Petite promenade dans les Jardins du château de Versailles.
Dans l'Allée Nord du Bassin d'Apollon, le dieu lui-même,
lance sa main droite pour entamer les premiers accords d'un péan.
Hermès serait, dit-on, l'inventeur de cet instrument : une carapace de tortue qu'il aurait percée
pour y fixer des roseaux qui tendaient des cordes faites à partir des boyaux de brebis.
Puis il la confia à Apollon : voici comment les Hymnes Homériques nous montrent le dieu
découvrant cet instrument qui devint le sien :
« De la main gauche il frappe en cadence avec le plectre ; l'instrument résonne en mélodieux accords,
et Apollon marie les accents de sa voix aux sons de la lyre (...) Sur le sommet neigeux de l'Olympe,
les dieux se réjouissent au son de la lyre, et Zeus joyeux resserre les liens de cette intimité.
Depuis ce jour, et maintenant encore, Hermès a toujours aimé le fils de Létô, auquel il avait donné sa lyre.» »
Puis la lyre passa à d'autres mains aussi merveilleuses :
Erato, la muse de la poésie lyrique et... érotique, Orphée, bien sûr,
capable par son art de fléchir le dieu des Enfers pour retrouver son Eurydice.
Passion merveilleuse qui lui fera connaître une fin cruelle, déchiré par les Ménades furieuses
de voir qu'elles étaient impuissantes à lui faire oublier son amour éternel.
Erato, la muse de la poésie lyrique et... érotique, Orphée, bien sûr,
capable par son art de fléchir le dieu des Enfers pour retrouver son Eurydice.
Passion merveilleuse qui lui fera connaître une fin cruelle, déchiré par les Ménades furieuses
de voir qu'elles étaient impuissantes à lui faire oublier son amour éternel.
Apollon... ou Orphée au regard mélancolique essayant en vain, au loin, d'apercevoir son Eurydice ?
Bernard Bouisset
Mardi 13 Octobre 2015
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