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commotions cérébrales



INTRODUCTION
 
Le sport est un facteur de risque majeur des commotions cérébrales considérées en médecine comme une lésion cérébrale traumatique légère [1]. 
Malgré une incidence annuelle des commotions cérébrales liées au sport de 1.6 à 3.8 millions aux Etats-Unis seulement, on n’en sait que très peu sur les conséquences d’un retour précoce au jeu suite à ce type de blessures [2-4]. 
Traditionnellement, les sports de contact comme la boxe, le rugby et le football américain sont associés à un risque élevé de commotions [5]. 
 
Depuis peu, une prise de conscience des conséquences potentielles des blessures à la tête se fait dans d’autres sports tels que le football, sport le plus populaire au monde avec plus de 265 millions de joueurs [6]. 
Des études se sont intéressées à l’incidence des commotions cérébrales chez des joueurs de football de différents âges, sexes et de niveaux. Le risque de commotion y apparaît plus important avec le temps [7,8] et près de la moitié des joueurs (football de ligues) ont des antécédents de commotions ou des symptômes correspondant à ce type de blessure. D’autres études ont rapporté que les traumatismes crâniens représentent 4 à 22% de toutes les blessures au football [10].
 
Durant la courte période de récupération, les commotions sont associées à des troubles cognitifs, au moins à court terme, affectant l’attention des patients, les fonctions exécutives et les capacités visuo-spatiales [11]. Ce faible degré de déficiences cognitives peut rendre le joueur vulnérable aux blessures durant plusieurs semaines après un traumatisme. 
Conformément à ces risques, une population d’hommes qui a une diminution des fonctions cognitives a une augmentation du risque de commotions et des blessures graves à la tête [12,13].
 L’objectif principal de cette étude publiée dans le BJSM en Juillet 2014, était d’examiner le risque de blessures au football après retour au sport chez des joueurs ayant subi des commotions cérébrales.