Résultats
Examination :
Tous les sprinters ont ressenti la douleur durant un sprint et ont tous arrêté leur activité immédiatement. A l'inverse tous les danseurs l'ont ressenti pendant un étirement de basse vitesse et seuls 6 d'entre eux ont interrompu leur activité.
2 jours après la blessure, tous les sprinteurs marchaient à l'aide de béquilles et non les danseurs. Aucun des sprinteurs pouvaient marcher sans douleur, seuls 7 danseurs n'y parvenaient pas non plus.
6 semaines après blessure, l'ensemble des sprinteurs ont repris le jogging sans douleur , 3 danseurs continuaient à ressentir quelques douleurs.
Toutes les blessures du dernier groupe ( autres sports) ont ressenti la douleur sur un mouvement de flexion de hanche et extension de genou. Ce groupe a été examiné en moyenne vers la 12 ème semaine.
hip flexibility
Les résultas montrent au temps 1, une nette diminution du ROM de la hanche homolatérale à la blessure. Au temps 2 ( 2 jours après), les sujets ont récupéré progressivement le ROM mais demeurant moindre que la controlatérale. La différence est plus grande dans le groupe sprint.
Force musculaire
Les 2 groupes montrent une nette diminution de la force musculaire du segment lésé, lors des deux premiers tests. La force remonte ensuite progressivement. Les danseurs récupèrent plus vite que les sprinteurs, ces derniers gardant une différence lors des deux derniers tests à l'inverse du groupe danseur.
Palpation :
L'auteur a relevé une plainte plus importante dans le groupe sprinteur, avec une localisation plus distale.
Les sujets du groupe 3 ( study IV) ont montré les m^mes valeurs que le groupe danse. Il semble u'il y ait une corrélation entre l'intensité de la douleur et sa localisation ( distale en l'occurence) et le temps de retour après blessure. Plus l'atteinte est craniale, plus le temps de reprise est long.