Agression au lycée Diderot de Langres : Les faits !
C’était jeudi 3 février, à 7 heures du matin, l’élève a été agressé à la sortie des douches de l’internat au lycée Diderot de Langres en Haute-Marne. L’agresseur a dix-sept ans et c’est un camarade de la victime. Le proviseur du lycée, Pierre Couranjou, a avoué que l'agresseur présumé était un peu pénible mais ne montrait aucun signe de violence. Il a également déclaré que la victime allait sortir de l'hôpital vendredi soir. Cet élève agressé a été transporté en urgence à l’hôpital de Langres puis transféré au CHU de Dijon. Il a été soigné pour sa plaie de dix centimètres autour du cou ce qui est quand même conséquent. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger. Une cellule psychologique a été mise à disposition des élèves et du personnel du lycée. L'agresseur, après s'être enfui, s'est rendu de lui-même à la gendarmerie de Langres où il a été placé en garde à vue. Que s’est-il passé dans la tête de l’agresseur pour donner un coup de couteau à un camarade ? Pourquoi s’est-il rendu de lui-même à la justice ? L’agresseur se tait et la justice méconnaît ses motivations et les raisons de cette agression. Espérons y voir plus clair dans les jours à venir. Il doit bien y avoir une explication... Que s'est-il passé au niveau judiciaire ?
Les conséquences judiciaires suite au coup de couteau
L’agresseur présumé a été mis en examen pour tentative d’assassinat. Il a été écroué samedi après-midi. Une information judiciaire a été ouverte pour enquêter sur les circonstances du drame. La police veut élucider le profil du mis en examen ce qui permettra peut-être de comprendre son geste. Il a été déféré au parquet de Dijon samedi matin, et a été présenté à un juge du pôle d’instruction puis il a été écroué, avait déclaré le procureur de la ville, Éric Lallement. Il sera jugé par la Cour d’Assises de Haute-Marne. Le procureur n’a pas actuellement souhaité répondre sur la reconnaissance des faits par l'agresseur présumé. Le procureur de Chaumont, François Prélot a confirmé que l’auteur des faits se réfugie actuellement dans le silence. Le parquet a affirmé que l’agresseur avait un profil psychologique très fragile. Les établissements sont-ils assez surveillés ? Faut-il embaucher davantage de personnel et notamment davantage de surveillants ? Faut-il imposer des détecteurs d’armes et de métaux comme à l’entrée de certaines universités mexicaines ? Faut-il que la police puisse entrer dans les établissements ? Quelles solutions proposer pour la sécurité des élèves aux lendemains d'agressions et de suicides ? Heureusement, en cas de crise, une cellule psychologique est en place : mais il vaut sans doute mieux prévenir que guérir...
Agression au lycée Diderot de Langres : les Conclusions ...
Des violences et des suicides récents affectent nos jeunes. Que faire ? Peut-être faudrait-il davantage de campagnes contre les violences et de prévention du suicide dans les lycées. Nous ne sommes pas comme au Japon, qui pousse très fort les élèves au travail et qui est élitiste. Les exigences des professeurs sont plus modérées. À part dans les classes préparatoires aux grandes écoles, on ne pousse pas exagérément les élèves au travail et les professeurs, même s'ils ne voient pas toujours cela d'un bon œil, acceptent que leurs adolescents aient une vie intime : beaucoup forment des jeunes couples et parfois le travail devient plus secondaire. D’autres restent tout de même sérieux même s’ils ont un ou une petite amie. Il faut également aider les jeunes à la personnalité fragile comme l’agresseur présumé afin d’éviter qu’ils ne passent à l’acte. Après, il est presque trop tard même si l’on peut penser à la réinsertion après la prison. Il est fort déplorable que des élèves qui se connaissent et partagent des activités semblables en arrivent à s'agresser presque jusqu'à commettre un assassinat. Face au silence de l'agresseur présumé, c'est l'incompréhension...
Nous souhaitons vivement connaître les raisons de cette agression : s’il s’agit d’un acte prémédité ou d’une pulsion, cependant on peut penser qu’on ne se balade pas avec un couteau sans raisons. Pourquoi l’agresseur a-t-il failli tuer son camarade ? Espérons d’en savoir plus d’ici quelques jours…
Nous souhaitons vivement connaître les raisons de cette agression : s’il s’agit d’un acte prémédité ou d’une pulsion, cependant on peut penser qu’on ne se balade pas avec un couteau sans raisons. Pourquoi l’agresseur a-t-il failli tuer son camarade ? Espérons d’en savoir plus d’ici quelques jours…
A lire dans la même thématique
Suggestion de publications disponible dans la même thématique