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COMPARAISON DU TRAITEMENT CHIRURGICAL ET CONSERVATEUR DANS LE CADRE DES FRACTURES DE FATIGUE DU MEMBRE INFERIEUR




INTRODUCTION

Le temps pour le retour au sport (ou à la reprise complète des activités) est un problème important dans le traitement des fractures de fatigue dans la mesure où elles se produisent fréquemment chez les athlètes de haut-niveau ou le personnel militaire.

Ces blessures apparaissent généralement au membre inférieur en raison de la répétition des charges qui sont appliquées et des forces d’impact appliquées lors des entrainements et des matchs.
Ces fractures concernent de façon majoritaire la corticale antérieure du tibia, l’os scaphoïde et le 5ème métatarsien. Ces fractures, en raison d’une faible vascularisation des zones touchées, sont connues pour être sujettes à des retards de consolidation. Le taux de complications est élevé et les patients sont souvent arrêtés de toute activité sportive pour une longue période, pouvant même entraîner une fin de carrière. Par conséquent, ces fractures sont connues comme étant des blessures à haut risque.
La prise de décision clinique et le traitement adéquat pour ces patients sont cruciaux pour faciliter le retour à leur niveau d’activité antérieur.

Corticale antérieure du tibia
De toutes les fractures de contraintes du tibia, la corticale antérieure est blessée dans seulement 5 à 15% des cas, mais parmi les trois grands risques de fractures de fatigue, celles-ci pourraient créer la plus grande menace sur les carrières sportives ou militaires.
Elles diffèrent de la plus commune et la plus facile à traiter, les fractures de fatigue postérieures, comme la partie antérieure correspond à la zone de tension du tibia.
Le temps total du début du traitement jusqu’La guérison complète peut prendre jusqu’à 20 mois.
Du fait de la localisation et de leur faible nombre, les symptômes ne permettent généralement pas le diagnostic de fracture de fatigue. Il peut en résulter un important retard pour le diagnostic et le début du traitement.

Scaphoïde
La fracture de fatigue du scaphoïde est l’une des fractures de fatigue la plus commune, en particulier chez les coureurs et les joueurs de basket. Ces fractures peuvent être partielles ou complète. Dans les fractures de type I, une fracture de la corticale dorsale de l’os est présente. La fracture de type II se diffuse dans le corps de l’os naviculaire tandis que les fractures de type III s’étendent jusqu’à la seconde corticale osseuse.

Atteinte proximale du 5ème  métatarsien
Ce type de localisation est surtout retrouvé chez les joueurs de football et de basket-ball. Plusieurs théories sur les facteurs de risque comme le pied creux varus et les variations des courbures du 5ème métatarsien retrouvées à la radiographie ont été rapportées. Différents facteurs pronostics comme la classification de Torg permettent de prédire les résultats et orienter le traitement.
Etant donné que l’impact de ces trois cas de fractures de fatigue peut être lourd de conséquences dans la population active, identifier les meilleures options de traitements pour permettre un retour au sport est nécessaire.
Aujourd’hui, l’option la plus efficace n’est pas encore clairement définie. Le but de cette revue systématique est de comparer, pour des fractures de fatigue à risque, le traitement chirurgical du traitement conservateur sur le retour à l’activité, au travail et au sport.