Rencontre avec Jean-Pierre Mocky
J.Pierre Mocky puise ses textes auprès de grands auteurs, Hervé Bazin, J. Gracq, J. Cocteau, Lou Cameron (Le furet est adapté d’un roman de Lou Cameron)
Mais il a aussi écrit un grand nombre de ses scénarios avant de les tourner avec une équipe de fidèles.
Sa vie privée est la source des thèmes mis en scène. Dans le furet on peut aussi voir le film comme une sorte d’autoportrait, le personnage principal liquidant tous les mafieux du cinéma, les réalisateurs, les producteurs …Dans l’autobiographie « M le Mocky », l’auteur évoque une époque, au cours da laquelle il envisage de créer ce genre d’association avec Orson Welles et Jean-Pierre Melville.
JP. Mocky est resté fidèle à son fil conducteur et au même enthousiasme pour les films pamphlétaires, ou satiriques, gardant au burlesque sa part importante partagée entre visuel et texte.
JP. Mocky pousse les acteurs vers un jeu maximal. Il a fait tourner Villeret et Serrault, mais aussi Michaël Lonsdale, Robin Renucci, et encore Dick Rivers et Karl Zéro, des personnalités très différentes de celles qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma.
Il garde le secret des seconds rôles excentriques, des galeries de portraits hauts en couleur qui sont le résultat de ses rencontres. Il joue lui-même dans ses productions, ou pour d’autres réalisateurs de cinéma.
Un certain nombre de ses films peuvent être imaginés en bandes dessinées tant la caricature est forte.
Dans son autobiographie, il écrit que sur les quelques 40 films réalisés, « Aucun n’a été à la hauteur de ce que j’avais conçu, aucun n’a été réalisé comme je l’avais imaginé dans le coït initial. J’aime le coït, pas l’enfant » et ne semble donc pas être satisfait du travail accompli mais revendique son indépendance de cinéaste.
Alain Jaubert
Mais il a aussi écrit un grand nombre de ses scénarios avant de les tourner avec une équipe de fidèles.
Sa vie privée est la source des thèmes mis en scène. Dans le furet on peut aussi voir le film comme une sorte d’autoportrait, le personnage principal liquidant tous les mafieux du cinéma, les réalisateurs, les producteurs …Dans l’autobiographie « M le Mocky », l’auteur évoque une époque, au cours da laquelle il envisage de créer ce genre d’association avec Orson Welles et Jean-Pierre Melville.
JP. Mocky est resté fidèle à son fil conducteur et au même enthousiasme pour les films pamphlétaires, ou satiriques, gardant au burlesque sa part importante partagée entre visuel et texte.
JP. Mocky pousse les acteurs vers un jeu maximal. Il a fait tourner Villeret et Serrault, mais aussi Michaël Lonsdale, Robin Renucci, et encore Dick Rivers et Karl Zéro, des personnalités très différentes de celles qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma.
Il garde le secret des seconds rôles excentriques, des galeries de portraits hauts en couleur qui sont le résultat de ses rencontres. Il joue lui-même dans ses productions, ou pour d’autres réalisateurs de cinéma.
Un certain nombre de ses films peuvent être imaginés en bandes dessinées tant la caricature est forte.
Dans son autobiographie, il écrit que sur les quelques 40 films réalisés, « Aucun n’a été à la hauteur de ce que j’avais conçu, aucun n’a été réalisé comme je l’avais imaginé dans le coït initial. J’aime le coït, pas l’enfant » et ne semble donc pas être satisfait du travail accompli mais revendique son indépendance de cinéaste.
Alain Jaubert