Du point de vue économique, l’utilisation quotidienne du pétrole, une énergie non renouvelable a des sérieux impactes sur l’environnement notamment que le réchauffement climatique. Et petit à petit, nous prenons conscience du risque que nous courrons, et encore mieux, nous voyons aussi se vider nos réserves de l’or noir dont le prix ne cesse de battre ses propres records : 115$ le baril.
La solution qui est d’ores et déjà appliquée est l’utilisation du biocarburant, obtenu par la re-transformation des déchets alimentaires ou encore par la transformation des cultures en biocarburant. On assiste donc ici à un fin économique que social du rôle attribué à l’agriculture. Les betteraves cultivés pour du biocarburant, les surfaces agricoles destinées aux céréales cultivées réduites.
La solution qui est d’ores et déjà appliquée est l’utilisation du biocarburant, obtenu par la re-transformation des déchets alimentaires ou encore par la transformation des cultures en biocarburant. On assiste donc ici à un fin économique que social du rôle attribué à l’agriculture. Les betteraves cultivés pour du biocarburant, les surfaces agricoles destinées aux céréales cultivées réduites.
Mais le biocarburant n’est pas le seul responsable, notre mode de vie, notre alimentation qui doit être remis en question, car actuellement, on avance plutôt dans élevage plus scientifique, on nourrit les bœufs et les cochons par des céréales. Moins de production pour plus de dénominateurs.
Conséquence, dans certains pays, les prix du riz ont doublé voire même triplé. Cela a commencé en Haïti, à Port au Prince, le pouvoir d’achat a nettement baissé face à l’inflation sur place ; En Afrique au Sénégal où le riz s’achète à crédit, en Egypte, le pain se vend à la queue ou en Asie au Bengladesh. Au final, ce sont surtout les pays les plus pauvres de la planète qui en souffrent.
Selon le Fonds Monétaire Internationale, cela aura pour cause une malnutrition infantile dans nombreux pays africains, notons que 2 milliards de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et en absence de mesures cadrées, on pourrait s’attendre à plusieurs centaines de morts.
Conséquence, dans certains pays, les prix du riz ont doublé voire même triplé. Cela a commencé en Haïti, à Port au Prince, le pouvoir d’achat a nettement baissé face à l’inflation sur place ; En Afrique au Sénégal où le riz s’achète à crédit, en Egypte, le pain se vend à la queue ou en Asie au Bengladesh. Au final, ce sont surtout les pays les plus pauvres de la planète qui en souffrent.
Selon le Fonds Monétaire Internationale, cela aura pour cause une malnutrition infantile dans nombreux pays africains, notons que 2 milliards de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et en absence de mesures cadrées, on pourrait s’attendre à plusieurs centaines de morts.
Les solutions, il y en a mais il faut juste les trouver, en attendant, Washington a débloque une somme de 200 millions de dollar. De son côté, l’Indonésie, premier exportateur de riz a annoncé qu’il n’y aura pas d’exportation cette année sans avoir atteint les 3 millions de tonnes de riz, un chiffre qui semble être loin de la réalité. L’Indonésie a décidé de donner la priorité aux fins domestiques de la culture de l’or blanc. Le Brésil quant à lui défend la production du biocarburant devant l’Assemblée des Nations Unis.
Des positions convergentes qui encore aujourd’hui le résout pas le problème de la sous alimentation face à une surproduction dans les pays développés. Un paradoxe socio économique qui marque encore le contraste Nord-Sud : le géopolitique de la faim.
Des positions convergentes qui encore aujourd’hui le résout pas le problème de la sous alimentation face à une surproduction dans les pays développés. Un paradoxe socio économique qui marque encore le contraste Nord-Sud : le géopolitique de la faim.
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