Bien que différents de ceux d’un peintre, le dessin du sculpteur est la première étape de la création : c’est moyen de noter rapidement ses impressions à la vue d’un objet, voire une étude plus minutieuse de l’ouvrage à réaliser.
Les dessins à l’encre de Michel-Ange ou de Léonard de Vinci montrent bien leurs préoccupations et leur façon de travailler, évoquant l’évolution de la recherche effectuée en vue du projet final.
Parfois, il est possible qu’un simple dessin ne suffise pas à donner une idée juste de l’œuvre envisagée telle qu’elle existera dans l’espace. Afin d’évaluer le volume et l’équilibre de la sculpture finalisée, la maquette, véritable modèle à l’échelle réduite, s’avère être un excellent moyen d’apprécier la cohérence de l’ensemble.
Ces maquettes peuvent être en argile ou en cire. Le sculpteur peut aussi réaliser une étude en terre glaise, qui est ensuite moulée. Le plâtre devient l’œuvre originale. A partir de ce modèle, le sculpteur commence la taille du bloc.
Grâce aux outils dits de « mise au point » il prend des repères, évite les erreurs. Après le dégrossissage du bloc et la mise en place des volumes, l’artiste s’attache aux finitions.
Si l’artiste choisi le bronze, le fondeur procède alors à la fonte, selon les cas à la cire perdue ou au sable. Le ciseleur élimine enfin les défauts, ébarbe, polit, soude, affine. La patine vient parfaire l’objet. L’artiste est préoccupé par la signification qu’il pourra donner à cette aventure dans l’évolution de son œuvre.
Des artistes comme Carpeaux ou Rodin ciselaient eux-mêmes le résultat de la forme, ne laissant à l’artisan que son métier de base et se réservant les soins de conférer à leurs œuvres l’aspect et le style qu’ils entendaient leur donner.
L'argile
Le modelage en terre n'a cessé d'être pratiqué au fil des siècles, permettant bien souvent au sculpteur de préciser sa pensée. Et même s’il n’a que rarement un caractère définitif à cause de sa fragilité, il prend cependant, à partir de la Renaissance, un caractère privilégié : le sculpteur exécute alors tous ses modèles en terre et donne à reproduire ses œuvres à des mouleurs, fondeurs ou praticiens.
La méthode consiste à ajouter ou retirer de la matière autour d'un ou plusieurs centres qui deviendront « l'âme » de la sculpture. Cette technique du modelage s'applique aux matériaux dits « plastiques », tels que l'argile, la cire, le plâtre ou les pâtes à modeler diverses, c'est-à-dire susceptibles de se déformer de façon réversible. À tout moment, de la matière peut être retirée ou ajoutée, autorisant les « repentirs ».
L'argile (nom féminin) est une roche sédimentaire, composée pour une large part de minéraux spécifiques, silicates en général d'aluminium plus ou moins hydratés, qui présentent une structure feuilletée (phyllosilicates) qui explique leur plasticité, ou bien une structure fibreuse (sépiolite et palygorskite) qui explique leurs qualités d'absorption. L'argile, qui peut être cuite, et le plâtre sèchent lentement. La cire refroidit.
Le bronze
Le modelage en terre n'a cessé d'être pratiqué au fil des siècles, permettant bien souvent au sculpteur de préciser sa pensée. Et même s’il n’a que rarement un caractère définitif à cause de sa fragilité, il prend cependant, à partir de la Renaissance, un caractère privilégié : le sculpteur exécute alors tous ses modèles en terre et donne à reproduire ses œuvres à des mouleurs, fondeurs ou praticiens.
La méthode consiste à ajouter ou retirer de la matière autour d'un ou plusieurs centres qui deviendront « l'âme » de la sculpture. Cette technique du modelage s'applique aux matériaux dits « plastiques », tels que l'argile, la cire, le plâtre ou les pâtes à modeler diverses, c'est-à-dire susceptibles de se déformer de façon réversible. À tout moment, de la matière peut être retirée ou ajoutée, autorisant les « repentirs ».
L'argile (nom féminin) est une roche sédimentaire, composée pour une large part de minéraux spécifiques, silicates en général d'aluminium plus ou moins hydratés, qui présentent une structure feuilletée (phyllosilicates) qui explique leur plasticité, ou bien une structure fibreuse (sépiolite et palygorskite) qui explique leurs qualités d'absorption. L'argile, qui peut être cuite, et le plâtre sèchent lentement. La cire refroidit.
Le bronze