Conférence présentée par Marie-Laure Ruiz
Historienne de l'art et conférencière des Musées nationaux
Réalisatrice de films documentaires
Diplômée de l'École du Louvre
A propos de la conférence
Au 16e siècle, au sein de la Péninsule italienne, Venise devient un pôle incontournable, non seulement sur le plan commercial mais aussi dans le domaine de la peinture.
Des mécènes fortunés favorisent les commandes et les échanges artistiques qui permettent à de grandes personnalités d’émerger. Giovanni Bellini, qui meurt en 1516, ouvre la voie à une nouvelle peinture. Il transmet l’épanouissement des formes, les ressources de la couleur, le goût de la nature et l’expression du sentiment à deux élèves particulièrement doué. Le premier, Giorgione, meurt prématurément de la peste en 1510, à l’âge de 33 ans. En quelques années, il exploite les nouvelles possibilités expressives de la peinture à l’huile sur toile en associant le sfumato de Léonard de Vinci à la poétique vénitienne. Le second, Titien, à la longévité exceptionnelle, s’impose comme le maître incontesté de la peinture à Venise, abordant tous les genres avec un génie sans cesse renouvelé.
Dans son sillage, deux autres peintres se distinguent par leur originalité et leur sensibilité : Tintoret et Véronèse.
On a parfois parlé de rivalités entre ces maîtres ; le terme émulation conviendrait mieux à l’extraordinaire effervescence qui règne dans la Lagune au 16e siècle.
Des mécènes fortunés favorisent les commandes et les échanges artistiques qui permettent à de grandes personnalités d’émerger. Giovanni Bellini, qui meurt en 1516, ouvre la voie à une nouvelle peinture. Il transmet l’épanouissement des formes, les ressources de la couleur, le goût de la nature et l’expression du sentiment à deux élèves particulièrement doué. Le premier, Giorgione, meurt prématurément de la peste en 1510, à l’âge de 33 ans. En quelques années, il exploite les nouvelles possibilités expressives de la peinture à l’huile sur toile en associant le sfumato de Léonard de Vinci à la poétique vénitienne. Le second, Titien, à la longévité exceptionnelle, s’impose comme le maître incontesté de la peinture à Venise, abordant tous les genres avec un génie sans cesse renouvelé.
Dans son sillage, deux autres peintres se distinguent par leur originalité et leur sensibilité : Tintoret et Véronèse.
On a parfois parlé de rivalités entre ces maîtres ; le terme émulation conviendrait mieux à l’extraordinaire effervescence qui règne dans la Lagune au 16e siècle.