Dimanche soir, à l'issue de son discours derrière la place de la cathédrale de Milan, le chef du gouvernement italien a reçu une statue du célèbre Duomo (la cathédrale de Milan) sur le visage. A l'origine, Massimo Tartaglia. Un homme de 42 ans suivi depuis plus de 10 ans pour des déséquilibres mentaux. Il a été aussitôt interpellé après son geste. La question qui se pose est de savoir les raisons d'un tel acte. Est-ce un acte résultant des problèmes mentaux de l'auteur? Un "cocu jaloux" ironisait un imitateur? Ou un opposant politique équerré par les scandales du Cavaliere?
Il est vrai que l'homme politique de 73 ans accumule les scandales sur sa vie privée et judiciaires qui affectent considérablement sa côte de popularité. En effet, selon un sondage Ipsos pour La Stampa, Berlusconi ne compte de 50.1% de bonnes opinions en berne de quatre points par rapport à début novembre. La manifestation, 'No Berlusconi Day" n'en est que l'illustration.
Quoi qu'il en soit, l'agression a été immédiatement condamnée tant à droite qu'à gauche. Le président de la République italien a rapellé, dans un communiqué, qu'aucune divergence d'opinion ne pouvait justifiée un tel acte. Gianfranco Gini, principal allié de Berlusconi, a évoqué que "l'ensemble des forces politiques devait faire en sorte que l'Italie ne replonge pas dans ses années de violence" de 1970. "Ce qu'ils ont fait à Berlusconi, c'est un acte de terrorisme" renchérit le dirigant de la Ligue du Nord, Umberto Bossi.
Par ailleurs, il a reçu de nombreux messages de soutien du monde entier dont celui du président Nicolas Sarkosy.
Il est vrai que l'homme politique de 73 ans accumule les scandales sur sa vie privée et judiciaires qui affectent considérablement sa côte de popularité. En effet, selon un sondage Ipsos pour La Stampa, Berlusconi ne compte de 50.1% de bonnes opinions en berne de quatre points par rapport à début novembre. La manifestation, 'No Berlusconi Day" n'en est que l'illustration.
Quoi qu'il en soit, l'agression a été immédiatement condamnée tant à droite qu'à gauche. Le président de la République italien a rapellé, dans un communiqué, qu'aucune divergence d'opinion ne pouvait justifiée un tel acte. Gianfranco Gini, principal allié de Berlusconi, a évoqué que "l'ensemble des forces politiques devait faire en sorte que l'Italie ne replonge pas dans ses années de violence" de 1970. "Ce qu'ils ont fait à Berlusconi, c'est un acte de terrorisme" renchérit le dirigant de la Ligue du Nord, Umberto Bossi.
Par ailleurs, il a reçu de nombreux messages de soutien du monde entier dont celui du président Nicolas Sarkosy.
Des conéquences graves
Si les conséquences sont graves politiquement, elles le sont d'autant plus pour l'état de santé du chef du gouvernement. Effectivement, il "se nourit difficilement" a annoncé le docteur Zangrillo, en raison de deux dents brisées. Placé sous antibiotiques et analgésiques, il souffre également de contusions au visage et d'une petite fracture au nez. Selon ses médecins, il faudra attendre 20 jours pour qu'il soit remis totalement.
Transporté à l'hôpital San Rafaere, il restera hospitalisé "au moins jusqu'à mardi" même si sa première nuit a été "tranquille" et que le Cavaliere était serein. En effet, il voulait "voir les quotidiens" dès son réveil. Par ailleurs, lors de son agression, Silvio Berlusconi était sorti du véhicule, dans lequel il avait été placé en sécurité par son entourage, afin d'apercevoir son agresseur scrutant la foule.
Transporté à l'hôpital San Rafaere, il restera hospitalisé "au moins jusqu'à mardi" même si sa première nuit a été "tranquille" et que le Cavaliere était serein. En effet, il voulait "voir les quotidiens" dès son réveil. Par ailleurs, lors de son agression, Silvio Berlusconi était sorti du véhicule, dans lequel il avait été placé en sécurité par son entourage, afin d'apercevoir son agresseur scrutant la foule.
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