Cela coûte des sous ? Ben... oui.
Et même beaucoup de sous si, comme à Louviers, on vise l’excellence.
Faut-il demander plus de soutien financier de l’Etat ?
Evidemment ! Mais au moment ou l’Etat est engagé dans un effort gigantesque de redressement des finances publiques, qui peut faire croire à une prise en charge totale ?
Les communes sont désargentées ? Ben oui...
Il faudra supprimer d’autres dépenses. Il faudra faire des sacrifices, si l’on pense, comme moi, que l’épanouissement de l’enfant est une priorité absolue pour des élus responsables et respectueux de la loi.
Ceux qui respectent le sens de la mission que leur confère le port de l’écharpe. Les autres…
Et même beaucoup de sous si, comme à Louviers, on vise l’excellence.
Faut-il demander plus de soutien financier de l’Etat ?
Evidemment ! Mais au moment ou l’Etat est engagé dans un effort gigantesque de redressement des finances publiques, qui peut faire croire à une prise en charge totale ?
Les communes sont désargentées ? Ben oui...
Il faudra supprimer d’autres dépenses. Il faudra faire des sacrifices, si l’on pense, comme moi, que l’épanouissement de l’enfant est une priorité absolue pour des élus responsables et respectueux de la loi.
Ceux qui respectent le sens de la mission que leur confère le port de l’écharpe. Les autres…
Honte pour ces maires, honte pour la France dont ils portent les couleurs en écharpe. Ces maires qui veulent sacrifier une génération d’enfants à leur égoïsme communal.
Ces maires, premiers représentants de l’Etat, qui déclarent ouvertement qu’ils refusent d’appliquer la loi.
La France décroche en matière d’enseignement primaire, dégringolant dans les évaluations internationales. Les enfants décrochent à cause, entre autres, de la semaine de 4 jours. La France est le seul pays au monde où les enfants ne voient un professeur que 144 jours par an !
La France est le pays où la durée de la journée scolaire est la plus longue.
Pour flatter l’égoïsme de certains adultes, le gouvernement Sarkozy a mis en place la semaine de 4 jours, plus confortable pour les adultes, désastreuse pour les enfants.
J’ai accueilli avec enthousiasme la perspective, offerte pour la première fois, de voir les communes s’investir sur le temps de l’école.
N’est-ce pas une belle mission de co-produire, avec les parents d’élèves, les associations et bien sûr l’Education nationale un temps d’éveil, d’épanouissement de l’enfant ?
Construire un projet éducatif territorial est un projet enthousiasmant pour ceux qui sont élus pour construire l’avenir.