Victimes de la crise bonjour,
En tant que l'une des première victime de la crise (et ce mot m'énerve), je viens m'indigner contre les personnes, qui ont peut-être été influencée par les médias, ces personnes qui sont défaitistes, qui n'envisagent plus rien et à chaque pépin de la vie qui leur arrivent, disent : "bah c'est à cause de la crise...". Je dis STOP. Moi, jeune femme de 27 ans, dont le contrat à durée déterminé n'a pas été transformé en CDI comme prévu avant la crise avec l'employeur, je me suis retrouvée au chômage à cause de la crise.
Obligée de déménager, j'ai quitté la Vendée où j'avais des amis pour retourner vivre chez mes parents où j'ai beaucoup moins d'amis. Bref un désastre personnel et professionnel. Je suis même passé par une période de grosse dépression... Mais un jour j'ai décidé de m'en sortir et de dire "Stop à la crise!". J'ai trouvé un premier emploi (à 80%) pas assez rémunérateur, que j'ai cumulé avec un second (4 h hebdo). Pendant quatre mois, j'ai vécu normalement mais tout cela n'aurait pas été possible sans l'incroyable gentillesse de mes parents. Alors à ce qui parle encore du phénomène Tanguy, je leur demande de se pencher à nouveau sur la question mais en notant bien que les 25-30 ans qui reste chez leurs parents ne sont pas toujours des personnes qui ont peur de couper le cordon, mais qu'ils cherchent et trouvent une solution à la crise à leur façon. Chacun fait comme il peut. Donc reprenons, quatre mois pour reprendre confiance en moi au travail comme dans la vie. Cotoyer des psychologues et des psychiatres faisait partie de mon quotidien. Mais aïe! rebelote, même l'administration n'avait plus d'argent pour me prolonger mon contrat. Du coup obligée de recommencer les recherches avec une idée fixe en tête : trouver un CDI.
Et là c'est un truc génial qui m'arrive : je deviens CHASSEUR IMMOBILIER pour un réseau national qui cherche à se développer
dans ma région. Je travaille en indépendant chez mes chers parents qui me soutiennent du mieux qu'ils peuvent. Je vais pouvoir bénéficier du statut d'autoentrepreneur. Et ce métier..., quel métier!!! Toujours quelque chose à faire, on ne s'ennuie pas! En plus je cotoye des clients forts sympathiques, tout ce passe bien... ma dépression fait déjà partie du passé. Seul problème : je suis payée à la com' et seulement à la réalisation de la vente. Donc je n'ai pas de salaire fixe. Mais les Assedics devraient m'aider un peu, au début... après on verra. Et sur ce point certaines personnes viennent encore me démoraliser et me reparler de cette "crise" que j'avais totalement oubliée et me dire que je ne vendrais rien car de toute façon "avec la crise" et surtout dans l'immobilier... AH!!! STOP A LA CRISE! Mon point de vue : de toute façon même en temps de crise il faut bien chercher tous les moyens que l'on peut pour s'en sortir. Et si demain j'arrête ma petite entreprise eh bien tant pis. J'aurais au moins essayer de m'en sortir, moi! Je ne vais pas rester les bras croiser à attendre que la crise passe pour trouver du travail.
Ce n'est pas du courage mais de la ténacité. Je ne suis pas du genre à laisser tomber. Alors qu'on arrête de me parler de la crise car la bave de cette méchante grenouille n'atteint pas la blanche colombe que je suis. lol.
Ceci est un message d'encouragement à celles et ceux qui galèrent dans la vie, ne baisser jamais les bras! Il y a toujours plus malheureux que soi, alors nous nous pas le droit de se laisser aller. Don't worry, be happy !!!
Estelle (79)
En tant que l'une des première victime de la crise (et ce mot m'énerve), je viens m'indigner contre les personnes, qui ont peut-être été influencée par les médias, ces personnes qui sont défaitistes, qui n'envisagent plus rien et à chaque pépin de la vie qui leur arrivent, disent : "bah c'est à cause de la crise...". Je dis STOP. Moi, jeune femme de 27 ans, dont le contrat à durée déterminé n'a pas été transformé en CDI comme prévu avant la crise avec l'employeur, je me suis retrouvée au chômage à cause de la crise.
Obligée de déménager, j'ai quitté la Vendée où j'avais des amis pour retourner vivre chez mes parents où j'ai beaucoup moins d'amis. Bref un désastre personnel et professionnel. Je suis même passé par une période de grosse dépression... Mais un jour j'ai décidé de m'en sortir et de dire "Stop à la crise!". J'ai trouvé un premier emploi (à 80%) pas assez rémunérateur, que j'ai cumulé avec un second (4 h hebdo). Pendant quatre mois, j'ai vécu normalement mais tout cela n'aurait pas été possible sans l'incroyable gentillesse de mes parents. Alors à ce qui parle encore du phénomène Tanguy, je leur demande de se pencher à nouveau sur la question mais en notant bien que les 25-30 ans qui reste chez leurs parents ne sont pas toujours des personnes qui ont peur de couper le cordon, mais qu'ils cherchent et trouvent une solution à la crise à leur façon. Chacun fait comme il peut. Donc reprenons, quatre mois pour reprendre confiance en moi au travail comme dans la vie. Cotoyer des psychologues et des psychiatres faisait partie de mon quotidien. Mais aïe! rebelote, même l'administration n'avait plus d'argent pour me prolonger mon contrat. Du coup obligée de recommencer les recherches avec une idée fixe en tête : trouver un CDI.
Et là c'est un truc génial qui m'arrive : je deviens CHASSEUR IMMOBILIER pour un réseau national qui cherche à se développer
dans ma région. Je travaille en indépendant chez mes chers parents qui me soutiennent du mieux qu'ils peuvent. Je vais pouvoir bénéficier du statut d'autoentrepreneur. Et ce métier..., quel métier!!! Toujours quelque chose à faire, on ne s'ennuie pas! En plus je cotoye des clients forts sympathiques, tout ce passe bien... ma dépression fait déjà partie du passé. Seul problème : je suis payée à la com' et seulement à la réalisation de la vente. Donc je n'ai pas de salaire fixe. Mais les Assedics devraient m'aider un peu, au début... après on verra. Et sur ce point certaines personnes viennent encore me démoraliser et me reparler de cette "crise" que j'avais totalement oubliée et me dire que je ne vendrais rien car de toute façon "avec la crise" et surtout dans l'immobilier... AH!!! STOP A LA CRISE! Mon point de vue : de toute façon même en temps de crise il faut bien chercher tous les moyens que l'on peut pour s'en sortir. Et si demain j'arrête ma petite entreprise eh bien tant pis. J'aurais au moins essayer de m'en sortir, moi! Je ne vais pas rester les bras croiser à attendre que la crise passe pour trouver du travail.
Ce n'est pas du courage mais de la ténacité. Je ne suis pas du genre à laisser tomber. Alors qu'on arrête de me parler de la crise car la bave de cette méchante grenouille n'atteint pas la blanche colombe que je suis. lol.
Ceci est un message d'encouragement à celles et ceux qui galèrent dans la vie, ne baisser jamais les bras! Il y a toujours plus malheureux que soi, alors nous nous pas le droit de se laisser aller. Don't worry, be happy !!!
Estelle (79)