Des milliers de manifestants dans la Rue !
Au lendemain de la journée de grève générale organisée le 21 mai par les syndicats de salariés et d’agriculteurs proches des milieux nationalistes basques les évaluations de l’impact de cette mobilisation divergent d’une manière contrastée . Le patronat et le nouveau président du Gouvernement basque, le socialiste Patxi Lopez, évoquent un échec des syndicats estimant le pourcentage de grévistes dans la communauté autonome d’Euskadi et en Navarre à 15%, avec, en particulier, en Guipuzcoa, province de tradition ouvrière et nationaliste, 30% de grévistes dans l’industrie du Guipuzcoa, 35 % dans la construction,50 % dans les transports. Patxi Lopez qualifie cette journée d'action de politique car, selon lui, menée par les nationalistes contre son élection à la tête de l’exécutif basque. Selon le syndicat ELA, majoritaire sur la Communauté autonome basque, la paralysie des ports de Bilbao et de Pasaia fut totale. L’historique organisation ouvrière estime que 74,34% des entreprises industrielles enregistrent un taux de grévistes supérieur à 30% sur l’ensemble du territoire autonome d’Euskadi et de la communauté forale de Navarre, tandis que sur le seul espace d’Euskadi, 297 entreprises présenteraient un taux de 70 % de grévistes.
Des milliers de manifestants dans la rue !
Dans chaque capitale des trois capitales de la Communauté autonome basque, entre 10 000 et 15 000 personnes composaient les cortèges de manifestants, selon les syndicats. Des incidents avec la police ont éclatés lorsque les forces de l’ordre ont tenté de disperser les piquets de grève.
Des milliers de manifestants dans la rue !
Dans chaque capitale des trois capitales de la Communauté autonome basque, entre 10 000 et 15 000 personnes composaient les cortèges de manifestants, selon les syndicats. Des incidents avec la police ont éclatés lorsque les forces de l’ordre ont tenté de disperser les piquets de grève.