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Qui sème le vent...


Franck Martin


Un aveu de faiblesse... retentissant

A Louviers comme ailleurs, on ne baillonnera pas la République
A Louviers comme ailleurs, on ne baillonnera pas la République
L’aveu de faiblesse du maire devant le conseil municipal a été... retentissant.

Plutôt que de présenter les orientations budgétaires de la municipalité, il s’est livré à un interminable réquisitoire, accusant la municipalité précédente d'être la raison de son inaction, la cause de son impuissance actuelle ! Il a râbaché, 2 heures durant, les arguments de sa campagne électorale, donnant l'impression qu'il n'avait pas réalisé qu'il était désormais seul responsable, qu'il était élu et non éternel candidat.

Dire « c’est la faute des autres » est toujours un aveu de faiblesse, politique, managériale, personnelle. Et comment qualifier autrement que de faible l'attitude d'un maire qui veut priver du droit d'expression un opposant dont les arguments prennent l'ascendant sur l'assemblée ? On sait que François-Xavier souffre de son manque de charisme. De là à ternir son image en fuyant le débat et refusant la parole au leader de l'opposition... A Louviers comme ailleurs, la libre parole est le pilier central de la démocratie. A Louviers comme dans le reste de la France, on ne baîllonnera pas la République.



 

Nous ne lâcherons rien !

Car nous ne lâchons rien ! Il nous sera facile de démontrer que la municipalité, disposant d'autant d'argent que nous en avions pour créer des services et des équipements publics, n'a qu'une seule orientation claire : soumettre les Lovériens a une cure d'austérité sans précédent, supprimer des services et emplois municipaux, frapper les Lovériens au portefeuille par la hausse annoncée des tarifs municipaux. Sans baisse d’impôt, les Lovériens paieront plus pour moins de services municipaux.

 

Débordé par nos arguments, présentés de façon sereine malgré les attaques personnelles dont j'ai fait l'objet d'entrée de jeu, le maire a brandi l’arme des faibles : la censure, l’interdiction de parole pour l’opposition
Qui sème le vent récolte la tempête : il n'a récolté qu'un beau chahut. On ne peut dire « Je suis Charlie » et s’attaquer à la liberté d’expression au conseil municipal.

Personne ne m'empêchera de défendre le bilan de près de vingt ans où nous avons enrichi Louviers de nombreux services et équipements publics, bien concrets et bien visibles. Personne ne m'empêchera de dénoncer une municipalité qui précipite Louviers sur la pente du déclin.



 

Gag final :  affolé par sa déroute, mais se cramponnant à sa volonté de me baîllonner, le maire a sombré dans le grotesque, demandant à son directeur de cabinet de quérir la police municipale pour m'expulser de la salle !

Vous imaginez la scène ? La police évacuant un élu pour le faire taire !

Sauf que, malgré un interminable débat sur l'insécurité l’an passé, il n'y a pas de police municipale à Louviers après le coucher du soleil !

Le détail qui tue !





1.Posté par pagan le 29/01/2015 21:29 | Alerter
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J'adore! Après si Louviers François Xavier devenait si Louviers s'est
gouré

2.Posté par Vincent le 13/02/2015 09:24 | Alerter
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Conseil municipal
Le temps de parole d’un conseiller municipal peut-il être limité ?
Publié le 12/02/2015 • Mis à jour le 27/01/2015 • Par Jean-Marc Joannès • dans : Réponses ministérielles

Rép. min. n° 14357 de M. J.-L. Masson, JO Sénat 25 décembre 2014.
Même si aucune disposition législative ou réglementaire ne l’impose, le règlement intérieur du conseil municipal peut prévoir une disposition fixant un temps de parole pour l’intervention des conseillers municipaux au cours des débats portant sur les affaires inscrites à l’ordre du jour des séances du conseil, pour autant que cette disposition ne porte pas atteinte au droit d’expression des conseils municipaux.

Il a ainsi été jugé qu’un règlement intérieur limitant les interventions des conseillers à trois minutes portait atteinte au droit d’expression des conseillers municipaux (TA Grenoble, 15 septembre 1999, req. n° 950317). De même, la Cour administrative d’appel de Versailles, dans sa décision du 30 décembre 2004, req. n° 02VE02420, a jugé que, en approuvant une disposition du règlement intérieur interdisant à un conseiller de parler plus de deux fois sur la même question avec une limite de temps de parole total de six minutes, le conseil municipal avait méconnu le droit à l’expression des conseillers municipaux.

Par ailleurs, des dispositions imprécises prévoyant que le maire pourrait interrompre un orateur « au-delà d’un certain temps d’intervention » ont été considérées comme portant atteinte à la liberté de parole des conseillers municipaux (TA Montreuil n° 0901259).

La jurisprudence est donc constante quant à la nécessité de concilier la police du conseil municipal, exercée par le maire au titre de l’article L. 2121-16 du CGCT, et la liberté de parole des conseillers municipaux, qui ont droit à l’expression pour les affaires inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal en vertu de l‘article L. 2121-19 du même code.

3.Posté par ZANKER Ludovic le 14/02/2015 14:00 | Alerter
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Je crois que je vais faire une descente en Mairie si cela continue... Car je n'aime pas que M.Piollaud me prend pour un âne, et je suis gentil dans le mot que j'emploi.

Que la liberté d'expression, les débats, les coups de guelle soient à l'honneur au Conseil municipal, on doit se dire les choses franchement, même si elles ne sont pas agréable à entendre, c'est la liberté de pensée.

LZ

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