Au quotidien
Les architectes chargés de la rénovation de la place Dampierre avaient décrété que cela n'était pas esthétique de le garder, car il serait entouré d'arbres plus jeunes, donc beaucoup plus petits !
Et cela ne gênait personne à priori, jusqu'à ce que le dossier me parvienne fort tard...
Mais enfin, préparée à la lutte depuis pas mal de temps, j'avais étudié l'étude phytosanitaire qui mentionnait le platane parmi les 7 arbres "en bonne santé, comme le seul ayant une valeur esthétique....
Effectivement, ma note n'a eu aucun mal à convaincre Marie-Hélène Amiable - qui plus exactement était déjà convaincue, mais elle ne gère pas tout en direct...- que ce platane, ferait le lien entre le passé et le futur... Que son ombre légère, car haute au dessus de la place, serait la bienvenue pendant les années de croissance des nouveaux sujets, et qu'enfin un platane devant l'architecture de la maternelle Paul Langevin, on ne pouvait faire guère mieux esthétiquement, justement...
Juste à temps... Les architectes m'ont écoutés ; ils ont changé de discours et le Platane est devenu l'ancêtre, l'arbre à palabres...
Les catalpas sont tous malades et creux ; le prunus dans l'angle de la place gènera trop le chantier, et les érables, plus ou moins bien développés sont également tous condamnés.
Si je décidais seule : je ferais tout pour garder le prunus et certains érables (pas ceux plantés trop près du platane, qui végètent sous son aile...).
Mais au conseil municipal, les arbres ne sont pas encore considérés comme un vrai patrimoine...
Et puis la place est entièrement dépavée, refaite, rénovée, l'espace recréé, et j'admets que l'on peut avoir aussi à coeur de refaire l'alignement d'arbres.
Morale de l'histoire : il est difficile de convaincre une équipe ! Il est difficile de faire changer les habitudes de fonctionnement d'une administration pour laquelle les arbres ne sont souvent que des éléments gênants sur un chantier. Il est difficile de faire entendre sa voix politique dans une majorité où les Verts ne sont que 3 !
Pourtant, à force d'efforts, c'est possible, et puis grâce aux électeurs "potentiels" - les mentalités changent..
Grâce aussi, et c'est le plus important en l'occurrence, à l'accord du maire sur ce point...
10 janvier 2010
Et cela ne gênait personne à priori, jusqu'à ce que le dossier me parvienne fort tard...
Mais enfin, préparée à la lutte depuis pas mal de temps, j'avais étudié l'étude phytosanitaire qui mentionnait le platane parmi les 7 arbres "en bonne santé, comme le seul ayant une valeur esthétique....
Effectivement, ma note n'a eu aucun mal à convaincre Marie-Hélène Amiable - qui plus exactement était déjà convaincue, mais elle ne gère pas tout en direct...- que ce platane, ferait le lien entre le passé et le futur... Que son ombre légère, car haute au dessus de la place, serait la bienvenue pendant les années de croissance des nouveaux sujets, et qu'enfin un platane devant l'architecture de la maternelle Paul Langevin, on ne pouvait faire guère mieux esthétiquement, justement...
Juste à temps... Les architectes m'ont écoutés ; ils ont changé de discours et le Platane est devenu l'ancêtre, l'arbre à palabres...
Les catalpas sont tous malades et creux ; le prunus dans l'angle de la place gènera trop le chantier, et les érables, plus ou moins bien développés sont également tous condamnés.
Si je décidais seule : je ferais tout pour garder le prunus et certains érables (pas ceux plantés trop près du platane, qui végètent sous son aile...).
Mais au conseil municipal, les arbres ne sont pas encore considérés comme un vrai patrimoine...
Et puis la place est entièrement dépavée, refaite, rénovée, l'espace recréé, et j'admets que l'on peut avoir aussi à coeur de refaire l'alignement d'arbres.
Morale de l'histoire : il est difficile de convaincre une équipe ! Il est difficile de faire changer les habitudes de fonctionnement d'une administration pour laquelle les arbres ne sont souvent que des éléments gênants sur un chantier. Il est difficile de faire entendre sa voix politique dans une majorité où les Verts ne sont que 3 !
Pourtant, à force d'efforts, c'est possible, et puis grâce aux électeurs "potentiels" - les mentalités changent..
Grâce aussi, et c'est le plus important en l'occurrence, à l'accord du maire sur ce point...
10 janvier 2010
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
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