Introduction
Les pathologies de la hanche peuvent être catégorisées au sens large, de deux types en fonction qu’elles aient une origine intra-articulaire ou extra-articulaire.
Les pathologies d’origine intra-articulaire sont représentées par de véritables dysplasies de hanche, des impingements fémoro-acétabulaire, où la douleur répertoriée est due à la souffrance du labrum acétabulaire.
Les pathologies d’origine extra-articulaire
incluent les désordres dus au muscle psoas, les désordres au niveau de l’espace péri-trochantérien, avec le pincement des muscles abducteurs de hanche, mais également le syndrome fessier profond (deepglutealspace syndrome), anciennement nommé le syndrome du piriforme.
Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement au syndrome fessier profond, pour comprendre l’établissement du diagnostic, mais aussi les implications thérapeutiques qui s’en suivent.
D’après Hernandon MF et al. en 2015, le DGS (DeepGluteal Syndrome) est une pathologie qui se caractérise par des douleurs et des dysesthésies dans la région de la fesse et de la hanche, ou de la partie postérieure de la cuisse, avec parfois des douleurs radiculaires, en raison d’une compression du nerf sciatique dans l’espace sub-glutéal, d’origine non discale. D’après les auteurs, cette pathologie est bien trop souvent sous diagnostiquée. Un nombre important de pathologies a été incorporé dans le DGS, tel que le « syndrome du piriforme », le syndrome de l’obturateur interne.
Nous allons nous intéresser aujourd’hui à la variation anatomique du muscle piriforme, comme cause de douleur profonde au niveau de la fesse.
En effet, un article de Polesello GC et al. paru en 2013 dans le RevistaBrasileira de Ortopedia, nous expose un rapport de cas relativement intéressant sur le diagnostic et le traitement de cette pathologie, chez une personne de 42 ans présentant des douleurs lombaires depuis 17 ans, sans diagnostic précis, et donc sans une prise en charge adaptée.
Les auteurs nous rappellent, que la description du muscle piriforme comme cause de douleurs sciatiques et lombaires a été réalisée pour la première fois en 1928 par Yeoman.
Martin HD et al. en 2011, nous expliquent qu’il existe un nombre relativement important de variations anatomiques entre le nerf sciatique et le muscle piriforme, qui sont à l’origine du syndrome du piriforme et du DGS.
L’image ci-dessous nous permet de comprendre et d’appréhender les conséquences des variations possibles du muscle piriforme et des syndromes d’impingement qui peuvent apparaître.
Les pathologies de la hanche peuvent être catégorisées au sens large, de deux types en fonction qu’elles aient une origine intra-articulaire ou extra-articulaire.
Les pathologies d’origine intra-articulaire sont représentées par de véritables dysplasies de hanche, des impingements fémoro-acétabulaire, où la douleur répertoriée est due à la souffrance du labrum acétabulaire.
Les pathologies d’origine extra-articulaire
incluent les désordres dus au muscle psoas, les désordres au niveau de l’espace péri-trochantérien, avec le pincement des muscles abducteurs de hanche, mais également le syndrome fessier profond (deepglutealspace syndrome), anciennement nommé le syndrome du piriforme.
Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement au syndrome fessier profond, pour comprendre l’établissement du diagnostic, mais aussi les implications thérapeutiques qui s’en suivent.
D’après Hernandon MF et al. en 2015, le DGS (DeepGluteal Syndrome) est une pathologie qui se caractérise par des douleurs et des dysesthésies dans la région de la fesse et de la hanche, ou de la partie postérieure de la cuisse, avec parfois des douleurs radiculaires, en raison d’une compression du nerf sciatique dans l’espace sub-glutéal, d’origine non discale. D’après les auteurs, cette pathologie est bien trop souvent sous diagnostiquée. Un nombre important de pathologies a été incorporé dans le DGS, tel que le « syndrome du piriforme », le syndrome de l’obturateur interne.
Nous allons nous intéresser aujourd’hui à la variation anatomique du muscle piriforme, comme cause de douleur profonde au niveau de la fesse.
En effet, un article de Polesello GC et al. paru en 2013 dans le RevistaBrasileira de Ortopedia, nous expose un rapport de cas relativement intéressant sur le diagnostic et le traitement de cette pathologie, chez une personne de 42 ans présentant des douleurs lombaires depuis 17 ans, sans diagnostic précis, et donc sans une prise en charge adaptée.
Les auteurs nous rappellent, que la description du muscle piriforme comme cause de douleurs sciatiques et lombaires a été réalisée pour la première fois en 1928 par Yeoman.
Martin HD et al. en 2011, nous expliquent qu’il existe un nombre relativement important de variations anatomiques entre le nerf sciatique et le muscle piriforme, qui sont à l’origine du syndrome du piriforme et du DGS.
L’image ci-dessous nous permet de comprendre et d’appréhender les conséquences des variations possibles du muscle piriforme et des syndromes d’impingement qui peuvent apparaître.
Dans le cas que nous répertorie cette étude, la patiente présente des douleurs depuis l’âge de 25 ans au niveau de la région lombaire gauche, qui donnèrent lieu au diagnostic de spondylolisthesis L5-S1, associé avec une hernie discale.
Après 6 mois de traitement antalgique et de physiothérapie, la patiente subissait une arthrodèse L5-S1 sans instrumentation. Malgré ce traitement, la patiente décrivait des douleurs récurrentes dans la région glutéal gauche.
Au fil du temps, les douleurs ne faisaient qu’empirer, malgré le fait qu’aucun facteur objectif ne puisse l’expliquer.
Egalement durant cette période, cette dernière subissait un ensemble de cinq IRM de la région lombo-sacrée, pour au final aucun diagnostic précis.
Les images ci-dessous, nous montrent en a, b et c les résultats IRM, tandis que l’image en d, représente l’image obtenue à la neurographie.
Après 6 mois de traitement antalgique et de physiothérapie, la patiente subissait une arthrodèse L5-S1 sans instrumentation. Malgré ce traitement, la patiente décrivait des douleurs récurrentes dans la région glutéal gauche.
Au fil du temps, les douleurs ne faisaient qu’empirer, malgré le fait qu’aucun facteur objectif ne puisse l’expliquer.
Egalement durant cette période, cette dernière subissait un ensemble de cinq IRM de la région lombo-sacrée, pour au final aucun diagnostic précis.
Les images ci-dessous, nous montrent en a, b et c les résultats IRM, tandis que l’image en d, représente l’image obtenue à la neurographie.
En effet, malgré des tests d’adduction et de rotation interne forcée de la hanche et d’abduction et rotation externe contre résistance positifs, les images IRM étaient normales.
L’injection de toxine botulique dans le muscle piriforme, un an avant, ayant amélioré les symptômes, laissèrent penser aux spécialistes que la mise en place d’une neurographie périphérique par résonance magnétique, permettrait d’affiner le diagnostic, à la recherche d’un syndrome d’impingement.
L’injection de toxine botulique dans le muscle piriforme, un an avant, ayant amélioré les symptômes, laissèrent penser aux spécialistes que la mise en place d’une neurographie périphérique par résonance magnétique, permettrait d’affiner le diagnostic, à la recherche d’un syndrome d’impingement.
L’image montre la présence d’un muscle accessoire au niveau du muscle piriforme gauche (variation anatomique), où passe la branche fibulaire du nerf sciatique. Cette variation anatomique correspond à une variation du type B selon la classification de Beaton et Anson.
Les auteurs nous expliquent, que dans le cas de cette patiente, le tendon du muscle piriforme agissait véritablement comme une fléchette qui venait transpercer le nerf sciatique.
Cette variation anatomique et les conséquences que cette dernière engendrait, expliquait la non réussite des traitements précédents.
Les auteurs nous expliquent, que dans le cas de cette patiente, le tendon du muscle piriforme agissait véritablement comme une fléchette qui venait transpercer le nerf sciatique.
Cette variation anatomique et les conséquences que cette dernière engendrait, expliquait la non réussite des traitements précédents.