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PARIS : CELEBRATION DE GARIBALDI DANS LE XVe
Dépôt de gerbe par Annita Garibaldi Jallet et Philippe Guistinati
(texte de http://nice-garibaldi.org/news-fr.html)
Étrange animation dans le XVe arrondissement de Paris ce mardi 4 juillet... Une vingtaine de jeunes gens et de jeunes filles, portant le costume traditionnel de Nice débarquent d'un car de tourisme, accompagnés par autant de Niçois qui avaient fait, tôt le matin, le déplacement depuis l'aéroport de Nice-Côte d'Azur. Le drapeau frappé de l'aigle se mèle à ceux d'associations patriotiques parisiennes, pendant que les Niçois de Paris, regroupés au sein de l'association Le Mesclun saluaient leurs compatriotes. Au fond du square se dresse, depuis 1907, une belle statue de Joseph Garibaldi, élevée à l'occasion du premier centenaire de la naissance du Héros, par souscription publique auprès de ses anciens compagnons d'armes, encore nombreux à ce moment-là, souscription à laquelle de nombreux Niçois apportèrent leur obole : parmi eux, un certain Menica Rondely, qui avait combattu en Grèce aux côtés de Ricciotti Garibaldi, dix ans plus tôt et qui, en 1912, deviendra célèbre à Nice en composant l'hymne "Nissa la Bella". La célébration de la naissance de Garibaldi, organisée cete année par le Comité International du Bicentenaire de Jòusé Garibaldi établi à Nice, n'avait plus eu lieu à Paris depuis les années 1920. Saluons au passage la belle initiative de la mairie du XVe arrondissement de Paris qui avait pris la peine de faire nettoyer le monument sur lequel est en outre apposé un médaillon de bronze rappelant le sacrifice de Bruno et Costante Garibaldi, petits fils du Général, morts pour la France en décembre 1914 et janvier 1915, dans les forêts de l'Argonne.
De nombreuses personnalités, parisiennes et niçoises, avaient tenu à s'associer à cette cérémonie, à l'invitation de M. Bertrand Delanoë, maire de Paris, de M. René Galy-Dejean, maire du XVe arrondissement, et de M. Jean-Pierre Mangiapan, président du Comité International du Bicentenaire de la Naissance de Jòsé Garibaldi. Nous avons noté la présence de M. Rudy Salles, député des Alpes-Maritimes, de M. Philippe Goujon, Sénateur de Paris, de M. Cédric Cirasa, Conseiller municipal représentant le Maire de Nice, le compositeur et musicien niçois Francis Lay, M. Roger Rocca, directeur de la revue Lou Sourgentin, Mme Colette Bourrier-Reynaud, présidente de l'association culturelle Lou Savel, M. Philippe Guistinati, président des Garibaldiens, de deux des descendantes directes du grand homme, Madame Annita Garibaldi Jallet et Madame Anita Garibaldi Hibert, toutes deux arrière-petites filles de Giuseppe. Dans son discours de bienvenue, Monsieur Galy-Dejean évoqua le héros romantique et rappela que le Général vint, à la tête de ses Chemises Rouges, défendre la France pendant la guerre de 1870 où il remporta la seule victoire française, la bataille de Dijon.
Puis Jean-Pierre Mangiapan rappela que Garibaldi, né à Nice sous l'Empire, était Français de naissance, et que lui et ses descendants vinrent au secours de notre pays chaque fois que le danger nous menaçait. C'est à ce titre qu'il fut élu député, à Nice, Paris, Dijon et Alger et que son invalidation par une chambre en majorité monarchiste déclencha la colère virulente de Victor Hugo. A cet hommage furent associés les trois petits enfants du héros, Bruno, Costante et Sante, morts pour la France en 1914, 1915 et 1946. L'apéritif d'honneur, offert par la Mairie du XVe, la Marseillaise et Nissa la Bella conclurent avec brio cette manifestation.
Étrange animation dans le XVe arrondissement de Paris ce mardi 4 juillet... Une vingtaine de jeunes gens et de jeunes filles, portant le costume traditionnel de Nice débarquent d'un car de tourisme, accompagnés par autant de Niçois qui avaient fait, tôt le matin, le déplacement depuis l'aéroport de Nice-Côte d'Azur. Le drapeau frappé de l'aigle se mèle à ceux d'associations patriotiques parisiennes, pendant que les Niçois de Paris, regroupés au sein de l'association Le Mesclun saluaient leurs compatriotes. Au fond du square se dresse, depuis 1907, une belle statue de Joseph Garibaldi, élevée à l'occasion du premier centenaire de la naissance du Héros, par souscription publique auprès de ses anciens compagnons d'armes, encore nombreux à ce moment-là, souscription à laquelle de nombreux Niçois apportèrent leur obole : parmi eux, un certain Menica Rondely, qui avait combattu en Grèce aux côtés de Ricciotti Garibaldi, dix ans plus tôt et qui, en 1912, deviendra célèbre à Nice en composant l'hymne "Nissa la Bella". La célébration de la naissance de Garibaldi, organisée cete année par le Comité International du Bicentenaire de Jòusé Garibaldi établi à Nice, n'avait plus eu lieu à Paris depuis les années 1920. Saluons au passage la belle initiative de la mairie du XVe arrondissement de Paris qui avait pris la peine de faire nettoyer le monument sur lequel est en outre apposé un médaillon de bronze rappelant le sacrifice de Bruno et Costante Garibaldi, petits fils du Général, morts pour la France en décembre 1914 et janvier 1915, dans les forêts de l'Argonne.
De nombreuses personnalités, parisiennes et niçoises, avaient tenu à s'associer à cette cérémonie, à l'invitation de M. Bertrand Delanoë, maire de Paris, de M. René Galy-Dejean, maire du XVe arrondissement, et de M. Jean-Pierre Mangiapan, président du Comité International du Bicentenaire de la Naissance de Jòsé Garibaldi. Nous avons noté la présence de M. Rudy Salles, député des Alpes-Maritimes, de M. Philippe Goujon, Sénateur de Paris, de M. Cédric Cirasa, Conseiller municipal représentant le Maire de Nice, le compositeur et musicien niçois Francis Lay, M. Roger Rocca, directeur de la revue Lou Sourgentin, Mme Colette Bourrier-Reynaud, présidente de l'association culturelle Lou Savel, M. Philippe Guistinati, président des Garibaldiens, de deux des descendantes directes du grand homme, Madame Annita Garibaldi Jallet et Madame Anita Garibaldi Hibert, toutes deux arrière-petites filles de Giuseppe. Dans son discours de bienvenue, Monsieur Galy-Dejean évoqua le héros romantique et rappela que le Général vint, à la tête de ses Chemises Rouges, défendre la France pendant la guerre de 1870 où il remporta la seule victoire française, la bataille de Dijon.
Puis Jean-Pierre Mangiapan rappela que Garibaldi, né à Nice sous l'Empire, était Français de naissance, et que lui et ses descendants vinrent au secours de notre pays chaque fois que le danger nous menaçait. C'est à ce titre qu'il fut élu député, à Nice, Paris, Dijon et Alger et que son invalidation par une chambre en majorité monarchiste déclencha la colère virulente de Victor Hugo. A cet hommage furent associés les trois petits enfants du héros, Bruno, Costante et Sante, morts pour la France en 1914, 1915 et 1946. L'apéritif d'honneur, offert par la Mairie du XVe, la Marseillaise et Nissa la Bella conclurent avec brio cette manifestation.
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