Critiques sur le statut de l’auto-entrepreneur
Après quelques mois, le statut de l’auto-entrepreneur essuie un certain nombre de critiques dont notamment l’existence d’une concurrence déloyale envers les artisans en place. Il me semble que cet argument n’est pas pertinent. En effet, d’une part concernant la franchise de base de TVA (pas de tva sur les factures), ce dispositif de l'auto-entrepreneur existe depuis de nombreuses années avec le régime de la micro-entreprise et n’a jamais été critiqué auparavant. D’autre part, pour les artisans, le seuil de 32 000 euros de chiffre d’affaires annuel est à mon sens un seuil d’activité assez faible pour développer une entreprise susceptible de concurrencer les entreprises artisanales en place. En définitive, la vraie concurrence déloyale envers les artisans demeure le travail au noir.
Le dispositif de l’auto-entrepreneur peut constituer un véritable tremplin vers l’entrepreneuriat. Voici quelques éléments pour illustrez mon propos :
1) Tester son idée : ce dispositif très léger à mettre en place permet à l’entrepreneur de faire de la publicité avec un numéro de Siret pour vérifier que l’existence d’une clientèle notamment une cliente difficile approcher avec une enquête traditionnelle.
2) C’est un dispositif de démarrage. Si la demande est au rendez-vous, il est tout à fait possible de passer à un régime supérieur (en passant au réel simplifié ou en créant une société).
3) Sécurité de certains revenus. Pour les bénéficiaires de l’assurance chômage (ASSEDIC ), le pôle emploi continue à verser les indemnités en retirant un bénéfice évalué sur le chiffre d’affaires réalisé. En d’autres termes, en cas d’absence de chiffre d’affaires, la totalité des indemnités sont versées.
En conclusion, ce statut offre une certaine « garantie » pour se lancer en douceur et peut par conséquent réveiller l’envie d’entreprendre chez des personnes qui ont une "aversion" très forte pour le risque !
1) Tester son idée : ce dispositif très léger à mettre en place permet à l’entrepreneur de faire de la publicité avec un numéro de Siret pour vérifier que l’existence d’une clientèle notamment une cliente difficile approcher avec une enquête traditionnelle.
2) C’est un dispositif de démarrage. Si la demande est au rendez-vous, il est tout à fait possible de passer à un régime supérieur (en passant au réel simplifié ou en créant une société).
3) Sécurité de certains revenus. Pour les bénéficiaires de l’assurance chômage (ASSEDIC ), le pôle emploi continue à verser les indemnités en retirant un bénéfice évalué sur le chiffre d’affaires réalisé. En d’autres termes, en cas d’absence de chiffre d’affaires, la totalité des indemnités sont versées.
En conclusion, ce statut offre une certaine « garantie » pour se lancer en douceur et peut par conséquent réveiller l’envie d’entreprendre chez des personnes qui ont une "aversion" très forte pour le risque !
A lire dans la même thématique
Suggestion de publications disponible dans la même thématique