dans la léthargie (ils se laissent aller, n’ont plus envie de s’habiller, de se laver…). Il amoindrit les capacités intellectuelles (troubles de l’attention, de la concentration, de la mémoire…). Ce manque de motivation peut conduire à la dépression qui se corrige avec des antidépresseurs. La démotivation pour arrêter le cannabis est aussi fréquente. De plus, on observe des troubles du sommeil : les drogués, parfois, n'arrivent plus à s'endormir sans leurs joints. Une grande consommation de cannabis tout comme les drogues dures peut provoquer la schizophrénie, une maladie mentale grave où la personne se met à délirer et ne perçoit plus la réalité telle qu’elle est. Le malade souffre beaucoup et ses capacités intellectuelles sont très altérées notamment les facultés de raisonnement. Les rémissions grâce aux médicaments sont possibles mais l’individu demeure fragile et s’il reprend de la drogue il peut sombrer à nouveau dans la folie, ce qui est grave, cela implique des problèmes de comportement car l’individu ne voit plus la réalité en face. Disons tout simplement un non catégorique à la drogue, prévenons les jeunes contre ces graves dangers et félicitons les policiers qui, en saisissant la drogue, en limite la consommation, donc sauvent des vies.