Qui sommes nous ?
Conférence présentée par Marie-Laure Ruiz
Historienne de l'art et conférencière des Musées nationaux
Réalisatrice de films documentaires
Diplômée de l'École du Louvre
A propos de la conférence
Berthe Morisot (1841-1894)
Comme le dit remarquablement Paul Valéry (neveu par alliance de Berthe Morisot) : « La singularité de Berthe Morisot fut de vivre sa peinture et de peindre sa vie, comme si ce fut une fonction naturelle et nécessaire […]. Elle prenait, laissait, reprenait le pinceau, comme nous prend, s’efface et nous revient une pensée. C’est là ce qui confère à ses ouvrages le charme très particulier d’une étroite, presque indissoluble relation entre un idéal d’artiste et l’intimité d’une existence. Jeune fille, épouse, mère, ses croquis, ses tableaux suivent son sort et l’accompagnent de fort près. Je suis tenté de dire que l’ensemble de son œuvre fait songer à ce que serait le journal d’une femme dont le moyen d’expression serait la couleur et le dessin. »
Et pourtant, Berthe Morisot a dû lutter pour exister comme artiste et jusqu’à son mariage avec Eugène Manet, et à la naissance de sa fille Julie, elle a pu croire que son œuvre impliquait le sacrifice de femme et de mère. Mais des difficultés, elle a fait une force : sa peinture témoigne d’une grande liberté de facture et d’une audace toujours renouvelée.
Comme le dit remarquablement Paul Valéry (neveu par alliance de Berthe Morisot) : « La singularité de Berthe Morisot fut de vivre sa peinture et de peindre sa vie, comme si ce fut une fonction naturelle et nécessaire […]. Elle prenait, laissait, reprenait le pinceau, comme nous prend, s’efface et nous revient une pensée. C’est là ce qui confère à ses ouvrages le charme très particulier d’une étroite, presque indissoluble relation entre un idéal d’artiste et l’intimité d’une existence. Jeune fille, épouse, mère, ses croquis, ses tableaux suivent son sort et l’accompagnent de fort près. Je suis tenté de dire que l’ensemble de son œuvre fait songer à ce que serait le journal d’une femme dont le moyen d’expression serait la couleur et le dessin. »
Et pourtant, Berthe Morisot a dû lutter pour exister comme artiste et jusqu’à son mariage avec Eugène Manet, et à la naissance de sa fille Julie, elle a pu croire que son œuvre impliquait le sacrifice de femme et de mère. Mais des difficultés, elle a fait une force : sa peinture témoigne d’une grande liberté de facture et d’une audace toujours renouvelée.
