Une petite révolution dans les pharmacies
Le décret est paru dans le Journal Officiel daté du 22 août.
C'est donc officiel, un nouveau décret intègre les aides auditives dans la liste des produits qui peuvent être vendus en officine de pharmacie et non plus exclusivement chez les audioprothésistes.
Les nouvelles aides auditives proposées devraient couter environ 5 fois moins cher : 300 euros par oreille au lieu de 1500 en moyenne.
Le décret précise ce qu'il entend par le terme "aide auditive" :
« des assistants d'écoute préréglés, d'une puissance maximale de 20 décibels »
C'est donc officiel, un nouveau décret intègre les aides auditives dans la liste des produits qui peuvent être vendus en officine de pharmacie et non plus exclusivement chez les audioprothésistes.
Les nouvelles aides auditives proposées devraient couter environ 5 fois moins cher : 300 euros par oreille au lieu de 1500 en moyenne.
Le décret précise ce qu'il entend par le terme "aide auditive" :
« des assistants d'écoute préréglés, d'une puissance maximale de 20 décibels »
Près de 4 millions de français concernés
La France compte près de 4 millions de personnes malentendantes. La vente d'appareils auditifs en pharmacie représente donc une bonne nouvelle pour les quelques 4 millions de Français qui doivent s'équiper!
Les appareils vendus en pharmacie ne concernent en fait que les personnes qui ne souffrent que d'une légère perte d'audition : ils sont en fait des "assistants sonores" et ne nécessitent pas de réglage par un audioprothésiste.
Pour les pertes d'audition plus lourdes, le passage chez un audioprothésiste reste cependant indispensable.
Les appareils vendus en pharmacie ne concernent en fait que les personnes qui ne souffrent que d'une légère perte d'audition : ils sont en fait des "assistants sonores" et ne nécessitent pas de réglage par un audioprothésiste.
Pour les pertes d'audition plus lourdes, le passage chez un audioprothésiste reste cependant indispensable.
Les pharmacies évoluent
Un décret qui va dans le sens de l'évolution des pharmacies. Les officines sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à opter pour un agencement d'officine autour du concept de libre service : le concept a permis à bon nombre d'officines de se moderniser et de renouveler leur clientèle.
Jean-Marc Domingez, président de Fahrenberger, spécialiste du transfert d'officine et du regroupement d'officine explique ce phénomène de la façon suivante :
« Le patient d’hier est devenu un client impatient qui cherche à gagner du temps et apprécie de choisir sans assistance un médicament qu’il connaît. Dans tous les pays d’Europe, l’automédication progresse de façon constante. Aujourd’hui elle représente 14% des médicaments vendus. C’est un enjeu considérable pour l’officine. »
La vente d'appareils auditifs, mais aussi le débat sur la vente de médicaments à l'unité, posent donc de grandes questions sur le futur des officines de pharmacie et sur les évolutions dont elles devront faire preuve.
Jean-Marc Domingez, président de Fahrenberger, spécialiste du transfert d'officine et du regroupement d'officine explique ce phénomène de la façon suivante :
« Le patient d’hier est devenu un client impatient qui cherche à gagner du temps et apprécie de choisir sans assistance un médicament qu’il connaît. Dans tous les pays d’Europe, l’automédication progresse de façon constante. Aujourd’hui elle représente 14% des médicaments vendus. C’est un enjeu considérable pour l’officine. »
La vente d'appareils auditifs, mais aussi le débat sur la vente de médicaments à l'unité, posent donc de grandes questions sur le futur des officines de pharmacie et sur les évolutions dont elles devront faire preuve.