Que faire ?
Il est temps de retrousser ses manches et d'abord dans le cadre d'une conférence Inter-Scot qui permettra de traiter l'impact positif et négatif du projet à une échelle pertinente. A l'échelle locale, il est crucial de surveiller la bonne implantation des diffuseurs, le positionnnement des péages. Lorsque le tracé sera plus précis, il faudra exiger les aménagements permettant de minimiser les nuisances sonores et visuelles pour les quelques riverains.
Un pont relie les hommes avant de relier les rives et je conteste formellement l'idée que la construction d'un grand viaduc constitue une dégradation du paysage. Sans aller jusqu'au viaduc de Millau, qui fait l'admiration du monde entier, le Pont de Normandie et le Pont de Brotonne méritent bien le nom d'ouvrages d'art. Le Pont de Normandie, le Pont de Brotonne comme le Chateau Gaillard et naguère le Pont de Tancarville sont des éléments d'attraction touristique incontestables dans la vallée de la Seine.
Faut-il encore débattre du bien fondé du projet, alors que le débat public, organisé par la Commission ad hoc, a déjà eu lieu... Il suffit de se rendre à Rouen, dont le centre ville est engorgé en permanence, pour comprendre l'utilité de ce contournement. L'impact environnemental a été mesuré et c'est le tracé qui crée le moins de dégâts qui a été retenu. Rappelons aussi cette évidence que sont les véhicules qui polluent, bien moins que la route elle-même. Lorsque le parc automobile sera non-polluant, objectif qui commence à devenir crédible, la route n'aura plus que des avantages.
Pour la CASE, ces avantages futurs seront colossaux.
Un pont relie les hommes avant de relier les rives et je conteste formellement l'idée que la construction d'un grand viaduc constitue une dégradation du paysage. Sans aller jusqu'au viaduc de Millau, qui fait l'admiration du monde entier, le Pont de Normandie et le Pont de Brotonne méritent bien le nom d'ouvrages d'art. Le Pont de Normandie, le Pont de Brotonne comme le Chateau Gaillard et naguère le Pont de Tancarville sont des éléments d'attraction touristique incontestables dans la vallée de la Seine.
Faut-il encore débattre du bien fondé du projet, alors que le débat public, organisé par la Commission ad hoc, a déjà eu lieu... Il suffit de se rendre à Rouen, dont le centre ville est engorgé en permanence, pour comprendre l'utilité de ce contournement. L'impact environnemental a été mesuré et c'est le tracé qui crée le moins de dégâts qui a été retenu. Rappelons aussi cette évidence que sont les véhicules qui polluent, bien moins que la route elle-même. Lorsque le parc automobile sera non-polluant, objectif qui commence à devenir crédible, la route n'aura plus que des avantages.
Pour la CASE, ces avantages futurs seront colossaux.
Lire aussi... l'éditorial de FOCUS, bulletin de la CASE
Liaison A 28/ A13, contournement est de Rouen, franchissement de la Seine au Manoir … Autant d’angles de vue différents pour un seul projet structurant, un chantier majeur qui va renforcer le poids de notre territoire.
Le hasard fait bien les choses. Le choix du tracé autoroutier par l’Etat arrive à point : dans le même trimestre que la décision de la fusion Seine-Eure/Seine-Bord.
Cette nouvelle cohérence territoriale nous permet de tirer un bénéfice maximal de la création de cette nouvelle infrastructure routière. La fusion nous permet d’agir, d’investir directement sur la rive Nord de la CASE et de mieux contrôler les projets majeurs.
Faut-il rappeler que le projet dépasse largement nos enjeux locaux ? A ce titre, il est porté et défendu par l’Etat, la Région et les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime.
Bien sur, comme tout projet structurant, la création aura des incidences locales désagréables que nous devons limiter, mais il aura surtout, si nous le voulons, des conséquences tout à fait positives pour notre territoire.
Nous avons cette chance d’être sur un axe essentiel pour le développement économique du territoire que le passage de l’autoroute va encore renforcer.
C’est évidemment un atout essentiel pour la logistique mais bien entendu pour l’implantation ou le maintien d’entreprises. Ainsi, le lien direct de la vallée de l’Andelle avec les grands axes logistiques fait renaître l’espoir du coté de la vallée de l’Andelle, qui souffre depuis des années du déclin industriel. Ce n’est pas le seul atout pour notre territoire qui gagnera en cohérence interne avec la perspective de relier le centre de la Case à la rive Nord de la Seine à par le futur pont du Manoir sans passer par le goulot d’étranglement de Pont de l’Arche.
C’est notamment sur ce point qu’il conviendra d’agir afin que le lieu d’implantation du péage ne pénalise pas les liaisons au sein de notre territoire.
S’il est un combat à mener, avec la priorité au développement de l’emploi c’est de faire en sorte qu’aucun péage ne vienne entraver la circulation au sein de notre territoire.
L’impact visuel sur nos chers paysages ne m’inquiète pas. Sans parler du viaduc de Millau, le splendide pont de Normandie, le beau pont de Brotonne méritent bien leur nom d’ouvrages d’art. Reste à minimiser le bruit à proximité de quelques demeures pour que le projet soit acceptable par tous.
Maximiser les avantages, minimiser les inconvénients, tel est, parallèlement au grand projet de liaison autoroutière, le chantier politique que nous devons mener, solidairement au sein de la Case. Nous aurons besoin de tous au service de tous.
Le hasard fait bien les choses. Le choix du tracé autoroutier par l’Etat arrive à point : dans le même trimestre que la décision de la fusion Seine-Eure/Seine-Bord.
Cette nouvelle cohérence territoriale nous permet de tirer un bénéfice maximal de la création de cette nouvelle infrastructure routière. La fusion nous permet d’agir, d’investir directement sur la rive Nord de la CASE et de mieux contrôler les projets majeurs.
Faut-il rappeler que le projet dépasse largement nos enjeux locaux ? A ce titre, il est porté et défendu par l’Etat, la Région et les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime.
Bien sur, comme tout projet structurant, la création aura des incidences locales désagréables que nous devons limiter, mais il aura surtout, si nous le voulons, des conséquences tout à fait positives pour notre territoire.
Nous avons cette chance d’être sur un axe essentiel pour le développement économique du territoire que le passage de l’autoroute va encore renforcer.
C’est évidemment un atout essentiel pour la logistique mais bien entendu pour l’implantation ou le maintien d’entreprises. Ainsi, le lien direct de la vallée de l’Andelle avec les grands axes logistiques fait renaître l’espoir du coté de la vallée de l’Andelle, qui souffre depuis des années du déclin industriel. Ce n’est pas le seul atout pour notre territoire qui gagnera en cohérence interne avec la perspective de relier le centre de la Case à la rive Nord de la Seine à par le futur pont du Manoir sans passer par le goulot d’étranglement de Pont de l’Arche.
C’est notamment sur ce point qu’il conviendra d’agir afin que le lieu d’implantation du péage ne pénalise pas les liaisons au sein de notre territoire.
S’il est un combat à mener, avec la priorité au développement de l’emploi c’est de faire en sorte qu’aucun péage ne vienne entraver la circulation au sein de notre territoire.
L’impact visuel sur nos chers paysages ne m’inquiète pas. Sans parler du viaduc de Millau, le splendide pont de Normandie, le beau pont de Brotonne méritent bien leur nom d’ouvrages d’art. Reste à minimiser le bruit à proximité de quelques demeures pour que le projet soit acceptable par tous.
Maximiser les avantages, minimiser les inconvénients, tel est, parallèlement au grand projet de liaison autoroutière, le chantier politique que nous devons mener, solidairement au sein de la Case. Nous aurons besoin de tous au service de tous.