Questions / Reponses avec ZAZ
A 30 ans, vous sortez votre premier album. Mais que faisiez-vous avant ?
J'ai toujours été là. Je vis de ma passion depuis dix ans. De 5 ans à 11 ans, j'ai étudié au Conservatoire. A 20 ans, j'ai reçu une bourse du Conseil régional, qui équivalait plus ou moins à 3900 €. A l'époque, c'était énorme. J'ai suivi un cycle intensif de musique pendant huit mois. Cela m'a permis d'ouvrir mes horizons dans ce domaine et de me familiariser avec la scène et le public.
Donc, vous avez toujours su ce que vous vouliez faire dans la vie ?
J'ai toujours su que j'allais être chanteuse. Ce métier est fait pour moi. Mais bizarrement, je n'ai jamais rien entrepris pour que ma carrière s'oriente de cette manière. Disons que j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment.
Que vous a apporté la musique ?
Elle m’a réconciliée avec la vie et donné une ligne de conduite.
Pourquoi réconciliée ?
Parce que je ne comprenais rien au sens profond de l’existence. Je ne comprenais pas ce qu’on fichait sur cette planète. Et puis, comme par miracle, une série d’événements ont eu lieu et tout s’est ouvert devant moi. J’ai pris conscience que j’étais actrice de ma propre vie et que je n’avais pas à la subir. Et surtout, que je devais arrêter de faire la victime. Que c’était à moi de tout mettre en place pour être bien. A partir de ce moment-là, j’ai changé de route et j’ai choisi d’être heureuse.
A vous entendre, toute votre vie est basée sur votre art...
Non, elle est basée sur mon état intérieur qui, au fil du temps, est de plus en plus en paix parce que je me connais de mieux en mieux. J’ai fait une recherche sur moi-même pendant plus de dix ans. La chanson n’est qu’une expression de moi, un outil.
Vous chantiez dans la rue pour vous nourrir ?
Oui, au début. Puis j’ai commencé à gagner plus d’argent grâce à mes voyages, et j’ai continué pour le fun. On était trois potes. Parfois nous étions tous en galère, et à d’autres moments, ceux qui gagnaient un peu venaient tout de même chanter pour les autres. La rue, c’est avant tout une belle histoire d’amitié.
Et la vraie vie de bohème ?
Oui, dans le sens où je n’ai jamais cessé de bouger. Dès que je ne me sens plus bien quelque part ou que j’ai l’impression que je n’apprends plus rien, je m’en vais. C’est dans mon caractère.
Dans votre premier single, " Je veux ", vous parlez de votre liberté. C’est quoi, au juste ?
Ma liberté, c’est de m’accepter telle que je suis, aussi bien dans mon côté sombre que dans mon côté lumineux. C’est marrant, je vois le monde à travers la vision que j’ai de moi-même.
Vous chantez aussi " Trop sensible "...
Je suis tout sauf naïve. Sensible, oui. D’ailleurs, avant, cette sensibilité était un problème. Je ne contrôlais rien et tout était submergé. Depuis que j’ai appris à me connaître, je suis beaucoup plus en empathie avec les gens.
Et en amour aussi, vous êtes trop sensible ?
L’amour passe par soi-même. Quand tu aimes l’autre plus que toi-même, c’est de la dépendance. Pour moi, ce n’est pas ça, le vrai amour. Je ne suis pas pour fusionner avec l’autre. Un couple, ce sont deux identités bien distinctes qui sont ensemble pour créer un chemin, côte à côte, tout en respectant l’univers de l’autre.
Egalement à lire : ZAZ, LE LONG DE LA ROUTE
J'ai toujours été là. Je vis de ma passion depuis dix ans. De 5 ans à 11 ans, j'ai étudié au Conservatoire. A 20 ans, j'ai reçu une bourse du Conseil régional, qui équivalait plus ou moins à 3900 €. A l'époque, c'était énorme. J'ai suivi un cycle intensif de musique pendant huit mois. Cela m'a permis d'ouvrir mes horizons dans ce domaine et de me familiariser avec la scène et le public.
Donc, vous avez toujours su ce que vous vouliez faire dans la vie ?
J'ai toujours su que j'allais être chanteuse. Ce métier est fait pour moi. Mais bizarrement, je n'ai jamais rien entrepris pour que ma carrière s'oriente de cette manière. Disons que j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment.
Que vous a apporté la musique ?
Elle m’a réconciliée avec la vie et donné une ligne de conduite.
Pourquoi réconciliée ?
Parce que je ne comprenais rien au sens profond de l’existence. Je ne comprenais pas ce qu’on fichait sur cette planète. Et puis, comme par miracle, une série d’événements ont eu lieu et tout s’est ouvert devant moi. J’ai pris conscience que j’étais actrice de ma propre vie et que je n’avais pas à la subir. Et surtout, que je devais arrêter de faire la victime. Que c’était à moi de tout mettre en place pour être bien. A partir de ce moment-là, j’ai changé de route et j’ai choisi d’être heureuse.
A vous entendre, toute votre vie est basée sur votre art...
Non, elle est basée sur mon état intérieur qui, au fil du temps, est de plus en plus en paix parce que je me connais de mieux en mieux. J’ai fait une recherche sur moi-même pendant plus de dix ans. La chanson n’est qu’une expression de moi, un outil.
Vous chantiez dans la rue pour vous nourrir ?
Oui, au début. Puis j’ai commencé à gagner plus d’argent grâce à mes voyages, et j’ai continué pour le fun. On était trois potes. Parfois nous étions tous en galère, et à d’autres moments, ceux qui gagnaient un peu venaient tout de même chanter pour les autres. La rue, c’est avant tout une belle histoire d’amitié.
Et la vraie vie de bohème ?
Oui, dans le sens où je n’ai jamais cessé de bouger. Dès que je ne me sens plus bien quelque part ou que j’ai l’impression que je n’apprends plus rien, je m’en vais. C’est dans mon caractère.
Dans votre premier single, " Je veux ", vous parlez de votre liberté. C’est quoi, au juste ?
Ma liberté, c’est de m’accepter telle que je suis, aussi bien dans mon côté sombre que dans mon côté lumineux. C’est marrant, je vois le monde à travers la vision que j’ai de moi-même.
Vous chantez aussi " Trop sensible "...
Je suis tout sauf naïve. Sensible, oui. D’ailleurs, avant, cette sensibilité était un problème. Je ne contrôlais rien et tout était submergé. Depuis que j’ai appris à me connaître, je suis beaucoup plus en empathie avec les gens.
Et en amour aussi, vous êtes trop sensible ?
L’amour passe par soi-même. Quand tu aimes l’autre plus que toi-même, c’est de la dépendance. Pour moi, ce n’est pas ça, le vrai amour. Je ne suis pas pour fusionner avec l’autre. Un couple, ce sont deux identités bien distinctes qui sont ensemble pour créer un chemin, côte à côte, tout en respectant l’univers de l’autre.
Egalement à lire : ZAZ, LE LONG DE LA ROUTE
A lire dans la même thématique
Egalement à voir : Vidéo Clip de ZAZ, le Long de la Route |
Suggestion de publications disponible dans la même thématique