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L’IRM ET L’ECHOGRAPHIE DE LA PARTIE ANTERIEURE DU BASSIN PEUVENT-ILS PREVENIR LES CONSTATATIONS CLINIQUES CHEZ LES JEUNES FOOTBALLEURS ? 4 ANS D’ETUDE D’UNE ACADEMIE D’ELITE DE FOOTBALL

Br J Sports Med doi:10.1136/bjsports-2013-092932
Philip Robinson, Andrew J Grainger, Elizabeth M A Hensor, Mark E Batt, Philip J O'Connor,



RÉSUMÉ
 
OBJECTIF : suivi de jeunes footballeurs par des questionnaires et l’imagerie sur les symptômes de la partie antérieure pelvienne afin de déterminer la justesse et l’utilité de l’examen clinique.
 
Méthode
34 athlètes masculins de moyenne d’âge 16,5 ans ont subit un bilan clinique, un questionnaire histoire/symptômes, échographie et IRM de la partie antérieur du bassin. Les athlètes ont effectué un questionnaire annuel, et effectués une échographie ainsi qu’une IRM tous les 18 mois. Deux radiologistes expérimentés ont analysé par l’échographie et l’irm l’état osseux du pubis, la présence d’oedème de la capsule et des tendons, corrélé aux symptômes et à la présence ou absence de blessures précédentes.
Résultats
Lors de cette étude étaient exclus une précédente chirurgie de la hanche ou pelvienne. Sur l’irm, l’oedème du pubis, une fissure secondaire , un oedème capsule/tendon n’a pas eu une grande variation entre les joueurs avec ou sans histoire de blessure antérieure. Au niveau de l’échographie de la paroi inguinale et des tendinopathies des adducteurs aucune différence entre les joueurs ayant eu une blessure auparavant ou non n’a été constatée. On n’a pas noté d’évolution des images au long des quatre ans d’étude.
 
Conclusion
L’état osseux du pubis et de la symphyse pubienne (une fissure ou oedème tendon/capsule) sur l’irm, ou un épaississement du canal inguinal sur l’échographie étaient fréquemment rencontrés chez des athlètes asymptomatiques et ne permettent pas la prévention de la blessure ou du développement des symptômes.