Sur le marché de Louviers, ce samedi, nul ne songeait plus à la politique, l'esprit tourné vers les fêtes de Noël, le cœur impatient savourer cet instant de douceur dans un monde brutal : la trêve des confiseurs.
Pourtant, dans son coin de marché, un candidat tentait d'attirer l'attention du public en annonçant, à la hâte, sa candidature. Une hâte compréhensible : à moins de 100 jours des élections, il n'y a plus un instant à perdre pour tenter de rafistoler une droite lovérienne dispersée, atomisée et, en ce qui concerne l'UMP, décapitée.
Coup de tonnerre microcosmique, l'abandon de Benoit Veyrat a été l'évènement politique de la semaine lovérienne. Lundi, devant le conseil municipal, jetant l'éponge pour des raisons de santé, Benoit Veyrat ne s'est pas privé de réveler sa solitude, l'absence de soutien de ses colistiers, inexistants, inactifs voire incompétents.
Cette flèche du Parthe lancée par Benoit Veyrat visait-elle aussi son successeur, adoubé en quatrième vitesse par sa hiérarchie ébroïcienne ? Peu importe. Elle donne la mesure de la tâche à accomplir pour donner enfin un peu de cohérence et d'efficacité à notre opposition.
Certes, le tract distribué sur le marché appelle au rassemblement de la droite, comme à Paris. Mais en imposant une tête de liste UDI-UMP à Louviers, Bruno Le Maire entérine la division de la droite face aux forces de progrés réunies autour de la municipalité sortante. Le tract de l'UMP ne dit mot de la candidature Bidault-Terlez sous le drapeau du Modem, doiuloureuse épine dans le pied du nouveau prétendant au fauteuil de maire.
Parviendra-t-il à intégrer dans sa liste les réfractaires de l'union UDI-Modem, pourtant annoncée à grand fracas par les frères Baloo ( Bayrou-Borloo ) ? Cette fusion se fera-t-elle dans la douleur, par un marchandage entre les deux tours ? Question brûlante qui va occuper encore longtemps la feuille de route du nouveau promu.
Lire aussi : Bruno Le Maire désigne un volontaire...
Pourtant, dans son coin de marché, un candidat tentait d'attirer l'attention du public en annonçant, à la hâte, sa candidature. Une hâte compréhensible : à moins de 100 jours des élections, il n'y a plus un instant à perdre pour tenter de rafistoler une droite lovérienne dispersée, atomisée et, en ce qui concerne l'UMP, décapitée.
Coup de tonnerre microcosmique, l'abandon de Benoit Veyrat a été l'évènement politique de la semaine lovérienne. Lundi, devant le conseil municipal, jetant l'éponge pour des raisons de santé, Benoit Veyrat ne s'est pas privé de réveler sa solitude, l'absence de soutien de ses colistiers, inexistants, inactifs voire incompétents.
Cette flèche du Parthe lancée par Benoit Veyrat visait-elle aussi son successeur, adoubé en quatrième vitesse par sa hiérarchie ébroïcienne ? Peu importe. Elle donne la mesure de la tâche à accomplir pour donner enfin un peu de cohérence et d'efficacité à notre opposition.
Certes, le tract distribué sur le marché appelle au rassemblement de la droite, comme à Paris. Mais en imposant une tête de liste UDI-UMP à Louviers, Bruno Le Maire entérine la division de la droite face aux forces de progrés réunies autour de la municipalité sortante. Le tract de l'UMP ne dit mot de la candidature Bidault-Terlez sous le drapeau du Modem, doiuloureuse épine dans le pied du nouveau prétendant au fauteuil de maire.
Parviendra-t-il à intégrer dans sa liste les réfractaires de l'union UDI-Modem, pourtant annoncée à grand fracas par les frères Baloo ( Bayrou-Borloo ) ? Cette fusion se fera-t-elle dans la douleur, par un marchandage entre les deux tours ? Question brûlante qui va occuper encore longtemps la feuille de route du nouveau promu.
Lire aussi : Bruno Le Maire désigne un volontaire...
Sérénité et fermeté
Le nouveau prétendant annonce la couleur et je m'en réjouis. Il veut faire porter le débat sur le développement économique, la qualité de vie et la gestion financière de Louviers. Enfin, un débat de fond ! Ce débat républicain, je le souhaite serein et sans coups bas.
Inutile de dire que j'attends ce débat de pied ferme tant le bilan de notre municipal, sur les trois sujets cités par le prétendant, est plus qu'élogieux : inattaquable.
Inutile de dire que j'attends ce débat de pied ferme tant le bilan de notre municipal, sur les trois sujets cités par le prétendant, est plus qu'élogieux : inattaquable.