Traitement
Au vu du diagnostic établi, la patiente a subi une libération arthroscopique du muscle piriforme associée avec une ténotomie.
Au vu du diagnostic établi, la patiente a subi une libération arthroscopique du muscle piriforme associée avec une ténotomie.
Après l’opération, un programme de réhabilitation spécifique a été suivi, comprenant des exercices de renforcement musculaire, des étirements et de la cryothérapie.
Au final, 9 mois après l’opération, la patiente ne présentait plus aucun symptôme douloureux.
Discussion
L’incidence DGS est à ce jour d’environ 6% dans la population générale. Ces derniers sont dans la plupart des cas, plus présents chez la femme que chez l’homme. On retrouve chez 81 % des patients avec une variation anatomique le type B de la classification de Beaton et Anson.
Il sera donc important dans le cadre de patients se plaignant de douleur lombaire et sciatique avec une imagerie IRM normale, de penser à ce type de syndrome. Les tests cliniques de Friberg, Pace et FADIR (Flexion, Adduction and internal Rotation of affected hip) permettent également de renforcer l’hypothèse de la compression du nerf sciatique dans la région glutéale profonde.
Dans ce cadre là, la réalisation d’une neurographie par résonnance magnétique permettra de réaliser un diagnostic plus fin et plus sensible.
Le traitement initial de ce type d’atteinte est la prise d’AINS, les exercices de renforcement, les étirements ainsi que les massages profonds dans la zone incriminée, associée à l’application de glace.
Lorsque le traitement conservatif ne réussit pas, le traitement chirurgical est alors indiqué.
Dans une étude datant de 2011 publiée dans Arthroscopy, Martin et al. sur une série de 35 patients présentant des douleurs profondes de la fesse, révèlent positifs à 2 ans post-opératoires.
Conclusion
Pour conclure, nous pouvons dire que les causes des douleurs profondes de la région glutéale sont nombreuses et qu’il faudra être vigilant face à des patients/sportifs présentant des douleurs lombaires et dans la fesse, sans diagnostic précisément posé.
L’apport de la neurographie par résonnance magnétique et de l’endoscopie de la hanche, ont permis d’affiner le diagnostic et le traitement.
Nous verrons par la suite, que ces évolutions ont permis aujourd’hui de faire évoluer la classification des DGS, et d’en améliorer la précision en fonction de leur origine (traumatique, iatrogène, vasculaire, gynécologique, etc.).
Bibliographie
1 - Giancarlo Cavalli Polesello et al.,Anatomical variation of piriformis muscle as a cause of deepgluteal pain: diagnosisusing MR neurography and treatment, Rev Bras Ortop. 2013;48(1):114-117.
2 – Polesello GC et al, Dor Gluteaporfunda : problemacomun no consultorio – revisao da literatura e relato do tratamentoendoscopico de 3 casos, RevBras Ortop. 2011;46(Supl 1):0-0.
3 - Smoll NR. Variations of the piriformis and sciatic nerve withclinicalconsequence: a review. Clin Anat. 2010;23(1):8-17.
4 - Martin HD, Shears SA, Johnson JC, Smathers AM, Palmer IJ. The endoscopictreatment of sciatic nerve entrapmentdeepgluteal syndrome. Arthroscopy. 2011;27(2):172-81.
5 – Hernando MF, Deepgluteal syndrome: anatomy, imaging, and management of sciatic nerve entrapments in the subglutealspace.SkeletalRadiol. 2015 Jul;44(7):919-34.
Au final, 9 mois après l’opération, la patiente ne présentait plus aucun symptôme douloureux.
Discussion
L’incidence DGS est à ce jour d’environ 6% dans la population générale. Ces derniers sont dans la plupart des cas, plus présents chez la femme que chez l’homme. On retrouve chez 81 % des patients avec une variation anatomique le type B de la classification de Beaton et Anson.
Il sera donc important dans le cadre de patients se plaignant de douleur lombaire et sciatique avec une imagerie IRM normale, de penser à ce type de syndrome. Les tests cliniques de Friberg, Pace et FADIR (Flexion, Adduction and internal Rotation of affected hip) permettent également de renforcer l’hypothèse de la compression du nerf sciatique dans la région glutéale profonde.
Dans ce cadre là, la réalisation d’une neurographie par résonnance magnétique permettra de réaliser un diagnostic plus fin et plus sensible.
Le traitement initial de ce type d’atteinte est la prise d’AINS, les exercices de renforcement, les étirements ainsi que les massages profonds dans la zone incriminée, associée à l’application de glace.
Lorsque le traitement conservatif ne réussit pas, le traitement chirurgical est alors indiqué.
Dans une étude datant de 2011 publiée dans Arthroscopy, Martin et al. sur une série de 35 patients présentant des douleurs profondes de la fesse, révèlent positifs à 2 ans post-opératoires.
Conclusion
Pour conclure, nous pouvons dire que les causes des douleurs profondes de la région glutéale sont nombreuses et qu’il faudra être vigilant face à des patients/sportifs présentant des douleurs lombaires et dans la fesse, sans diagnostic précisément posé.
L’apport de la neurographie par résonnance magnétique et de l’endoscopie de la hanche, ont permis d’affiner le diagnostic et le traitement.
Nous verrons par la suite, que ces évolutions ont permis aujourd’hui de faire évoluer la classification des DGS, et d’en améliorer la précision en fonction de leur origine (traumatique, iatrogène, vasculaire, gynécologique, etc.).
Bibliographie
1 - Giancarlo Cavalli Polesello et al.,Anatomical variation of piriformis muscle as a cause of deepgluteal pain: diagnosisusing MR neurography and treatment, Rev Bras Ortop. 2013;48(1):114-117.
2 – Polesello GC et al, Dor Gluteaporfunda : problemacomun no consultorio – revisao da literatura e relato do tratamentoendoscopico de 3 casos, RevBras Ortop. 2011;46(Supl 1):0-0.
3 - Smoll NR. Variations of the piriformis and sciatic nerve withclinicalconsequence: a review. Clin Anat. 2010;23(1):8-17.
4 - Martin HD, Shears SA, Johnson JC, Smathers AM, Palmer IJ. The endoscopictreatment of sciatic nerve entrapmentdeepgluteal syndrome. Arthroscopy. 2011;27(2):172-81.
5 – Hernando MF, Deepgluteal syndrome: anatomy, imaging, and management of sciatic nerve entrapments in the subglutealspace.SkeletalRadiol. 2015 Jul;44(7):919-34.