La nouvelle municipalité a voté le montant des indemnités pour les élus. En soi, rien de choquant. Comme rappelé par Franck Martin lors du dernier conseil municipal, l'indemnité permet l'accès à la vie publique de citoyens souhaitant s’investir qui ne pourraient pas le faire au détriment de leur emploi et de leur ressources. Avec Franck Martin, tous les conseillers percevaient la même indemnité. Avec la droite, on rétablit une hiérarchie inégalitaire, rien de surprenant.
Là où l’on est davantage surpris, c'est face à l'incohérence qu'il existe entre les affirmations d'Anne Terlez pendant la campagne, qui reprochait aux élus de vouloir faire de la politique un métier, et le choix de doubler ses indemnités par rapport au maire-adjoint précédent (1349 euros comme adjointe au maire et 784 euros comme vice-présidente à la CASE). Son activité politique devient donc un métier puisque elle devient le fruit principal de ses ressources.
Pour réponse, Mme Terlez explique que travaillant à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), elle peut prendre une disponibilité. Autrement dit, si demain elle n'est plus élue, aucune inquiétude, ni peur du lendemain : elle reprendra son emploi sans problème. Elle ajoute avec une certaine indécence "la différence entre vous et moi, M. Martin, c'est que je n'ai pas besoin de ça pour vivre."
Effectivement, c'est un avantage que n'ont pas les personnes exerçant dans le privé qui ne peuvent pas quitter leur emploi au risque de se retrouver en culotte courte le jour où elles ne sont plus élues. Certains élus choisissent néanmoins de quitter leur emploi. A leurs risques et périls : après leur mandat, ils se retrouveront demandeurs d'emploi, sans possibilité de ressources (pas d'allocation chômage ou équivalent pour les élus)!
Là où l’on est davantage surpris, c'est face à l'incohérence qu'il existe entre les affirmations d'Anne Terlez pendant la campagne, qui reprochait aux élus de vouloir faire de la politique un métier, et le choix de doubler ses indemnités par rapport au maire-adjoint précédent (1349 euros comme adjointe au maire et 784 euros comme vice-présidente à la CASE). Son activité politique devient donc un métier puisque elle devient le fruit principal de ses ressources.
Pour réponse, Mme Terlez explique que travaillant à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), elle peut prendre une disponibilité. Autrement dit, si demain elle n'est plus élue, aucune inquiétude, ni peur du lendemain : elle reprendra son emploi sans problème. Elle ajoute avec une certaine indécence "la différence entre vous et moi, M. Martin, c'est que je n'ai pas besoin de ça pour vivre."
Effectivement, c'est un avantage que n'ont pas les personnes exerçant dans le privé qui ne peuvent pas quitter leur emploi au risque de se retrouver en culotte courte le jour où elles ne sont plus élues. Certains élus choisissent néanmoins de quitter leur emploi. A leurs risques et périls : après leur mandat, ils se retrouveront demandeurs d'emploi, sans possibilité de ressources (pas d'allocation chômage ou équivalent pour les élus)!