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Normandie
Plus connue sous le doux nom de CDCI, la très officielle commission départementale de la coopération intercommunale de l'Eure, réunie sous la présidence du préfet de l'Eure, s'est prononcée à l'unanimité contre le projet d'émergence d'un pôle métropolitain autour de l'estuaire de la Seine.
A l'unanimité ? Non !
Seul contre tous, j'ai voté oui à l'éclosion d'un projet territorial autour de l'estuaire de la Seine. Lorsque la carte administrative ne coïncide pas avec la dynamique d'un territoire, c'est la carte qu'il faut changer, pas le territoire. Je ne suis pas Astérix et seul contre tous, je doute d'avoir raison... Peut-être radotais-je...Et pourtant. L'estuaire de la Seine est bien une réalité géographique, physique, humaine, économique et sociale. Bien évidemment, la ville du Havre en est le pôle. L'estuaire n'a pas de traduction institutionnelle efficace. Lorsque des élus s'associent librement pour définir et promouvoir un projet territorial pour l'estuaire, espace stratégique d'importance nationale, ne faut-il les accompagner et non les flinguer ?
J'ai bien entendu les critiques, souvent pertinentes, portant sur des points importants du projet présenté.
Oui, le projet est très imparfait. Oui, il ressemble à une peau de léopard, avec beaucoup de zones blanches et de trous noirs. Oui, la gouvernance envisagée donne un poids prépondérant à la ville du Havre. Certes, le projet n'a pas été défendu dans le cadre d'une bonne et franche concertation. Non, il n'est pas juste de taxer l'ensemble de la CDCI d'immobilisme. Je sais ce que la CASE doit au préfet Sorain et au président Destans, innovateurs sincères et sans complexe. Ce fut un dérapage, j'en suis contrit. Mais, parce que je suis un homme de progrès inguérissable, je reste convaincu qu'un projet imparfait mais perfectible dans le temps vaut mieux que pas de projet du tout. Comme la bicyclette, une fois l'impulsion de départ donnée, un projet intercommunal doit garder son momentum. Si l'élan est brisé, la bicyclette tombe et il se passe vingt ans avant qu'on la relève. Tuer dans l'oeuf la volonté de créer un outil institutionnel qui reflète tant bien que mal la réalité de l'estuaire de la Seine, d'étouffer un effort partagé qui tente d'en définir le contour et l'avenir, qui veut mettre au service de ce projet territorial un regroupement de bonnes volontés n'est pas ma tasse de thé...
Au fond, l'émergence d'une métropole à Rouen, d'un pôle métropolitain au Havre fait peur à la Région, aux départements. Parce que la Région est trop petite pour jouer un rôle... régional, parce que les départements défendent le pré carré de leur compétence.
Imaginons une Région normande à cinq départements... Elle n'aurait rien à craindre de l'émergence du seul pôle métropolitain qui serait vraiment pertinent : celui qui unirait Rouen, Caen, Le Havre sur un projet partagé. Une fois de plus, la division normande paralyse la Normandie.
C'est peu dire que la démission d'Alain Le Vern fait bouillir la marmite aux potins. Le geste est rare, il est normal que chacun s'interroge. Un homme politique consacre l'essentiel de sa vie à la conquête et à l'exercice du pouvoir. Pour les esprits simples, il est littéralement inconcevable qu'il abandonne ces conquêtes, le fruit de son ambition, sans y être obligé ou sans contrepartie. Et chacun y va de sa petite théorie, de son petit complot, de la confidence, de son tuyau de troisième main, de son explication par la bande du billard, le coup fourré politicien. Depuis jeudi, je ne compte plus les petits malins qui disent connaitre l'homme... qui connait l'homme... qui connait les intentions réelles d'Alain Le Vern... mieux qu'Alain Le Vern !
Alain Le Vern refuse de présider au déclin de son oeuvre
Le président du conseil régional est un homme considérable auquel le minuscule élu que je suis ne saurait se comparer. Mais j'ai connu la même situation il y a quelques mois, lorsque, sans que rien ne m'y pousse que l'amitié et l'esprit d'équipe, j'ai confié la présidence de l'agglomération Seine-Eure à mon ami Patrice Yung. J'ai tout entendu, du franchement drôle à l'odieux, en passant par les commentaires les plus ineptes. L'intense relation passionnelle d'amour-haine que les Français ont avec la politique, qu'ils vitupérent sans pouvoir s'en passer, les empêche de croire qu'un homme politique puisse tout simplement dire ce qu'il pense. Pour les petits malins, la dignité, la simplicité, le sérieux de l'explication donnée par Alain Le Vern cache forcément quelque chose...
Je fais confiance à l'homme et je laisse les fouineurs fouiner. D'autant plus que les propos d'Alain Le Vern, pris au pied de la lettre, en disent long, très long sur les raisons de son départ. Nul besoin de chercher un complot : tout est dit. Personne ne contestera l'engagement total, le travail acharné du président de la Région dans l'exercice des mandats que les électeurs lui avaient confiés. Le bilan qu'il en tire est explicite : il a donné le meilleur de lui-même à la Région, il a réussi à faire de sa Région la meilleure possible. Il a 65 ans et la lucidité de savoir que nul n'est irremplaçable. Il veut partir en pleine réussite. Il dit qu'il veut tourner cette page et s'ouvrir à d'autres horizons.
Pourquoi ne pas le croire ? Ne pas faire confiance à sa sincérité ? Je le crois d'autant plus que, fidèle à sa réputation de bon soldat du parti socialiste, Alain Le Vern réussit le tour de force de mettre en lumière le meilleur de son action, le meilleur de la situation, sans cacher - et c'est là le fond du problème - que selon lui, le meilleur ne sera plus possible. Après avoir porté la Région - selon lui - au sommet du possible, il ne veut pas s'obstiner dans une situation future où ce qui a été possible hier... ne le sera plus demain.
Et c'est là où, à mon tour, je risque une interprétation personnelle... Elle peut être démentie demain, mais elle s'appuie sur le communiqué et les déclarations du président de Région.
Alain Le Vern s'en va parce qu'il ne veut pas être un président affaibli. Les lois relatives à la décentralisation n'ont pas abouti au moindre transfert de pouvoir de l'Etat vers les collectivités territoriales, hormis la gestion des fonds venus de l'Europe. L'autonomie financière des Régions reste un voeu pieux. Le chassé-croisé des compétences aboutit à un redécoupage des missions selon une carte qui - c'est le moins qu'on puisse dire - n'est pas la tasse de thé d'Alain Le Vern et qui est loin des souhaits qu'il avait exprimé durant la discussion législative. Tout le monde sait que la loi contre le cumul des mandats vise explicitement à affaiblir les élus locaux de son gabarit. Enfin, l'émergence des métropoles ne le faisait pas danser de joie. Peut-être a-t-il, sur ce point, compris le bien-fondé des partisans de la Grande Normandie : l'inévitable - et bénéfique - création d'une métropole à Rouen et ultérieurement au Havre et à Caen va réduire dramatiquement le pouvoir des deux présidents des mini-Normandie. La décision d'Alain Le Vern est courageuse. Il l'explique en disant qu'il avait connu et donné le meilleur. Ce qui veut dire, en creux, qu'il ne veut pas présider au déclin de son oeuvre. Stupéfait, j'ai reçu le communiqué suivant. Paris Normandie confirme. Une conférence de presse est prévue à 18 h à Rouen.
J'ai l'honneur de servir la Region depuis 1998 et je ne remercierai jamais assez les
Haut-Normands de la confiance accordée à trois reprises me permettant de mener à bien des milliers de projets, de conduire des politiques innovantes avec le « 276 », d'améliorer la vie quotidienne et de préparer l'avenir de nos territoires. Les missions majeures de la Region lycées, formation tout au long de la vie, développement économique pour l'emploi, innovation, transports, les partenariats avec tous les acteurs - ont ete menées avec des équipes et des collaborateurs remarquables que je salue avec gratitude. Notre Région est bien gérée, ce qui aura été aussi ma marque. Le plan des investissements d'avenir concernant la Haute-Normandie (liaisons ferroviaires, A28-A13, Vallée de la Seine), les projets engages, la preparation du budget 2014 et des contrats avec I'Etat et l'Europe constituent une feuille de route dégagée permettant une transition à la tête de la Région. J'ai donc décidé de « passer la main », d'assurer les relèves au 30 septembre 2013. Ainsi, le 1er octobre Charlotte Goujon me succedera comme conseillère régionale. Emmanuelle Jeandet-Mengal, premiere vice-présidente assurera l'intérim à la Présidence jusqu'a la mi-octobre, date de l'élection de mon successeur dont je souhaite qu'il soit Nicolas Mayer Rossignol. Le 1er octobre Marie-Françoise Gaouyer, maire de la Ville d'Eu me remplacera au Sénat. J'ai décidé d'ouvrir un nouveau livre... Responsable politique, élu, j'ai en permanence mis mes actes en accord avec mes propos, toujours avec franchise. Je suis un faiseux », pas un diseux » Plus de 30 ans élu à des mandats tous vécus intensément, je veux m'offrir d'autres horizons..., transmettre mes expériences, former, intervenir là où je serai demande ou consulte et si je l'estime utile, donner suite à d'autres projets professionnels qui se presenteraient. J'ai besoin de temps et de liberté pour vivre d'autres experiences et ecrire de nouvelles pages. Celles qui s'achèvent ont été très belles J'espère qu'elles auront des suites pour notre Region et pour nous tous Merci d'avoir permis tout cela pour une Haute-Normandie ambitieuse, juste, moderne et solidaire. Sincèrement, Alain Le Vern
Le Conseil d'Etat a reçu le désistement du promoteur du Village des Marques. Pour nous, c'est gagné : ce projet est définitivement enterré. Un autre verra-t-il le jour à Douains ? C'est peu probable.
Notre victoire n'est pas seulement la défense du commerce local, mais celle d'une vision moderne d'un urbanisme commercial compatible avec le développement durable. Les mammouths du commerce, nés d'un autre siècle n'ont pas intégré les acquis du Grenelle de l'environnement. Ils en payent le prix. L'Armada 2013 dépasse les attentes des organisateurs, estime Patrick Streiff dans un article publié par Filfax, restitué ci-dessous in extenso. Juin s'avère une meilleure période que juillet pour l'organisation de l'Armada...
La CASE, les lycées et collèges ont pu participer à l'Armada sur le Marité
Pour les amoureux du Marité, voir l'interview sur La Chaine Normande en cliquant ici et en avançant à la 30 è minute du journal...
« Cette Armada est un triomphe », s’est félicité samedi matin Patrick Herr, président de l’Armada en dressant un premier bilan provisoire de la 6 édition du rassemblement de grands voiliers à Rouen. La première s’était déroulée en 1989 sous le nom de Voiles de la Liberté. Vingt-quatre heures avant la Grande Parade des navires sur la Seine entre Rouen et Le Havre qui conclut traditionnellement l’événement, l’organisateur s’est refusé à livrer une estimation précise de la fréquentation du public sur le site depuis le début de la manifestation. « Tous les records sont battus. Vous avez devant vous un président heureux », a-t-il commenté devant la presse. « Dès le premier jour, la Grande pagaille a eu un succès considérable avec même des gens qui se sont baignés dans la Seine. Le public est venu très nombreux », s’est-il réjoui. Face aux esprits chagrins qui avant la manifestation redoutaient une baisse de fréquentation en programmant l’Armada au mois de juin, le président a évoqué ce mois de juin pour de futurs rassemblements comme « une très bonne date ». « On a vu une foule considérable tous les jours sur les quais. L’Armada n’est pas une manifestation usée. Il y aura d’autres Armadas », a-t-il conclu après avoir, en bon observateur, passé sa semaine sur le site, dormant sur place dans un camping-car. Le maire de Rouen, Yvon Robert (PS), n’était pas moins enthousiaste. « Cette Armada a dépassé tout ce que l’on pouvait espérer. Mille personnes attendaient hier de façon pacifique de monter à bord du Monge. J’ai acquis la certitude que juin est une meilleure date que juillet », a-t-il renchéri. Avec des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Rouen toute la semaine, le réseau de transports en commun TCAR sur l’agglomération a enregistré « le double de passagers » par rapport à une semaine habituelle sur les lignes TEOR et de tramway et 57% de trafic supplémentaire sur le réseau, a indiqué le président de la CREA Frédéric Sanchez (PS). Pour le président du Département de SeineMaritime Didier Marie (PS), « outre la fête, cette Armada démontre nos capacités à organiser de grands événements et souligne la qualité des partenariats et le dynamisme de nos territoires ». A la Région, le président Alain Le Vern (PS),surpris par « le bonheur des personnes rencontrées sur le site », estimait à 20% la hausse de fréquentation lors des concerts du soir programmés par la collectivité. Près de 60.000 spectateurs ont applaudi vendredi soir Mika et les huit soirées des concerts de l’Armada ont attiré 300.000 spectateurs. En matière d’images et de retombées économiques, les spécialistes comparent souvent l’impact “média“ des reportages et articles de presse avec le coût de campagnes publicitaires dans l’audiovisuel. Il sera évalué. En attendant, l’organisation de l’Armada a accrédité 1.224 journalistes pour la couverture de l’événement. Patrick Streiff
Majestueuse sortie de scène pour le Marité. Plaisir des yeux pour des milliers de spectacteurs massés sur les 240 kilomètres de berge.
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Paris Normandie / Samedi 8 juin
Ben, dis donc, pé Gustave, n'en v'la une nouvelle... Mais si le journal en cause, doit ben y avoir du vrai là d'dans. N'y a point de fumée sans feu. L'gâ Martin y nous surprendra toujours.
Quel succès ! La foule se presse à l'Armada et, à Rouen, le Marité tient la vedette.
Admiré, photographié, visité par des milliers... Je ne pouvais, après des années de calomnies, rêver plus belle revanche ! Oubliées les polémiques stériles, place à la joie des enfants, à la découverte du patrimoine maritime normand, à l'histoire de Terre Neuve et de ses marins. La plus belle récompense d'un élu, c'est de savoir qu'il a été utile... Post scriptum Vous pouvez faire une sortie en mer à bord du Marité : voir le site officiel. Pendant la durée de l'Armada, vous pouvez gagnez une sortie en mer pour deux personnes : voir ici.
Jean Pierre Auger, Philippe Le Gal, Franck Martin : quel équipage !
Après la nouvelle du décès de Pierre Mauroy, émotion et souvenir... des moments chaleureux passés à Louviers en sa compagnie. Voir ci dessous le compte rendu du journal municipal lors de la visite du quartier des Acacias... Une page d'histoire de Louviers.
La foule accueille Pierre MAUROY
Le déclin industriel de la vallée de l'Andelle n'est pas inéluctable. Début mars, pour recevoir Arnaud Montebourg et rencontrer sous de meilleures auspices les salariés de Sealynx, les élus normands avaient fait le déplacement dans la vallée de l'Andelle où 500 emplois viennent d'être consolidés, grâce à la reprise de Sealynx par le groupe GMD.
Avec Arnaud Montebourg, rencontre avec les Sealynx
Le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) a validé sans surprise, vendredi, la reprise de l'équipementier automobile en difficulté Sealynx, qui emploie 500 salariés à Charleval, par l'industriel stéphanois GMD, selon un jugement rendu public vendredi.
Selon la décision, l'offre prévoit le maintien de "la totalité des employés permanents repris sur le site de Transières, jusqu'à fin 2015", soit 496 salariés. Le groupe s'engage par ailleurs à "réaliser des investissements" à hauteur de 33 millions d'euros sur 3 ans. GMD reprendra également 100% des titres des filiales de Tanger, au Maroc (200 salariés), et Pitesti, en Roumanie (250). L'offre de reprise se chiffre au total à 10.000 euros. L'industriel, seul candidat restant en lice, avait fait connaître son intention de reprendre l'entreprise fin février, après la signature d'un accord avec le principal client de l'entreprise, Renault, qui garantit ses commandes à hauteur de 60 à 70 millions d'euros par an jusqu'en 2015, selon la CGT. Spécialisé dans la fabrication de joints d'étanchéité pour l'automobile, Sealynx, dont Renault absorbe 85% de la production, avait été placé en redressement judiciaire en avril 2012 par le tribunal de commerce de Nanterre. Spécialisé dans le découpage, l'emboutissage, la tôlerie, la fonderie d'aluminium, l'injection et le thermo-formage des plastiques, GMD, 4.500 salariés, a engrangé un bénéfice net de 14,8 millions en 2011, selon les chiffres communiqués dans le jugement. Son activité est tournée à 70% vers l'automobile. Avec cette reprise, le groupe stéphanois s'apprête à devenir l'un des principaux fabricants de joints d'étanchéité pour l'automobile en France. Fondé en 1959, Sealynx avait déposé une première fois son bilan en 2010 avant d'être repris par le groupe indien Ruia en 2011. Mais cet industriel n'avait pas tenu ses obligations, à la surprise générale, et l'entreprise avait dû, à nouveau, déposer son bilan. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'était rendu début mars sur le site normand, pour soutenir la reprise par GMD. Source AFP |
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