Annonce d'une baisse d'impôt... en trompe-l'œil
C'est une constante dans le comportement du maire : ce haut fonctionnaire parisien part du principe qu'il peut tout dire et n'importe quoi aux provinciaux. Il prend les Lovériens pour des poires et comme la presse ne vérifie jamais rien de ses dires...
Lundi soir, il a claironné une annonce qu'il veut historique : la baisse des impôts à Louviers. Pipeau !
Certes, il prévoit pour 2017 une baisse des taux. Mais la baisse du taux annoncée ( 0,5% ou 0,1%, selon les sources) est si microscopique, qu'elle ne compensera pas la hausse des bases, habituellement autour de 2%.
Peu importe pour le maire : son coup de "com" durera 6 mois, du vote du budget à l'arrivée des feuilles d'impôt. Lorsque nous pourrons tous constater que la prétendue baisse se traduit par une hausse...
Lundi soir, il a claironné une annonce qu'il veut historique : la baisse des impôts à Louviers. Pipeau !
Certes, il prévoit pour 2017 une baisse des taux. Mais la baisse du taux annoncée ( 0,5% ou 0,1%, selon les sources) est si microscopique, qu'elle ne compensera pas la hausse des bases, habituellement autour de 2%.
Peu importe pour le maire : son coup de "com" durera 6 mois, du vote du budget à l'arrivée des feuilles d'impôt. Lorsque nous pourrons tous constater que la prétendue baisse se traduit par une hausse...
Nouvelle patinoire : Louviers paiera...
C'est la grande fierté du maire de Louviers : les communes de la CASE financeront sa grande promesse électorale, la construction d'une nouvelle patinoire à Louviers.
Il a réussi à refiler à la CASE son "bébé", lequel bébé pèse déjà le poids respectable de 12 millions d'euros... Et il n'a pas fini de grandir !
Une certitude : depuis 1989, bon an mal an, le coût du fonctionnement de l'actuelle patinoire plombe, le budget de la Ville de Louviers, à hauteur de 350 000 euros. La nouvelle patinoire, beaucoup plus grande, générera es coûts de fonctionnement encore plus lourds. Au conseil municipal, certains conseillers ont avancé le chiffre de 600 000 euros...
« Peu importe ! » a clamé le maire, « la CASE paiera ! Lorsqu'on prend une nouvelle compétence, on paie tout : l'investissement et le fonctionnement !»
C'est vrai... et c'est faux ! La CASE paiera, Louviers aussi Pour éviter qu'une commune s'enrichisse sans cause, sur le dos des autres, la loi prévoit un mécanisme de compensation dit " de transfert des charges " lorsqu'une commune transfère des charges de fonctionnement à l'intercommunalité. Ainsi la subvention d'équilibre ou de compensation tarifaire mise en place à Louviers sera reportée en recettes de la CASE. Or, cette subvention d'équilibre était, avant la municipalisation d'environ 300 000 euros/an...
Louviers n'est pas débarrassée du boulet, du fardeau financier qu'a été, qu'est et que sera la patinoire !
I
Il a réussi à refiler à la CASE son "bébé", lequel bébé pèse déjà le poids respectable de 12 millions d'euros... Et il n'a pas fini de grandir !
Une certitude : depuis 1989, bon an mal an, le coût du fonctionnement de l'actuelle patinoire plombe, le budget de la Ville de Louviers, à hauteur de 350 000 euros. La nouvelle patinoire, beaucoup plus grande, générera es coûts de fonctionnement encore plus lourds. Au conseil municipal, certains conseillers ont avancé le chiffre de 600 000 euros...
« Peu importe ! » a clamé le maire, « la CASE paiera ! Lorsqu'on prend une nouvelle compétence, on paie tout : l'investissement et le fonctionnement !»
C'est vrai... et c'est faux ! La CASE paiera, Louviers aussi Pour éviter qu'une commune s'enrichisse sans cause, sur le dos des autres, la loi prévoit un mécanisme de compensation dit " de transfert des charges " lorsqu'une commune transfère des charges de fonctionnement à l'intercommunalité. Ainsi la subvention d'équilibre ou de compensation tarifaire mise en place à Louviers sera reportée en recettes de la CASE. Or, cette subvention d'équilibre était, avant la municipalisation d'environ 300 000 euros/an...
Louviers n'est pas débarrassée du boulet, du fardeau financier qu'a été, qu'est et que sera la patinoire !
I
Europe : Priollaud change de camp
A propos d’une subvention, on a parlé de l’Europe. On s’étonne que la posture pro-européenne Priollaud ne l’a pas empêché, entre les deux tours, pas de se précipiter, entre les deux tours, pour soutenir l’anti-européen Fillion contre le pro-européen Juppé. Par décence, il aurait du attendre que Fillion soit vainqueur pour le suivre, au nom de l’unité de la droite. Alors que les jeunes de son parti, l’UDI, ont fait le choix, au nom de leur conviction européenne, de soutenir Emmanuel Macron. Au fond la seule conviction profonde de Priollaud, c’est de toujours se placer du côté du manche pour récolter la moisson. Un politicien ordinaire.
Mal être et foutage de gueule
Plusieurs délibérations concernaient le personnel municipal et l'organisation du temps de travail. Avec solennité, j'ai adressé une mise en garde au maire. Les méthodes brutales employées pour réduire la masse salariale provoquent un profond malaise.
Non renouvellement de contrats, non remplacement des départs, réduction des heures supplémentaires, incohérences managériales, déorganisation des services amènent démotivation, absentéisme, troubles de santé chez de nombreux agents. Le sentiment de mal-être et de ralbol atteint un seuil critique et prélude à une crise dont il sera le premier responsable.
Par ailleurs, le maire a présenté une ahurissante "synthèse" du rapport social que la loi impose tous les deux ans. Visiblement, le maire a fait sienne l'affirmation sans ambage de Winston Churchill : " Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai truquées moi-même."
Quand à la synthèse du rapport social je n'ai eu qu'un mot de commentaire : " Du foutage de gueule !"
Non renouvellement de contrats, non remplacement des départs, réduction des heures supplémentaires, incohérences managériales, déorganisation des services amènent démotivation, absentéisme, troubles de santé chez de nombreux agents. Le sentiment de mal-être et de ralbol atteint un seuil critique et prélude à une crise dont il sera le premier responsable.
Par ailleurs, le maire a présenté une ahurissante "synthèse" du rapport social que la loi impose tous les deux ans. Visiblement, le maire a fait sienne l'affirmation sans ambage de Winston Churchill : " Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai truquées moi-même."
Quand à la synthèse du rapport social je n'ai eu qu'un mot de commentaire : " Du foutage de gueule !"
Le meilleur pour battre Priollaud ?
Le maire a souvent perdu pied, sur la défensive, recourant constamment au soutien de la DGS, qui, de façon pour le moins inhabituelle dans un conseil municipal, siège avec les élus, sans souci du protocole républicain.
Sérieusement bousculé par mon argumentation, il n'a d'autre ressource que de me couper la parole ou de me la retirer. Curieuse conception du débat démocratique.
Tout cela m'a amené à dire que j'étais sans doute le meilleur atout de la gauche pour battre le ci-devant candidat Priollaud... La presse m'a demandé de préciser mes intentions. Ce que je fais.
Je ne me présenterai qu'à deux conditions : être adoubé par les deux partis PS/PRG pour une candidature d'union. Et je ne me présenterai en aucun cas contre François Loncle, qui me semble être le seul capable de rassembler, une fois de plus, la gauche de la 4ème circonscription.
Comme on le voit, ces deux conditions placent la barre fort haut... Parlons-en...
( A suivre)
Sérieusement bousculé par mon argumentation, il n'a d'autre ressource que de me couper la parole ou de me la retirer. Curieuse conception du débat démocratique.
Tout cela m'a amené à dire que j'étais sans doute le meilleur atout de la gauche pour battre le ci-devant candidat Priollaud... La presse m'a demandé de préciser mes intentions. Ce que je fais.
Je ne me présenterai qu'à deux conditions : être adoubé par les deux partis PS/PRG pour une candidature d'union. Et je ne me présenterai en aucun cas contre François Loncle, qui me semble être le seul capable de rassembler, une fois de plus, la gauche de la 4ème circonscription.
Comme on le voit, ces deux conditions placent la barre fort haut... Parlons-en...
( A suivre)