La variante " préférentielle "
Dans l'argumentation présentée hier aux élus, la préfecture précise que le projet de liaison A28-A13, « en désengorgeant le centre-ville de Rouen et en améliorant les liaisons entre Rouen et Louviers/Val-de-Reuil, entre Rouen et l'Eure par ailleurs (notamment pour la desserte de la Vallée de l'Andelle), contribue à l'amélioration de la qualité de vie dans le cœur de l'agglomération rouennaise, au développement urbain et à la dynamique économique régionale ».
A la hâte, je vous décris l'itinéraire, en partant d'Incarville, entrée-sortie de l'autoroute A13 et carrefour des Clouets, passage entre Val de Reuil et la forêt de Bord, viaduc franchissant la Seine de Léry au Manoir sur Seine, entrée en Seine Maritime par le plateau Est jusqu'à la fourchette donnant le choix entre 1 / l'accès à Rouen via Sotteville sous le Val, franchissement de la Seine et entrée dans la banlieue Sud de Rouen.
2 / la remontée à l'Est de Rouen jusqu'à l'autoroute A 28.
Tout compris : 41 km. Le chantier complet est estimé à un milliard d'euros.
Il sera financé par le concessionnaire privé et une subvention d'équilibre publique. Bien entendu, la liaison autoroutière sera à péage. J'ai indiqué au préfet de Région que la CASE sera très vigilante quant à l'emplacement des péages et des échangeurs, qui ne doivent pas être des obstacles aux échanges locaux.
Les expropriations nécessaires pourront commencer dans 3 ans, temps nécessaire au Conseil d'Etat pour prendre les arrêtés de DUP (déclaration d'utilité publique )
Bien entendu, un tel projet mérite bien d'autres développements. Un coup de chapeau à la DREAL, dont les analyses et les compte-rendus sont clairs et assez fouillés pour bien dégager les enjeux de la prochaine étape. Nous en reparlerons...
A la hâte, je vous décris l'itinéraire, en partant d'Incarville, entrée-sortie de l'autoroute A13 et carrefour des Clouets, passage entre Val de Reuil et la forêt de Bord, viaduc franchissant la Seine de Léry au Manoir sur Seine, entrée en Seine Maritime par le plateau Est jusqu'à la fourchette donnant le choix entre 1 / l'accès à Rouen via Sotteville sous le Val, franchissement de la Seine et entrée dans la banlieue Sud de Rouen.
2 / la remontée à l'Est de Rouen jusqu'à l'autoroute A 28.
Tout compris : 41 km. Le chantier complet est estimé à un milliard d'euros.
Il sera financé par le concessionnaire privé et une subvention d'équilibre publique. Bien entendu, la liaison autoroutière sera à péage. J'ai indiqué au préfet de Région que la CASE sera très vigilante quant à l'emplacement des péages et des échangeurs, qui ne doivent pas être des obstacles aux échanges locaux.
Les expropriations nécessaires pourront commencer dans 3 ans, temps nécessaire au Conseil d'Etat pour prendre les arrêtés de DUP (déclaration d'utilité publique )
Bien entendu, un tel projet mérite bien d'autres développements. Un coup de chapeau à la DREAL, dont les analyses et les compte-rendus sont clairs et assez fouillés pour bien dégager les enjeux de la prochaine étape. Nous en reparlerons...
Une démarche "Inter-Scot"
Frédéric Sanchez, président de la CREA, a dores et déjà pris l'initiative de reprendre, sous l'égide de l'agence d'urbanisme de Rouen, une approche dite "Inter-Scot" réunissant les territoires dont le SCOT ( schéma de cohérence territoriale ) va intégrer le tracé de la liaison autoroutière et du contournement de Rouen. La CASE, bien évidemment, y sera associée.
Les Verts s'obstinent...
Le tracé est fixé, une étape majeure est franchie dans la conduite d'une opération essentielle pour le développement de notre territoire.
Ceux qui veulent nous ramener à l'âge des chars à boeufs pour protéger la violette de Rouen en sont réduits à pointer du doigt la difficulté du financement pour s'obstiner dans leur refus du projet.
Ils ont tort, car... le temps c'est de l'argent et vice-versa ! S'il y a beaucoup d'argent, le projet peut maintenant se faire vite. S'il y en a peu, cela prendra plus de temps. Mais il se fera.
Ceux qui veulent nous ramener à l'âge des chars à boeufs pour protéger la violette de Rouen en sont réduits à pointer du doigt la difficulté du financement pour s'obstiner dans leur refus du projet.
Ils ont tort, car... le temps c'est de l'argent et vice-versa ! S'il y a beaucoup d'argent, le projet peut maintenant se faire vite. S'il y en a peu, cela prendra plus de temps. Mais il se fera.