Résultats
Etude et suivi des patients
Entre février 2011 et novembre 2012, 80 patients ont été inclus. 5 patients n’ont pas achevé le RAS et ont été exclus de l’étude. 4 patients ont subi une autre blessure aux ischio-jambiers avant le RAS tandis qu’un patient n’a pas réalisé le RAS en raison de la persistance des symptômes à la cuisse. Un des participants a réalisé son RAS après 149 jours, valeur considérée comme aberrante et a été exclu de l’analyse.
Sur les 74 patients inclus, 55 pratiquaient le football, 12 le hockey sur gazon, 4 l’athlétisme, 1 du fitness, 1 le football américain et 1 le tennis.
La majorité des athlètes (74%) jouaient à un niveau compétitif non professionnel, les autres à un niveau loisir.
Le délai médian entre l’accident et les évaluations initiales était de 3 jours. Le délai moyen de RAS était de 44 jours +/- 18.
Association des évaluations clinique et IRM en rapport au RAS
L’association entre l’examen initial et le RAS a été analysé avec le modèle de régression linéaire unidimensionnel. 9 variables ont été incluses dans l’analyse multivariée : intensité du sport, niveau, auto-évaluation du temps de RAS, durée de l’inconfort à la palpation, déficit d’amplitude passive, évaluation de la douleur lors de la contraction isométrique, force musculaire isométrique, hypersignal vu à l’IRM.
Parmi ces variables, seules 2 ont été significativement associées au délai de RAS (déficit d’extensibilité passif jambe tendue et auto-prédiction du temps de RAS).
Etude et suivi des patients
Entre février 2011 et novembre 2012, 80 patients ont été inclus. 5 patients n’ont pas achevé le RAS et ont été exclus de l’étude. 4 patients ont subi une autre blessure aux ischio-jambiers avant le RAS tandis qu’un patient n’a pas réalisé le RAS en raison de la persistance des symptômes à la cuisse. Un des participants a réalisé son RAS après 149 jours, valeur considérée comme aberrante et a été exclu de l’analyse.
Sur les 74 patients inclus, 55 pratiquaient le football, 12 le hockey sur gazon, 4 l’athlétisme, 1 du fitness, 1 le football américain et 1 le tennis.
La majorité des athlètes (74%) jouaient à un niveau compétitif non professionnel, les autres à un niveau loisir.
Le délai médian entre l’accident et les évaluations initiales était de 3 jours. Le délai moyen de RAS était de 44 jours +/- 18.
Association des évaluations clinique et IRM en rapport au RAS
L’association entre l’examen initial et le RAS a été analysé avec le modèle de régression linéaire unidimensionnel. 9 variables ont été incluses dans l’analyse multivariée : intensité du sport, niveau, auto-évaluation du temps de RAS, durée de l’inconfort à la palpation, déficit d’amplitude passive, évaluation de la douleur lors de la contraction isométrique, force musculaire isométrique, hypersignal vu à l’IRM.
Parmi ces variables, seules 2 ont été significativement associées au délai de RAS (déficit d’extensibilité passif jambe tendue et auto-prédiction du temps de RAS).
Force de l’étude
Cette étude présente plusieurs points forts. Tout d’abord la taille de l’échantillon ainsi que la conception prospective de la recherche. La régression multivariée a été utilisée pour examiner l’association des paramètres pronostics.
Conclusion
Les paramètres cliniques d’auto-prédiction et d’élévation passive de jambe sont indépendamment associés au temps de RAS.
Les paramètres IRM pour les grades 1 et 2 des blessures aux ischio-jambiers ne sont pas corrélés au temps de RAS.
Pour la pratique clinique, le pronostic du temps de RAS pour ces blessures devrait donc se baser préférentiellement sur des paramètres cliniques.
Texte écrit par Erwann Le Corre
Bibliographie
[1] Moen MH, Reurink G, Weir A, et al. Predicting return to play after hamstring injuriesBr J Sports Med 2014;48:1358–1363
[2] Ekstrand J, Hägglund M, Waldén M. Epidemiology of muscle injuries in professional football (soccer). Am J Sports Med 2011;39:1226–32.
[3] Askling CM, Tengvar M, Saartok T, et al. Proximal hamstring strains of stretching type in different sports: injury situations, clinical and magnetic resonance imaging characteristics, and return to sport. Am J Sports Med 2008;36:1799–804.
[4] Verrall GM, Slavotinek JP, Barnes PG, et al. Diagnostic and prognostic value of clinical findings in 83 athletes with posterior thigh injury: comparison of clinical findings with magnetic resonance imaging documentation of hamstring muscle strain. Am J Sports Med 2003;31:969–73.
[5] Warren P, Gabbe BJ, Schneider-Kolsky M, et al. Clinical predictors of time to return to competition and of recurrence following hamstring strain in elite Australian footballers. Br J Sports Med 2010;44:415–19.
[6] Askling CM, Tengvar M, Thorstensson A. Acute hamstring injuries in Swedish elite football: a prospective randomised controlled clinical trial comparing two rehabilitation protocols. Br J Sports Med 2013;47:953–9.
[7] Comin J, Malliaras P, Baquie P, et al. Return to competitive play after hamstring injuries involving disruption of the central tendon. Am J Sports Med 2013;41:111–15.
[8] Ekstrand J, Healy JC, Waldén M, et al. Hamstring muscle injuries in professional football: the correlation of MRI findings with return to play. Br J Sports Med 2012;46:112–17.
[9] Silder A, Sherry MA, Sanfilippo J, et al. Clinical and morphological changes following 2 rehabilitation programs for acute hamstring strain injuries: a randomized clinical trial. J Orthop Sports Phys Ther 2013;43:284–99.
Cette étude présente plusieurs points forts. Tout d’abord la taille de l’échantillon ainsi que la conception prospective de la recherche. La régression multivariée a été utilisée pour examiner l’association des paramètres pronostics.
Conclusion
Les paramètres cliniques d’auto-prédiction et d’élévation passive de jambe sont indépendamment associés au temps de RAS.
Les paramètres IRM pour les grades 1 et 2 des blessures aux ischio-jambiers ne sont pas corrélés au temps de RAS.
Pour la pratique clinique, le pronostic du temps de RAS pour ces blessures devrait donc se baser préférentiellement sur des paramètres cliniques.
Texte écrit par Erwann Le Corre
Bibliographie
[1] Moen MH, Reurink G, Weir A, et al. Predicting return to play after hamstring injuriesBr J Sports Med 2014;48:1358–1363
[2] Ekstrand J, Hägglund M, Waldén M. Epidemiology of muscle injuries in professional football (soccer). Am J Sports Med 2011;39:1226–32.
[3] Askling CM, Tengvar M, Saartok T, et al. Proximal hamstring strains of stretching type in different sports: injury situations, clinical and magnetic resonance imaging characteristics, and return to sport. Am J Sports Med 2008;36:1799–804.
[4] Verrall GM, Slavotinek JP, Barnes PG, et al. Diagnostic and prognostic value of clinical findings in 83 athletes with posterior thigh injury: comparison of clinical findings with magnetic resonance imaging documentation of hamstring muscle strain. Am J Sports Med 2003;31:969–73.
[5] Warren P, Gabbe BJ, Schneider-Kolsky M, et al. Clinical predictors of time to return to competition and of recurrence following hamstring strain in elite Australian footballers. Br J Sports Med 2010;44:415–19.
[6] Askling CM, Tengvar M, Thorstensson A. Acute hamstring injuries in Swedish elite football: a prospective randomised controlled clinical trial comparing two rehabilitation protocols. Br J Sports Med 2013;47:953–9.
[7] Comin J, Malliaras P, Baquie P, et al. Return to competitive play after hamstring injuries involving disruption of the central tendon. Am J Sports Med 2013;41:111–15.
[8] Ekstrand J, Healy JC, Waldén M, et al. Hamstring muscle injuries in professional football: the correlation of MRI findings with return to play. Br J Sports Med 2012;46:112–17.
[9] Silder A, Sherry MA, Sanfilippo J, et al. Clinical and morphological changes following 2 rehabilitation programs for acute hamstring strain injuries: a randomized clinical trial. J Orthop Sports Phys Ther 2013;43:284–99.