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Finances : le retour de bâton est violent


Franck Martin

Priollaud a voulu jouer au plus malin avec les banques. Le retour de bâton est brutal. En ce début d’année, l’avenir de Louviers se dessine en sombres couleurs : le tour de vis financier et le déclin de notre ville iront de pair. Baisse des subventions aux associations, licenciements, suppression de primes au personnel, arrêt des projets de développement se conjuguent pour casser l’outil municipal, réduire l’animation de la ville, les services rendus aux Lovériens...


Services en baisse, mais tarifs en hausse !

Priollaud a cru malin d'excuser son inaction par "un trou dans la caisse" imaginaire. Du coup, les banques ne veulent plus lui prêter
Priollaud a cru malin d'excuser son inaction par "un trou dans la caisse" imaginaire. Du coup, les banques ne veulent plus lui prêter
Le mouvement de hausse des tarifs municipaux va s’accélérer dans le prochain budget : les lovériens vont payer cher l’incapacité de la municipalité à piloter ses finances.

Pour justifier son inaction, le maire a cru malin de crier sur tous les toits qu’il avait trouvé un « trou dans la caisse ». Trou financier qui, selon lui, paralyserait l’action municipale.

Faux : depuis vingt ans tous les comptes annuels de Louviers ont été excédentaires. Le dernier budget avant l’élection de M.Priollaud s’est soldé par un excédent de 600 000 euros !

 Avec ce «  trou » imaginaire, le maire a cru trouver la bonne excuse pour ne rien faire… en faisant porter le chapeau à la municipalité précédente ! Il oublie que les banquiers ont l’oreille fine et savent lire un budget…
 

Le retour de bâton a été gravissime. M.Priollaud a perdu la confiance des banques.

Evaluant la crédibilité d’un maire qui semble confondre excédent et déficit, les banques ont refusé d’accorder à M.Priollaud les emprunts nécessaires pour boucler son budget.

En 2014, le maire n’a pu trouver qu’1,8 M d’euros de prêts bancaires. La moitié de ce qu’il escomptait, la moitié de ce dont la Ville a besoin. Du jamais vu depuis vingt ans, années durant lesquelles les banques ont toujours accordé, au plus bas taux, les emprunts dont la Ville avait besoin pour investir à long terme.

La spirale du déclin est bel et bien enclenchée. Car si les banques n’ont plus confiance dans la signature du maire, il devra tailler dans le vif : moins d’équipements pour Louviers, moins de services pour les Lovériens, moins d’employés. Des tarifs municipaux de plus en plus chers. Le mouvement est bien entamé, il va s'accélérer.

Ah ! la ville qui bouge, la ville où il fait bon vivre, c’était avant…
 




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