Le contexte
Le collège du Portalet
C’était en fin de journée, vendredi 5 mars à l'établissement privé catholique du Portalet de Largentière. Les élèves travaillaient sur le thème des relations internationales de 1945 à nos jours dont le but était de prouver l’instabilité du monde depuis la fin de la guerre froide. Michèle Dumas, professeur d’histoire s’occupait en particulier de deux élèves sur le sujet des attentats du 11 septembre 2001 revendiqués par l'organisation terroriste Al-Qaïda fondée en 1987 par Abdullah Yusuf Azzam. La figure emblématique de cette organisation est Oussama Ben Laden.
De manière générale, il s’oppose à ce que les États Occidentaux avec à leur tête les États-Unis interfèrent dans les affaires des États islamistes, en organisant des attentats. Expliquant les faits du 11 septembre, les centaines de morts occasionnés par les crashes des avions sur les tours jumelles, la professeur d'histoire a jugé Al-Qaïda terroriste. L'élève de 3e s'est violemment opposé en s'écriant que les talibans n'étaient pas des terroristes et en insultant sa classe de fasciste. La classe se termine et l’enseignante décide de parler à part à l’élève craignant qu’il ne s’en prenne à ses camarades car il était particulièrement énervé. Celui-ci réagit en l’insultant. L’élève est bien perturbé et a subi des problèmes familiaux la semaine précédente. Après avoir examiné en détail ce qui a provoqué le conflit, voyons maintenant le déroulement des agressions.
De manière générale, il s’oppose à ce que les États Occidentaux avec à leur tête les États-Unis interfèrent dans les affaires des États islamistes, en organisant des attentats. Expliquant les faits du 11 septembre, les centaines de morts occasionnés par les crashes des avions sur les tours jumelles, la professeur d'histoire a jugé Al-Qaïda terroriste. L'élève de 3e s'est violemment opposé en s'écriant que les talibans n'étaient pas des terroristes et en insultant sa classe de fasciste. La classe se termine et l’enseignante décide de parler à part à l’élève craignant qu’il ne s’en prenne à ses camarades car il était particulièrement énervé. Celui-ci réagit en l’insultant. L’élève est bien perturbé et a subi des problèmes familiaux la semaine précédente. Après avoir examiné en détail ce qui a provoqué le conflit, voyons maintenant le déroulement des agressions.
Les incidents provoqués en défendant Al-Qaïda
Largentière
La professeur insultée demande au conseiller principal d’éducation de calmer l’élève. Celui-ci reçoit de la part de l’élève des coups aux jambes. L’élève quitte l’établissement en disant :" lundi, ça va saigner ". Madame Dumas téléphone alors à la mère du collégien et ce dernier arrive dans son bureau en hurlant et en lui jetant les quelques affaires qu'elle avait sur son bureau. Il la pulvérise également de gaz lacrymogène sur le visage. Le conseiller d'éducation est ensuite parvenu à faire sortir l'adolescent. Il s'agit d'un acte isolé, commente la professeur qui a confiance en elle et ne veut pas arrêter son travail.
Elle explique également qu'il ne s'agit pas d'un mauvais élève en particulier, qu'il peut poursuivre l'enseignement dans la voie générale, il n'avait eu auparavant que des petits soucis non graves durant les 4 années où il a été scolarisé dans ce collège. Le maire de Largentière, Jean-Roger Durand a estimé que cet incident n’est pas le fait d’un climat général mais la réaction d’un élève perturbé. Madame Dumas, quant à elle, est convaincue du fait que sa mission d'historienne est d'éduquer les enfants, leur faire comprendre dans quel monde nous vivons et éviter aux élèves les erreurs historiques, les amalgames qui nuisent à la vision des Français sur le monde musulman. Passons à présent à la résolution du conflit.
Elle explique également qu'il ne s'agit pas d'un mauvais élève en particulier, qu'il peut poursuivre l'enseignement dans la voie générale, il n'avait eu auparavant que des petits soucis non graves durant les 4 années où il a été scolarisé dans ce collège. Le maire de Largentière, Jean-Roger Durand a estimé que cet incident n’est pas le fait d’un climat général mais la réaction d’un élève perturbé. Madame Dumas, quant à elle, est convaincue du fait que sa mission d'historienne est d'éduquer les enfants, leur faire comprendre dans quel monde nous vivons et éviter aux élèves les erreurs historiques, les amalgames qui nuisent à la vision des Français sur le monde musulman. Passons à présent à la résolution du conflit.
Les sanctions prises à l’encontre du collégien
La mairie de Largentière
La professeur d’histoire a porté plainte à la gendarmerie de Largentière ; le parquet a convoqué l'élève pour une mise en examen prochainement pour violences sans ITT sur personne chargée du service public. Il sera pris en charge par le juge des enfants. L’établissement a également décidé de le sanctionner et organise un conseil de discipline vendredi 12 mars. Des retombées donc pour le collégien qui aurait dû respecter sa classe et qui s’est comporté de la sorte visiblement à cause de problèmes familiaux. Le métier de professeur est-il donc si dangereux de nos jours ? Il est loin le temps où le professeur dominait sa classe y compris à coups de baguette sur les doigts.
Les élèves sont également de manière générale moins respectueux qu’il y a vingt ou trente ans. Il est vrai que les problèmes politiques sont un point sensible de l’enseignement mais les professeurs ne s’attendent pas à de telles réactions violentes de la part de leurs élèves, qui dans l’ensemble, réagissent tout de même bien aux cours. Il est également normal de sanctionner l’adolescent auteur de violences sur des adultes ayant autorité sur lui. C’est aussi le rôle des parents d’apprendre à leurs enfants à respecter leurs professeurs qui ne leur enseignent que quelques heures par semaine et ne peuvent pas prendre en charge à eux seuls toute leur éducation. Nous saluons le courage de Madame Dumas de rester en poste, d’avoir foi en son travail et de ne pas baisser les bras face à une agression.
Les élèves sont également de manière générale moins respectueux qu’il y a vingt ou trente ans. Il est vrai que les problèmes politiques sont un point sensible de l’enseignement mais les professeurs ne s’attendent pas à de telles réactions violentes de la part de leurs élèves, qui dans l’ensemble, réagissent tout de même bien aux cours. Il est également normal de sanctionner l’adolescent auteur de violences sur des adultes ayant autorité sur lui. C’est aussi le rôle des parents d’apprendre à leurs enfants à respecter leurs professeurs qui ne leur enseignent que quelques heures par semaine et ne peuvent pas prendre en charge à eux seuls toute leur éducation. Nous saluons le courage de Madame Dumas de rester en poste, d’avoir foi en son travail et de ne pas baisser les bras face à une agression.
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