Quelques réflexions : première journée de formation des élus Verts au cours des journées d'été de Nantes.
"Le lien avant le bien" Jean-Louis Laville
L'économie sociale et solidaire sera dans les années à venir le vecteur d'une nouvelle alliance entre les associations et les pouvoirs publics, selon Jean-Louis Laville, économiste, chercheur et professeur au CNAM.
Oui, mais quels pouvoirs publics ?
S'il est tout à fait envisageable que le centralisme des "services publics" puisse disparaître au profit d'une organisation satellitaire "éthique" porteuse de valeurs, participant à une conception d'un marché économique dynamique, bien que posant la création de "liens" avant la création de "biens", l'état doit être volontaire.
Un état de droite est un état qui pose toujours et avant tout la question de la croissance des "profits" comme pierre angulaire de la société.
Un état de gauche pourrait avoir le souci d'un marché "libre d'entreprendre", certes mais dont le but serait la création de la cohésion sociale autour d'échanges tirant leur richesse du "lien créé entre les personnes", quel qu'il soit, de la baguette de pain vendue, au repas servi au domicile de nos anciens, en passant par la réparation de qualité opérée par un artisan riche de savoir-faire !
Mais la gauche - en tout cas celle du PS - n'a pas encore changé de logiciel, ne sachant opposer qu'une "croissance" encadrée par l'état à la croissance financière libre de toute entrave. Et le PC - perdu mais finalement plus créatif - ne pense encore trop qu'à lutter contre le secteur marchand, ne sachant plus comment le supprimer après le chaos du "méga-marché centralisé d'état", porteur d'un "bien commun" qui mettait la liberté de penser bien trop loin derrière la liberté de manger, et la liberté, tout court, à l'asile.
Il s'agit pourtant aujourd'hui de réinventer "la croissance" ; de changer la nature même de ce que nous envisageons comme "la richesse"...
Une révolution copernicienne, que l'on peut appeler aussi "conversion écologique de l'économie"
Plus prosaïquement, l'espace pour l'économie sociale et solidaire existe aujourd'hui. Bien des territoires pourraient s'enrichir grâce à l'ESS, d'emplois "locaux " mais ouverts, et impossible à délocaliser !
Il suffit de ne pas laisser la place - que dis-je - de la prendre à tous les prédateurs qui s'installent dans les niches dites "du service à la personne" pour s'enrichir de façon éhontée - et cynique - sur le dos de leurs employés, et dans le même élan sur les dites personnes dont elles sont censées "enrichir" la vie....
Qui n'a pas rencontré un personne âgée ayant eu recours à une aide à domicile à peine formée, sous-payée, épuisée par des horaires de travail découpés par des trajets de plusieurs heures, le tout pour un prix trop lourd !
Faire autrement, si l'on est nombreux à se mobiliser, pour entreprendre tout simplement plus honnêtement, ne nous rendra pas plus pauvres au contraire ! Et surtout plus heureux.
Cette valeur du mieux être dans un bien commun plus large contribue à "l'enrichissement".
Devant les exemples concrets, les outils d'évaluation changent, d'abord au niveau "local" puis de réseaux en réseaux, et irriguent peu à peu une nouvelle conception.
Le secteur marchand n'est pas voué à la monstruosité ambiante.
Nous avons la liberté de travailler et d'entreprendre autrement.
L'ESS est la valeur économique d'avenir
L'économie sociale et solidaire sera dans les années à venir le vecteur d'une nouvelle alliance entre les associations et les pouvoirs publics, selon Jean-Louis Laville, économiste, chercheur et professeur au CNAM.
Oui, mais quels pouvoirs publics ?
S'il est tout à fait envisageable que le centralisme des "services publics" puisse disparaître au profit d'une organisation satellitaire "éthique" porteuse de valeurs, participant à une conception d'un marché économique dynamique, bien que posant la création de "liens" avant la création de "biens", l'état doit être volontaire.
Un état de droite est un état qui pose toujours et avant tout la question de la croissance des "profits" comme pierre angulaire de la société.
Un état de gauche pourrait avoir le souci d'un marché "libre d'entreprendre", certes mais dont le but serait la création de la cohésion sociale autour d'échanges tirant leur richesse du "lien créé entre les personnes", quel qu'il soit, de la baguette de pain vendue, au repas servi au domicile de nos anciens, en passant par la réparation de qualité opérée par un artisan riche de savoir-faire !
Mais la gauche - en tout cas celle du PS - n'a pas encore changé de logiciel, ne sachant opposer qu'une "croissance" encadrée par l'état à la croissance financière libre de toute entrave. Et le PC - perdu mais finalement plus créatif - ne pense encore trop qu'à lutter contre le secteur marchand, ne sachant plus comment le supprimer après le chaos du "méga-marché centralisé d'état", porteur d'un "bien commun" qui mettait la liberté de penser bien trop loin derrière la liberté de manger, et la liberté, tout court, à l'asile.
Il s'agit pourtant aujourd'hui de réinventer "la croissance" ; de changer la nature même de ce que nous envisageons comme "la richesse"...
Une révolution copernicienne, que l'on peut appeler aussi "conversion écologique de l'économie"
Plus prosaïquement, l'espace pour l'économie sociale et solidaire existe aujourd'hui. Bien des territoires pourraient s'enrichir grâce à l'ESS, d'emplois "locaux " mais ouverts, et impossible à délocaliser !
Il suffit de ne pas laisser la place - que dis-je - de la prendre à tous les prédateurs qui s'installent dans les niches dites "du service à la personne" pour s'enrichir de façon éhontée - et cynique - sur le dos de leurs employés, et dans le même élan sur les dites personnes dont elles sont censées "enrichir" la vie....
Qui n'a pas rencontré un personne âgée ayant eu recours à une aide à domicile à peine formée, sous-payée, épuisée par des horaires de travail découpés par des trajets de plusieurs heures, le tout pour un prix trop lourd !
Faire autrement, si l'on est nombreux à se mobiliser, pour entreprendre tout simplement plus honnêtement, ne nous rendra pas plus pauvres au contraire ! Et surtout plus heureux.
Cette valeur du mieux être dans un bien commun plus large contribue à "l'enrichissement".
Devant les exemples concrets, les outils d'évaluation changent, d'abord au niveau "local" puis de réseaux en réseaux, et irriguent peu à peu une nouvelle conception.
Le secteur marchand n'est pas voué à la monstruosité ambiante.
Nous avons la liberté de travailler et d'entreprendre autrement.
L'ESS est la valeur économique d'avenir
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.
Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016
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