Journées trop longues : les enfants sont fatigués
La raison de la mise en place de la réforme tient à plusieurs constats.
D’abord un constat d’échec grandissant de nos élèves, un maître mot : fatigue. Les comparaisons
avec les élèves des autres pays européens ne sont pas à notre avantage. Depuis plus de 30 ans, les ministères successifs (de droite comme de gauche) se sont penchés sur ce problème sans trouver de solutions ou pire, sans oser les mettre en place.
L’analyse de cet échec met en évidence une grande fatigue de nos élèves, de nos enfants donc, liée à la longueur des journées de classe souvent additionnées des garderies du matin et de celles du soir. Et puis comme on souhaite le meilleur pour nos bambins, nous y ajoutons les activités sportives et autres culturelles. Gardons cette première idée à l’esprit.
D’abord un constat d’échec grandissant de nos élèves, un maître mot : fatigue. Les comparaisons
avec les élèves des autres pays européens ne sont pas à notre avantage. Depuis plus de 30 ans, les ministères successifs (de droite comme de gauche) se sont penchés sur ce problème sans trouver de solutions ou pire, sans oser les mettre en place.
L’analyse de cet échec met en évidence une grande fatigue de nos élèves, de nos enfants donc, liée à la longueur des journées de classe souvent additionnées des garderies du matin et de celles du soir. Et puis comme on souhaite le meilleur pour nos bambins, nous y ajoutons les activités sportives et autres culturelles. Gardons cette première idée à l’esprit.
Un maître-mot : la régularité et...
Ensuite un constat lié à l’irrégularité dans l’organisation de la semaine, un maître mot : régularité.
On a pensé pour diverses raisons très éloignées de l’intérêt des enfants et que je ne développerai pasici, qu’il y avait nécessité de placer une coupure dans la semaine. De façon arithmétique, on l’a placé en milieu de semaine, le jeudi ; puis le mercredi quand le samedi s’est allégé.
Or, rien ne perturbe plus un enfant que les coupures dans son rythme de vie. Les enseignants peuvent en dire long sur la remise en route du jeudi matin. L’alternance 2 jours de classe, un jour de coupure, deux jours de classe, puis 2 jours de week-end est la pire situation jamais vécue sur le plan des apprentissages.
Puis un constat lié à l’équilibre des activités quotidiennes. L’équilibre entre ce qui est du domaine des apprentissages et ce qui est du domaine du péri-éducatif, des loisirs est primordial. La régularité doit être quotidienne. Cette équilibre associé à la régularité de l’action positive et renforce les apprentissages.
On a pensé pour diverses raisons très éloignées de l’intérêt des enfants et que je ne développerai pasici, qu’il y avait nécessité de placer une coupure dans la semaine. De façon arithmétique, on l’a placé en milieu de semaine, le jeudi ; puis le mercredi quand le samedi s’est allégé.
Or, rien ne perturbe plus un enfant que les coupures dans son rythme de vie. Les enseignants peuvent en dire long sur la remise en route du jeudi matin. L’alternance 2 jours de classe, un jour de coupure, deux jours de classe, puis 2 jours de week-end est la pire situation jamais vécue sur le plan des apprentissages.
Puis un constat lié à l’équilibre des activités quotidiennes. L’équilibre entre ce qui est du domaine des apprentissages et ce qui est du domaine du péri-éducatif, des loisirs est primordial. La régularité doit être quotidienne. Cette équilibre associé à la régularité de l’action positive et renforce les apprentissages.
... l'équilibre dans une logique de projet.
Enfin complémentarité. La journée de l’enfant, n’est pas un saucissonnage, une tranche d’école, une tranche de loisir, une tranche de sommeil. C’est un ensemble, un tout où il doit trouver équilibre et complémentarité. C’est pour cela qu’il est important que les différents acteurs, parents, enseignants, éducateurs, animateurs travaillent ensemble à la mise en place de journées, semaines équilibrées
autour de projets communs qui fassent sens pour l’enfant ?
C’est autour de toutes ces valeurs essentielles, régularité, équilibre, complémentarité journalier et hebdomadaire que la réforme a été réfléchie. On peut bien sûr, déplorer qu’il faille réforme là où bon sens devrait suffire. Mais le bon sens ne va plus de soi dans notre société et nos enfants en font les frais. Cette mise en place a un coût, bien sûr, mais il est à la hauteur de l’enjeu : la réussite pour tous.
autour de projets communs qui fassent sens pour l’enfant ?
C’est autour de toutes ces valeurs essentielles, régularité, équilibre, complémentarité journalier et hebdomadaire que la réforme a été réfléchie. On peut bien sûr, déplorer qu’il faille réforme là où bon sens devrait suffire. Mais le bon sens ne va plus de soi dans notre société et nos enfants en font les frais. Cette mise en place a un coût, bien sûr, mais il est à la hauteur de l’enjeu : la réussite pour tous.
Priollaud-les-Grands-Ciseaux
Alors que penser de ce fameux allègement dans lequel s’engouffrent tous ceux qui veulent un moindre coût à cette mise en place ou qui ont freiné des quatre fers pour des raisons souvent partisanes ? Que penser du regroupement des activités péri-éducatives sur une demi-journée qui plus est, si elle est placée en toute fin de semaine ?
Du coup quelle différence y aura-t-il entre avant et maintenant, si ce n’est que d’un coup de baguette magique on aura déplacé les temps de l’enfant, non pas pour l’enfant, son mieux être et sa réussite mais pour des raisons matérielles et pratiques.
Louviers semble s’installer dans cette pauvre « dynamique » faisant fi des intenses réflexions qui ont mené à la construction d’un projet sérieux, construit et réfléchi.
Du coup quelle différence y aura-t-il entre avant et maintenant, si ce n’est que d’un coup de baguette magique on aura déplacé les temps de l’enfant, non pas pour l’enfant, son mieux être et sa réussite mais pour des raisons matérielles et pratiques.
Louviers semble s’installer dans cette pauvre « dynamique » faisant fi des intenses réflexions qui ont mené à la construction d’un projet sérieux, construit et réfléchi.